Davidhorn
  • Solutions

    Par secteur d’activité

    • Police
    • La défense
    • Immigration et douanes
    • Interviews d’enfants et de témoins
    • Autorités locales
    • Enquêtes sur les entreprises
    • Soins de santé

    Par cas d’utilisation

    • Entretien avec un témoin vulnérable
    • Entretien avec le suspect
    • Entretiens sur le terrain
  • Produits

    Enregistreurs

    • Capture App
    • Enregistreur portable
    • Mini enregistreur
    • Enregistreur fixe
    • Enregistreur de logiciels
    • Enregistreurs secrets

    Gestion des Interviews

    • Gestion des Interviews dans l’Ark

    Intégrations

    • Intégrations et configuration
    Graphique promotionnel pour un webinaire gratuit intitulé "How to Use Davidhorn's Investigative Interviews Solution", animé par Magnus Green. Elle comporte une bulle de dialogue bleue avec le texte "Free webinar" et l'image floue d'une personne à l'intérieur d'un cercle bleu.
  • Clients
  • Centre de ressources

    Centre de ressources

    • Blog
    • Fiches techniques
    • Livres électroniques et livres blancs
    • Evénements
    • Podcasts
    • Webinaires
  • Partenaires

    Partenaires

    • Aperçu des partenaires
    • Devenez partenaire
  • Entreprise

    Entreprise

    • A propos de
    • CarrièreEmplois à Davidhorn
    • Contact
    • Clients
Mon compte
Aide
Réserver une démo
Davidhorn
Compte
  • Solutions
    • Par secteur d’activité
      • Police
      • La défense
      • Immigration et douanes
      • Barnahus
      • Autorités locales
      • Enquêtes sur les entreprises
    • Par cas d’utilisation
      • Entretien avec un témoin vulnérable
      • Entretien avec le suspect
      • Entretiens sur le terrain
  • Produits
    • Gestion des Interviews dans l’Ark
    • Enregistreur mobile
    • Enregistreur portable
    • Mini enregistreur
    • Enregistreur fixe
    • Enregistreur de logiciels
    • Enregistreurs secrets
    • Administration et intégrations API
  • Clients
  • Centre de ressources
    • Blog
    • Fiche technique
    • Livres électroniques
    • Evénements
    • Podcasts
    • Webinaires
  • Partenaires
    • Aperçu des partenaires
    • Devenez partenaire
  • Entreprise
    • A propos de
    • Actualités
    • Contact
Soutien
Démonstration de livres
  • Davidhorn
  • Interviews d’investigation – 10 étapes essentielles pour réussir

    Interviews d’investigation – 10 étapes essentielles pour réussir
    Les 10 étapes essentielles pour des Interviews d'investigation réussies

    Les 10 étapes essentielles pour Interviews d’investigation réussies

    L’interview professionnelle d’un enquêteur est un processus systématique qui nécessite une préparation méticuleuse
    , une exécution compétente et une évaluation approfondie. En s’inspirant des protocoles et des meilleures pratiques établis sur le site
    , nous présentons un cadre en dix étapes qui garantit des interviews efficaces,
    éthiques et juridiquement solides.

    Étape 1 : Préparatifs liés à l’affaire

    La réussite d’une Interview repose sur une préparation complète du dossier. Examinez minutieusement tous les éléments de l’enquête, les preuves et la documentation disponibles. Élaborez plusieurs hypothèses de travail plutôt que de poursuivre une seule théorie. Réfléchissez clairement aux buts et objectifs de l’Interviews et analysez les antécédents de la personne interrogée, y compris ses droits et ses éventuels besoins particuliers.

    Cette phase de préparation est cruciale pour répondre à tous les besoins d’information, maintenir l’objectivité et s’assurer que vous êtes équipé pour faire face aux différents scénarios qui peuvent survenir au cours du processus d’Interviews.

    Étape 2 : Préparations physiques

    Choisissez un lieu d’Interviews optimal, avec un minimum de distractions et des conditions propices à une communication efficace. Idéalement, l’environnement doit être exempt de distractions mais confortable, permettant un dialogue clair sans interférence extérieure.

    Résumé

    • Une préparation complète est essentielle – Des interviews réussies nécessitent une étude approfondie du dossier, une installation matérielle optimale avec du matériel d’enregistrement testé et une préparation mentale avec de multiples hypothèses de travail.
    • Établir la confiance par un engagement professionnel – Appliquer le principe HEAR (honnêteté, empathie, autonomie, réflexion) pour établir un rapport, expliquer clairement les procédures et évaluer la vulnérabilité de la personne interrogée et les exigences légales.
    • Laissez les personnes interrogées raconter librement avant d’approfondir – Laissez les personnes interrogées faire des récits complets et ininterrompus en utilisant les invites TED (Raconter, Expliquer, Décrire), puis clarifiez systématiquement à l’aide du cadre 5WH (Qui, Quoi, Quand, Où, Pourquoi, Comment).
    • Évaluer et réfléchir en vue d’une amélioration continue – Évaluez si les objectifs de l’Interview ont été atteints, analysez vos techniques de performance, documentez les enseignements tirés et planifiez les prochaines étapes de l’enquête sur la base des informations obtenues.

    Prenez les dispositions nécessaires pour la représentation juridique, les interprètes ou le personnel de soutien, en fonction de l’affaire. Testez minutieusement tout le matériel d’enregistrement – les systèmes d’enregistrement audiovisuels professionnels de Davidhorn garantissent une documentation fiable avec de multiples options de sauvegarde, fournissant ainsi le soutien essentiel à l’intégrité de la preuve.

    Étape 3 : Préparation mentale

    Gardez l’esprit ouvert et faites preuve de souplesse analytique tout au long du processus. Envisagez des hypothèses alternatives aux éléments de preuve et anticipez les différents scénarios qui peuvent se dérouler. Faites preuve d’empathie et d’un véritable intérêt pour la situation de la personne interrogée. La préparation mentale consiste à mettre de côté les idées préconçues et à se préparer à adapter son approche en fonction des réponses et du comportement de la personne interrogée.

    Cette préparation psychologique vous permet de réagir de manière appropriée à des événements inattendus tout en gardant votre sang-froid.

    Étape 4 : S’engager et expliquer

    Établir le contact et les règles de base. Appliquez systématiquement le principe HEAR : Honnêteté, Empathie, Autonomie, Réflexion. Cette approche permet d’instaurer un climat de confiance tout en maintenant des limites professionnelles et en veillant à ce que la personne interrogée se sente respectée tout au long du processus. Évaluez en permanence la vulnérabilité de la personne interrogée en tenant compte de son âge, de sa santé mentale et physique, de ses traumatismes et d’autres facteurs de risque. Mettez en œuvre les garanties juridiques appropriées et envisagez l’intervention d’un spécialiste si nécessaire. Utiliser des aides à la communication pour garantir un dialogue efficace tout au long du processus.

    Au début d’une Interview d’investigation, l’enquêteur doit :

    • Établissez un rapport par l’empathie et le respect.
    • Évaluez le bien-être de la personne interrogée pour s’assurer qu’elle est apte à participer à l’Interviews.
    • Expliquez clairement:
      • L’affaire faisant l’objet de l’enquête et le but de l’Interviews.
      • Pour les suspects : les motifs de suspicion – expliquez ce qui se passe et pourquoi (sans divulguer de preuves détaillées).
      • Pour les suspects : le droit à un avocat et le droit de garder le silence.
      • Toutes les procédures légales et pratiques, y compris l’enregistrement audio/vidéo.
      • que la participation est volontaire (le cas échéant).

    Établissez des règles de base. L’Interviews doit ensuite définir les attentes suivantes :

    • Tout ce qui est dit est important – la personne interrogée doit fournir autant de détails que possible, même s’ils semblent mineurs (par exemple, « décrivez mon stylo »).
    • Ne filtrez pas – rapportez tout, même si cela vous semble hors de propos ou incertain.
    • Concentration et effort – le rappel de mémoire demande de la concentration et peut être fatigant.
    • Open communication – the interviewee should feel free to: 
      • Demandez-leur s’ils ne comprennent pas.
      • Dites s’ils ne savent pas.
      • Corrigez les malentendus ou faites part de vos inquiétudes concernant les questions suggestives ou inappropriées.
    • Structure de l’Interviews – Décrivez les sujets à aborder, le calendrier et les pauses prévues.
    • Confirmer la compréhension – s’assurer que la personne interrogée saisit l’information et son application.

    L’établissement de rapports n’est pas une question de manipulation – il s’agit de créer une atmosphère propice à une communication basée sur le respect mutuel et les faits. Cette base est essentielle pour établir la confiance et obtenir des informations fiables.

    Étape 5 : Phase du premier compte

    Laissez la personne interrogée présenter son récit complet sans l’interrompre. Faites preuve d’une patience stratégique et gardez le contrôle en suivant attentivement le rythme et en écoutant activement, plutôt qu’en posant des questions de manière précipitée.

    Utilisez les messages-guides TEDS (Raconter, Expliquer, Décrire, Montrer Me) pour encourager les réponses détaillées. Documentez systématiquement les éléments PLATCOM : Personnes, Lieu, Actions, Moments, Communication, Objets et Motivations. Cette phase de narration libre révèle souvent des informations cruciales qui pourraient échapper à un interrogatoire ciblé. Ne l’interrompez pas. Reportez vos questions jusqu’à ce que le premier récit soit entièrement terminé.


    Ecoutez notre podcast sur les Interviews d’investigation


    Étape 6 : Écoute active tout au long du processus

    Écoutez activement pour comprendre le point de vue de la personne interrogée et faciliter le flux d’informations. Utilisez le silence et les signaux non verbaux pour démontrer votre engagement. Notez les incohérences, les lacunes et les points à clarifier tout en maintenant un engagement positif.

    Étape 7 : Clarifier et divulguer

    Passez systématiquement en revue les nouvelles informations, les objectifs de votre Interviews, abordez les éléments PLATCOM et répondez à tous les points obscurs et à toutes les lacunes avant d’introduire des preuves ou de nouvelles informations. Le cas échéant, présentez les informations clés par étapes afin de vérifier l’exactitude du récit tout en minimisant la contamination de la mémoire.

    Assurer une couverture complète en utilisant le cadre des 5WH : Qui, Quoi, Quand, Où, Pourquoi, Comment. Cette approche systématique permet de ne négliger aucun élément crucial.

    Étape 8 : Fermer et informer

    Concluez l’Interviews de manière professionnelle en invitant la personne interrogée à fournir des informations supplémentaires ou à poser des questions. Expliquez clairement les prochaines étapes, les procédures de contact et les délais prévus.

    Exprimez votre reconnaissance pour leur coopération et terminez respectueusement, quelle que soit l’issue de l’affaire. Cette clôture professionnelle peut s’avérer précieuse pour les interactions futures.


    Lisez nos eBooks sur la façon de planifier des Interviews d’investigation

    https://davidhorn.com/content-type/ebooks_whitepapers

    Étape 9 : Évaluer les résultats des Interviews

    Après l’Interviews, procédez à une évaluation structurée pour déterminer si les objectifs ont été atteints. Il s’agit notamment de :

    • Évaluer la qualité et l’exhaustivité des informations obtenues par rapport au plan d’entretien et aux priorités de l’enquête. obtenues par rapport au plan d’Interviews et aux priorités de l’enquête.
    • Identifier les lacunes, les incohérences ou les questions sans réponse qui peuvent nécessiter une clarification ou un suivi.
    • Évaluer les réponses de la personne interrogée à la lumière des preuves connues et d’autres éléments du dossier.

    Cette étape permet de s’assurer que l’Interviews contribue de manière significative à l’enquête et met en évidence les éventuelles actions de suivi immédiates.

    Étape 10 : Réfléchissez, apprenez et planifiez

    Après l’évaluation du contenu, réfléchissez de manière critique à votre propre performance en tant qu’Interviews :

    • Analysez vos techniques d’Interviews – Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui aurait pu être fait différemment ?
    • Identifier les domaines à améliorer en matière de planification, de communication, de style de questions, d’établissement de rapports et d’adaptabilité.
    • Consignez les enseignements tirés pour soutenir votre développement professionnel continu et améliorer les Interviews à venir.
    • Déterminer et planifier les prochaines étapes de l’enquête, telles que de nouveaux Interviews, de nouvelles pistes d’investigation ou la collecte d’autres preuves.

    Cette phase de réflexion garantit un apprentissage continu et contribue à maintenir des normes élevées en matière de pratiques d’enquête.

    Conclusion

    Des Interviews d’investigation réussies nécessitent une préparation systématique, une exécution habile et une évaluation approfondie. En suivant ces 10 étapes essentielles et en se concentrant sur les principes fondamentaux suivants le rapport, l’empathie, l’écoute active et l’intégrité professionnelleles enquêteurs peuvent mener des Interviews à la fois efficaces et conformes à l’éthique.

    L’investissement dans une technique et un équipement appropriés, y compris des systèmes d’enregistrement professionnels qui garantissent une documentation complète, est rentable en termes de résultats et de recevabilité juridique. N’oubliez pas : la qualité de vos Interviews détermine la qualité de vos enquêtes.

    Écrit par :

    Marta Hopfer-Gilles

    Faits vérifiés par Ivar A Fahsing (PhD)

    Claude AI a été utilisé lors de la création de cet article

    Produits apparentés

    • Enregistreur fixe d’entretiens policiers HD

      Enregistreur HD fixe pour les salles d’interrogatoire de haute sécurité.

    • Enregistreur portable d’entretiens policiers

      Enregistreur d’entretien léger, conforme à la norme PACE, pour tout type d’environnement.

    • Capture – Enregistrement d’entretiens mobiles

      Enregistreur d’application mobile pour capturer des preuves en déplacement.

    • Logiciel Ark – Gestion d’entretiens policiers et preuves numériques

      Recevoir, contrôler et conserver les preuves tout au long de leur durée de vie.

    juillet 31, 2025
  • Interviews : Le parcours pionnier du professeur Becky Milne

    Interviews : Le parcours pionnier du professeur Becky Milne
    Interviews : Le parcours pionnier du professeur Becky Milne

    Interviews d’investigation : Le parcours pionnier du professeur Becky Milne dans le domaine de la psychologie légale

    Nouvel épisode de « Au delà du doute raisonnable » est sorti !

    Écouter

    Cet épisode de notre podcast présente Becky Milne – Professeur de psychologie légale Université de PortsmouthBecky Milne, professeur de psychologie légale à l’université de Portsmouth, nous parle de sa carrière dynamique dans le domaine de la psychologie légale, de ses débuts inattendus à son rôle d’influenceur mondial dans le domaine des interviews d’investigation.

    Investigative interviewing: Prof. Becky Milne's pioneering journey

    Un parcours façonné par des expériences précoces

    Le professeur Milne raconte ses premières inspirations, comme sa visite marquante du bâtiment des Nations unies lorsqu’elle était adolescente, qui l’ont mise sur la voie de la défense de la justice sociale dans le cadre de son travail professionnel. Ces expériences ont nourri sa passion pour le développement de pratiques qui garantissent un traitement équitable et éthique au sein du système de justice pénale.

    Becky Milne

    Innover en matière d’entretiens d’investigation

    Tout au long de sa carrière, le professeur Milne s’est attaché à transformer les méthodes d’interrogatoire traditionnelles afin de protéger et de respecter les droits des personnes interrogées, en particulier les plus vulnérables. Becky souligne comment le fait de travailler avec des officiers de police qui lui demandent toujours « à quoi ça sert ? » lui fait prendre conscience de l’utilité pratique de ce qu’elle enseigne et de l’impact que cela peut avoir.

    Becky évoque sa collaboration avec Ray Bull et bien d’autres pour mettre au point des techniques qui sont devenues la norme en matière de psychologie légale, en mettant l’accent sur des entretiens éthiques et respectueux des traumatismesCes techniques ont débouché sur une législation et des pratiques visant à renforcer la justice.

    Impact mondial et efforts continus

    En réfléchissant aux 25 dernières années et au développement du domaine de l’entretien d’investigation en Europe, le professeur Milne a vu le vent tourner, passant d’une position d’interrogation étroite à un modèle d’entretien ouvert, éthique et efficace.

    Elle est optimiste quant à l’avenir et à la manière dont cette approche est mise en œuvre dans le monde grâce à un mouvement en plein essor qui comprend notamment le le réseau Implemendez. Ce qui rend le professeur Milne optimiste, c’est aussi la technologie qui a le potentiel d’aider les enquêteurs à surmonter leur surcharge cognitive et leurs préjugés cognitifs.

    Becky nous donne également un aperçu de ses projets en cours et à venir, qui visent à combler les lacunes actuelles en matière de recherche sur les crimes de guerre, les délits sexuels et les attaques terroristes.

    Conclusion

    Le parcours du professeur Becky Milne est un exemple convaincant de la manière dont le respect des principes éthiques peut conduire à des améliorations substantielles des pratiques médico-légales dans le monde entier. Son travail ne fait pas seulement progresser le domaine de la psychologie légale, il garantit également que les systèmes judiciaires du monde entier sont plus humains et plus efficaces.

    Produits apparentés

    • Enregistreur fixe d’entretiens policiers HD

      Enregistreur HD fixe pour les salles d’interrogatoire de haute sécurité.

    • Enregistreur portable d’entretiens policiers

      Enregistreur d’entretien léger, conforme à la norme PACE, pour tout type d’environnement.

    • Capture – Enregistrement d’entretiens mobiles

      Enregistreur d’application mobile pour capturer des preuves en déplacement.

    • Logiciel Ark – Gestion d’entretiens policiers et preuves numériques

      Recevoir, contrôler et conserver les preuves tout au long de leur durée de vie.

    juillet 17, 2025
  • Comment mettre en place une salle d’enregistrement pour les interrogatoires de police.

    Comment mettre en place une salle d’enregistrement pour les interrogatoires de police.
    Webinar on police interview recording suites with Jeff Horn

    Comment mettre en place une salle d’enregistrement d’interrogatoire de police. Webinaire avec Jeff Horn.

    (Séminaire en ligne enregistré en direct du Davidhorn Police Interview Summit 2025)

    Remplissez le formulaire pour visionner le webinaire.Veuillez remplir tous les champs obligatoires (*) avant de soumettre votre demande.


    Notre dernier webinaire, enregistré lors du Davidhorn Police Interview Summit 2025, a été animé par Jeff Horn, directeur général de Davidhorn UK. Jeff a apporté des décennies d’expertise spécialisée pour s’assurer que le travail d’enquête crucial se traduise par des preuves recevables au tribunal.
    Dans cette présentation technique complète, Jeff a exploré :

    • Fondements scientifiques de l’enregistrement des interrogatoires de police – S’inspirer des procès britanniques initiaux qui ont établi la législation PACE et des leçons tirées d’affaires historiques telles que les quatre de Guildford.
    • L‘audio comme preuve principale – Comprendre pourquoi l’audio clair et audible prime sur la vidéo, et les exigences techniques pour l’admissibilité au tribunal
    • Conception des salles et considérations environnementales – Conseils pratiques sur le traitement acoustique, le positionnement des caméras et la création d’environnements d’enregistrement optimaux pour les interrogatoires de suspects et les suites de témoins vulnérables.
    • Normes technologiques pour l’enregistrement inviolable des interrogatoires de police – Le rôle essentiel de l’empreinte digitale (SHA-256), du cryptage AES-256 et du maintien de l’intégrité de la chaîne de preuves
    • Considérations particulières pour les témoins vulnérables – Adaptations techniques nécessaires pour les salles d’interrogatoire pour enfants et approches d’enregistrement tenant compte des traumatismes

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement

    La présentation de Jeff a mis en évidence la façon dont la mise en œuvre technique appropriée des systèmes d’enregistrement a un impact direct sur l’admissibilité et la qualité des preuves, garantissant que le travail vital des enquêteurs et le courage des témoins se traduisent efficacement dans la salle d’audience.
    Découvrez comment ces normes techniques fondées sur des preuves et ces méthodologies éprouvées soutiennent la justice tout en protégeant l’intégrité du processus d’enquête et de ceux qui y participent.

    juillet 7, 2025
  • Comment utiliser la solution d’enregistrement d’entretiens d’investigation de Davidhorn.

    Comment utiliser la solution d’enregistrement d’entretiens d’investigation de Davidhorn.
    Webinar on police interview recording suites with Jeff Horn

    How to Use Davidhorn’s Investigative Interview Solution. Webinar with Davidhorn CTO Magnus Green.

    (Séminaire en ligne enregistré en direct du Davidhorn Police Interview Summit 2025)

    Remplissez le formulaire pour visionner le webinaire.Veuillez remplir tous les champs obligatoires (*) avant de soumettre votre demande.

    Notre dernier webinaire, enregistré lors du Davidhorn Police Interview Summit 2025, a été animé par Magnus Green, Chief Technology Officer chez Davidhorn.

    Magnus a fourni une démonstration pratique exclusive de sa solution complète d’entretien d’investigation, mettant en avant plus de 40 ans de recherche et de développement en action.

    Dans cette présentation pratique, Magnus a exploré :

    • Gestion complète du déroulement des entretiens – De la planification initiale à l’analyse après l’entretien, démontrant comment la technologie soutient l’ensemble du processus d’enquête.
    • Démonstration d’un entretien en temps réel – Session d’enregistrement en direct montrant l’intégration transparente entre la planification, la conduite et le suivi des entretiens.
    • Intégrité des preuves numériques – Comment l’empreinte digitale SHA-256 et le cryptage protègent les preuves contre la falsification tout en préservant leur admissibilité devant les tribunaux.
    • Advanced transcription and AI assistance – Automated speech-to-text transcription capabilities with human oversight to ensure accuracy and reliability
    • Capacités de partage sécurisé – Systèmes d’accès contrôlé pour le partage des preuves avec les représentants légaux tout en maintenant les pistes d’audit et la sécurité.
    • Options de déploiement flexibles – Solutions basées sur un navigateur qui fonctionnent sur tous les appareils tout en respectant les exigences en matière de souveraineté des données.

    La démonstration de Magnus a mis en évidence la façon dont la technologie moderne de gestion des entretiens rationalise les flux de travail des enquêteurs tout en maintenant les normes les plus élevées en matière d’intégrité des preuves. Conçue avec l’aide de praticiens pour résoudre des problèmes concrets, cette solution améliore l’efficacité sans compromettre la qualité ou l’admissibilité des preuves.

    Découvrez comment cette technologie éprouvée transforme l’entretien d’investigation, de la planification à la présentation en salle d’audience, en soutenant la justice par l’innovation.

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement

    juillet 7, 2025
  • Ebook sur la productivité : Des solutions innovantes pour une police moderne

    Ebook sur la productivité : Des solutions innovantes pour une police moderne
    Picture of the whitepaper on police productivity

    Productivity Whitepaper: Empowering Modern Policing with Innovative Solutions


    Fill out the form to get access to the report.

    This whitepaper aims to provide a comprehensive review of challenges that modern police forces face and actions they can take to increase their productivity and cost-efficiency related to investigative interviews.

    By adopting new technologies, police can become better equipped to handle modern crime patterns and the endless squeeze between expectations to deliver high-quality public services and public spending.

    This whitepaper is based on two recent independent reports from Norway and the United Kingdom that review inefficiencies in policing and suggest improvements. The insights show that the main challenges are similar across modern, mature countries.

    From mobile policing and remote interview tools to automated transcription and data integration, this whitepaper explores how the right technologies can streamline operations, reduce administrative burdens, and improve frontline effectiveness.

    In this whitepaper, you can learn:

    • Insights from the reports
    • How technology can be a productivity enhancer
    • Recommendations on how to change in order to stay productive while maintaining high-quality policing

    By adopting the right technology in the right way, law enforcement can promote justice and public trust, heralding a new era in policing.

    Understanding the shifting landscape of police operations and the technology supporting this change is crucial for investigators and anyone involved in investigative interviewing.

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement

    juillet 1, 2025
  • Comment utiliser la solution d’enregistrement d’entretiens d’investigation de Davidhorn.

    Comment utiliser la solution d’enregistrement d’entretiens d’investigation de Davidhorn.

    How to Use Davidhorn’s Investigative Interview Solution. Webinar with Davidhorn CTO Magnus Green.

    (Séminaire en ligne enregistré en direct du Davidhorn Police Interview Summit 2025)

    Remplissez le formulaire pour visionner le webinaire.Veuillez remplir tous les champs obligatoires (*) avant de soumettre votre demande.

    Notre dernier webinaire, enregistré lors du Davidhorn Police Interview Summit 2025, a été animé par Magnus Green, Chief Technology Officer chez Davidhorn.

    Magnus a fourni une démonstration pratique exclusive de sa solution complète d’entretien d’investigation, mettant en avant plus de 40 ans de recherche et de développement en action.

    Dans cette présentation pratique, Magnus a exploré :

    • Gestion complète du déroulement des entretiens – De la planification initiale à l’analyse après l’entretien, démontrant comment la technologie soutient l’ensemble du processus d’enquête.
    • Démonstration d’un entretien en temps réel – Session d’enregistrement en direct montrant l’intégration transparente entre la planification, la conduite et le suivi des entretiens.
    • Intégrité des preuves numériques – Comment l’empreinte digitale SHA-256 et le cryptage protègent les preuves contre la falsification tout en préservant leur admissibilité devant les tribunaux.
    • Advanced transcription and AI assistance – Automated speech-to-text transcription capabilities with human oversight to ensure accuracy and reliability
    • Capacités de partage sécurisé – Systèmes d’accès contrôlé pour le partage des preuves avec les représentants légaux tout en maintenant les pistes d’audit et la sécurité.
    • Options de déploiement flexibles – Solutions basées sur un navigateur qui fonctionnent sur tous les appareils tout en respectant les exigences en matière de souveraineté des données.

    La démonstration de Magnus a mis en évidence la façon dont la technologie moderne de gestion des entretiens rationalise les flux de travail des enquêteurs tout en maintenant les normes les plus élevées en matière d’intégrité des preuves. Conçue avec l’aide de praticiens pour résoudre des problèmes concrets, cette solution améliore l’efficacité sans compromettre la qualité ou l’admissibilité des preuves.

    Découvrez comment cette technologie éprouvée transforme l’entretien d’investigation, de la planification à la présentation en salle d’audience, en soutenant la justice par l’innovation.

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement

    juin 23, 2025
  • Comment mettre en place une salle d’enregistrement pour les interviews de policiers.

    Comment mettre en place une salle d’enregistrement pour les interviews de policiers.
    Webinar on police interview recording suites with Jeff Horn

    Comment mettre en place une salle d’enregistrement pour les Interviews de police. Webinaire avec Jeff Horn.

    (Séminaire en ligne enregistré en direct du Davidhorn Police Interviews Summit 2025)

    Remplissez le formulaire pour visionner le webinaire.Veuillez remplir tous les champs obligatoires (*) avant de soumettre votre demande.


    Notre dernier webinaire, enregistré lors du Davidhorn Police Interviews Summit 2025, a été animé par Jeff Horn, directeur général de Davidhorn UK. Jeff a apporté des décennies d’expertise spécialisée pour s’assurer que le travail d’enquête crucial se traduise par des preuves recevables au tribunal.
    Dans cette présentation technique complète, Jeff a exploré :

    • Les fondements scientifiques de l’interview recording de la police – Interviews des premiers procès britanniques qui ont établi la législation PACE et les leçons tirées d’affaires historiques telles que les quatre de Guildford.
    • L‘audio comme preuve principale – Comprendre pourquoi l’audio clair et audible prime sur la vidéo, et les exigences techniques pour l’admissibilité au tribunal
    • Conception des salles et considérations environnementales – Conseils pratiques sur le traitement acoustique, le positionnement des caméras et la création d’environnements d’enregistrement optimaux pour les interrogatoires de suspects et les suites de témoins vulnérables.
    • Normes technologiques pour l’enregistrement inviolable des interviews de police – Le rôle essentiel de l’empreinte digitale (SHA-256), du cryptage AES-256 et du maintien de l’intégrité de la chaîne de preuves
    • Considérations particulières pour les témoins vulnérables – Adaptations techniques nécessaires pour les salles d’interrogatoire pour enfants et approches d’enregistrement tenant compte des traumatismes

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement

    La présentation de Jeff a mis en évidence la façon dont la mise en œuvre technique appropriée des systèmes d’enregistrement a un impact direct sur l’admissibilité et la qualité des preuves, garantissant que le travail vital des enquêteurs et le courage des témoins se traduisent efficacement dans la salle d’audience.
    Découvrez comment ces normes techniques fondées sur des preuves et ces méthodologies éprouvées soutiennent la justice tout en protégeant l’intégrité du processus d’enquête et de ceux qui y participent.

    juin 10, 2025
  • Sommet sur les Interviews de police 2025 : Accédez aux présentations et au contenu

    Sommet sur les Interviews de police 2025 : Accédez aux présentations et au contenu
    Photo of Davidhorn CTO from event

    Redéfinir l’Interviews d’investigation lors du Sommet de l’Interview de police

    Découvrez les points forts de l’événement

    Remplissez le formulaire pour accéder aux présentations et aux photos de l’événement.Veuillez remplir tous les champs obligatoires (*) avant de soumettre votre demande.

    Le sommet de Copenhague a été la première conférence de deux jours réunissant les principaux professionnels de l’application de la loi, chercheurs et experts en technologie d’Europe pour explorer l’avenir des Interviews d’investigation.

    Ce qui s’est passé au sommet sur les interviews de policiers

    Notre événement phare des 5 et 6 mars 2025 a été l’occasion d’un échange de vues :

    • Exposés de hauts responsables de la police et d’experts en matière d’interviews
    • Des pistes spécialisées pour les praticiens de l’entretien et les professionnels de l’informatique
    • Un atelier exclusif sur la méthodologie révolutionnaire ORBIT
    • Les points de vue d’experts renommés en matière d’interviews d’investigation

    Parmi les intervenants figurent

    • Therese Maria Rytter sur l’importance cruciale de l’entretien d’investigation pour la prévention de la torture
    • Emily et Laurence Alison explorent les techniques d’établissement de rapports
    • Ivar Fahsing discute des normes mondiales émergentes
    • Xander Radpey présente les innovations de l’IA dans la productivité de la police à la police d’Oslo, en Norvège.

    Résultats de l’événement

    Les participants ont gagné :

    • Des informations de pointe sur l’interview d’investigation
    • Stratégies de mise en œuvre pratiques
    • Possibilités de mise en réseau avec des professionnels européens de l’application de la loi
    • Exposition aux dernières innovations technologiques en matière d’interview record pour la police.

    Accès au matériel

    Vous avez manqué le sommet ou vous voulez revivre l’expérience ? Remplissez le formulaire ci-dessous pour recevoir :

    • Enregistrements des présentations
    • Diapositives de l’orateur
    • Galerie de photos de l’événement

    A propos du Sommet des Interviews de Police

    Le Police Interviews Summit est un événement annuel organisé par Davidhorn. Nous réunissons des praticiens de l’Interviews d’investigation pour qu’ils se connectent, partagent et obtiennent les dernières mises à jour dans le domaine.

    « * » indique les champs nécessaires

    Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Pays*
    Consentement
    mars 25, 2025
  • Laurence Alison sur le modèle d’orbite – ep.13

    Laurence Alison sur le modèle d’orbite – ep.13
    Laurence Alison dans le podcast de Davidhorn

    Épisode 13. PEACE et le modèle orbital – une conversation avec le professeur Laurence Alison

    ** EN DIRECT au Davidhorn Police Interviews Summit 2025

    Laurence Alison et Ivar Fahsing discutent du modèle Orbit, de l’importance des pratiques fondées sur des données probantes, des influences culturelles sur les entretiens avec la police et de l’évolution des techniques au fil du temps.

    Cette conversation explore les nuances des techniques d’Interviews dans les forces de l’ordre, en se concentrant sur le modèle Orbit et sa relation avec le modèle PEACE. Laurence Alison et Ivar Interview s discutent de l’importance des pratiques fondées sur des données probantes, des influences culturelles sur les entretiens avec la police et de l’évolution des techniques au fil du temps. Ils reviennent sur leurs débuts de carrière et sur les difficultés rencontrées pour mettre en œuvre des stratégies d’Interviews efficaces dans différents pays. Cette Interviews plonge dans l’évolution de la psychologie d’investigation, en se concentrant sur les processus de prise de décision au sein des forces de l’ordre, l’importance de la formation et de la certification pour les détectives, et le rôle potentiel de la technologie et de l’IA dans l’amélioration des techniques d’entretien.

    Les orateurs font part de leur expérience et de leurs recherches, soulignant la nécessité d’améliorer les systèmes et la formation afin d’améliorer les résultats des enquêtes.

    Principaux enseignements de la conversation sur le modèle orbital :

    1. Orbit ne remplace pas le modèle PEACE.
    2. L’approche Orbit se concentre sur la gestion des résistances lors des entretiens.
    3. Les pratiques fondées sur des données probantes sont cruciales pour la formation des policiers.
    4. Les différences culturelles ont un impact sur l’acceptation des techniques d’entretien.
    5. Il faut persévérer dans les questions lors des entretiens.
    6. Tous les modèles d’entretien ne sont pas fondés sur des preuves solides.
    7. L’efficacité des techniques d’entretien peut varier d’une région à l’autre.
    8. La formation doit être adaptée aux besoins spécifiques des services répressifs.
    9. L’importance de la prise de décision dans les entretiens est souvent négligée.
    10. Pour que la formation soit efficace, il est essentiel d’instaurer un climat de confiance avec les praticiens.
    11. Il est essentiel de comprendre le processus de réflexion des policiers.
    12. La certification et la formation améliorent la qualité des enquêtes.
    13. La technologie peut aider à tester et à certifier les compétences.
    14. L’IA pourrait améliorer les entretiens en fournissant des connaissances approfondies.
    15. La réduction de la charge cognitive est essentielle lors des entretiens.

    A propos de l’invité

    Prof. Laurence Alison

    Le professeur Alison, MBE, est un expert de renommée internationale dans le domaine de la prise de décision en cas d’incident critique, des techniques d’interrogatoire et de la hiérarchisation des risques pour les délinquants.

    Il a été débriefeur psychologique pour plus de 460 incidents critiques, dont le 7/7 et le tsunami du lendemain de Noël, tout en donnant des conseils sur plus de 200 cas majeurs, tels que les interrogatoires militaires à Kandahar et à Bassorah.

    Son travail novateur a permis d’établir des normes nationales pour les entretiens de lutte contre le terrorisme au Royaume-Uni et son outil d’allocation des ressources pour l’exploitation sexuelle des enfants a permis au gouvernement britannique d’économiser plus de 15 millions de livres sterling, tout en étant adopté dans 24 pays européens et au-delà.

    Son expertise couvre les domaines de l’application de la loi, des opérations militaires et de la résilience des soins de santé. Il a pris des engagements financiers importants, notamment un investissement de 2 millions de livres sterling sur dix ans pour l’université de Liverpool, qui servira de centre de recherche sur l’exploitation sexuelle des enfants.

    En savoir plus sur le professeur Alison.

    Écoutez aussi sur YouTube et Apple Podcasts

    Produits apparentés

    • Enregistreur fixe d’entretiens policiers HD

      Enregistreur HD fixe pour les salles d’interrogatoire de haute sécurité.

    • Enregistreur portable d’entretiens policiers

      Enregistreur d’entretien léger, conforme à la norme PACE, pour tout type d’environnement.

    • Capture – Enregistrement d’entretiens mobiles

      Enregistreur d’application mobile pour capturer des preuves en déplacement.

    • Logiciel Ark – Gestion d’entretiens policiers et preuves numériques

      Recevoir, contrôler et conserver les preuves tout au long de leur durée de vie.

    Transcription

    Ivar Fahsing :
    Bonsoir à tous. Bienvenue au sommet de l’interview Davidhorn ici à Copenhague et à ce podcast en direct. Je vous souhaite également la bienvenue, Laurence Alison. C’est pour cela qu’ils sont étranges, n’est-ce pas ? Je m’appelle Ivar Fahsing et c’est un honneur de vous accueillir ce soir. Nous sommes passés par, la discussion Laurence sur, je vais directement à la balle.

    Laurence Alison : (00:17)
    Nous le ferons.

    Speaker 2 (00:27)
    L’un de vos excellents produits, sur lequel j’ai fait des recherches pendant des années, s’appelle Orbit. Il s’agit d’une approche d’entretien basée sur le rapport. Et comme vous le savez, l’approche scientifique dominante en matière d’entretien s’appelle le modèle PEACE.

    Est-ce la mort de la paix ?

    Speaker 1 (00:44)
    Non, absolument pas. Et si je disais quelque chose dans ce sens, je me ferais probablement tirer dessus par Andy Smith, qui est le chef de file national en ce moment. Oui, je pense qu’il y a une certaine confusion. Il ne s’agit absolument pas d’un modèle compétitif. Et je pense qu’il est très proche de PEACE. Si vous lisez la documentation originale de PEACE, il n’y a rien qui soit en contradiction avec ce que nous enseignons. Je pense que ce qui est arrivé à PEACE, c’est qu’une partie du programme n’a pas été enseignée telle qu’elle avait été écrite à l’origine.

    Et parfois, lorsque nous formons les gens, certains officiers traitent cela de manière très mécanique. Vous devez faire ceci, vous devez faire cela, vous devez faire cela et ainsi de suite. Jusqu’à la traduction inappropriée de ce que l’on appelle la phase de défi, où parfois, comme nous l’avons vu dans certains entretiens au Royaume-Uni, ils vont jusqu’au bout, puis soudainement ils jettent tout sur la phase de défi. Mais cela ne figure pas dans la version originale de PEACE.

    Je ne pense donc pas qu’il s’agisse d’un modèle compétitif. Je pense qu’il est largement sympathique et conforme à ce qui est enseigné dans PEACE. Et PEACE, tel que je le conçois, est en grande partie une approche de planification de toute façon, concernant les phases qu’il est important de mener et de traverser, tandis qu’Orbit est très, très spécifique. Il permet aux officiers de police de comprendre les compétences requises pour traiter avec les gens lorsqu’ils sont résistants ou difficiles.

    non pas pour les tromper, les persuader, les cajoler ou les manipuler, mais pour rendre cette interaction raisonnable, proportionnée et équitable. Ainsi, si quelqu’un vous parle, vous n’avez pas besoin d’Orbit parce que cela fonctionne. C’est lorsque vous rencontrez une résistance ou une difficulté que ces compétences sont importantes.

    Speaker 2 (02:15)
    L’église que nous entendons ici n’est pas pour la PAIX.

    Intervenant 1 (02:19)
    Ce n’est pas pour PEACE là-dedans. Vous savez, PEACE existe depuis longtemps. Il semble fonctionner parfaitement bien pour la police britannique, il n’y a donc aucune raison de le changer. Mais pour moi, il n’y a rien dans ce que nous enseignons qui soit incohérent ou incompatible avec ce qui est décrit dans PEACE.

    Speaker 2 (02:35)
    Vous êtes si poli, Laurence. Je disais que pendant la pause, il manque quelque chose. Pourrais-je suggérer qu’il s’agit peut-être d’un turbo booster ?

    Speaker 1 (02:46)
    Vous êtes

    en essayant de me faire dire du mal de la PAIX.

    Speaker 2 (02:48)
    Plus que cela, comme vous l’avez dit, d’accord, glissons-le alors et disons, qu’est-ce qu’Orbit ne livre pas ?

    Speaker 1 (02:54)
    Ne pas livrer. Je pense que cela n’aborde pas une partie très importante de ce qui est important dans un entretien, à savoir la prise de décision. Vous savez, les processus cognitifs sur la façon dont vous gérez un entretien, les types de questions, les choses comme l’utilisation stratégique des preuves, ces éléments, la divulgation avant l’entretien, la préparation des déclarations, tous ces éléments, dont nous savons tous qu’ils sont importants. Vous savez, une grande partie de votre travail, Ivar, et les éléments de prise de décision. Il ne s’agit pas d’un modèle de prise de décision.

    Il s’agit d’un modèle très spécifique sur la manière de traiter les gens différemment, en fonction des différentes formes de résistance. Enfin, pour en revenir à PEACE, ce que PEACE n’enseigne pas aux officiers, c’est la manière de traiter les gens lorsqu’ils sont difficiles. Et c’est ce sur quoi nous nous sommes concentrés.

    Speaker 2 (03:35)
    Il s’agit d’une clarification très utile, car il existe différents modèles et vous vous demandez parfois s’il faut prendre A ou B. Ici, vous avez besoin de deux pilules.

    Speaker 1 (03:45)
    Oui, comme vous le savez, nous avons suivi des formations dans le monde entier, et les forces de police utilisent des choses différentes, et nous en avons déjà parlé. Vous savez, il y a beaucoup de confusion et si j’étais un officier de police de première ligne recevant une formation aux entretiens, je ne saurais pas ce qui se passe parce que c’est un peu un mélange de tout et n’importe quoi. Vous savez, je pense qu’il y a trop d’idées dans le pot et je conseillerais à la police d’interroger tous les modèles qu’on lui vend.

    Sur quoi vous fondez-vous pour m’enseigner cela ? Sur quelles données se base-t-il ? Quel est le type de données sur lesquelles elles se fondent ? Lorsque vous faites cette affirmation, dites-moi sur quoi elle se fonde. Où sont les preuves ? Je veux dire, de la même manière que vous ne prendriez pas une pilule ou une intervention médicale avec cela, je suppose, en sachant qu’elle a fait l’objet de tests rigoureux. Oui, c’est vrai.

    Vous savez, je voudrais savoir ce que je m’apprête à mettre dans mon corps et que cela a été testé. Tous les modèles existants ne reposent donc pas sur des preuves solides.

    Speaker 2 (04:40)
    Absolument pas.

    Si vous pensez à Orbit, nous discuterons du fait que je pense que dans certaines communautés, dans certains pays, il fonctionne très bien, il est très populaire, en particulier aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, et vous venez d’être présenté en Norvège, je suppose qu’en Irlande, il y a quelques bureaux que je connais qui l’apprécient vraiment. Y a-t-il des endroits où vous pensez que c’est plus nécessaire ?

    Ensuite, d’autres

    Speaker 1 (05:03)
    Je pense que les États-Unis en ont besoin parce que, historiquement, ils ont utilisé d’autres méthodes qui ne sont pas fondées sur des preuves, qui sont endémiques et qui sont en quelque sorte ancrées dans l’ADN de leur mode de fonctionnement. Et je pense que ce véhicule est en train de se retourner lentement. Mais si vous utilisez la technique A depuis 60 ou 70 ans et qu’il s’agit de l’approche la plus efficace, vous ne pouvez pas vous permettre d’en faire autant.

    Je pense qu’il est difficile de convaincre les gens de l’importance de ce modèle, simplement parce qu’il existe depuis longtemps. Je pense qu’il est difficile de convaincre les gens de ce message. Cela dit, nous travaillons avec le procureur de l’État de Californie, un homme charmant appelé Vern Pearson, qui est très sensible à cette question. Nous nous rendons sur place chaque année et nous organisons des formations. Ils essaient d’étendre cette activité à l’ensemble de la région. Et, vous savez, c’est, c’est en train de se transformer lentement au point que je pense qu’il y aura très peu d’activités de formation.

    de ces autres techniques utilisées dans l’État de Californie, au moins. Nous travaillons également avec le Federal Law Enforcement Training Center (FLETC). Ils sont très réactifs et mon expérience aux États-Unis avec le HIG, High Valley Detainee Derogation Group, est assez positive. Ils sont sceptiques à juste titre, mais ils sont très réceptifs.

    Speaker 2 (06:14)
    pour vous demander, parce que vous voyagez aussi beaucoup à travers le monde. Je me disais simplement qu’il y a peut-être une question culturelle sous-jacente ici qui est au-delà ou qui n’est pas nécessairement liée à des entretiens plus poussés, est-ce que nous prenons des leçons de ce pays ou non ? Qui êtes-vous pour me donner des leçons ?

    Speaker 1 (06:31)
    Peut-être, oui, peut-être. En fait, nous ne rencontrons pas vraiment cela lorsque nous nous rendons dans d’autres pays. J’ai été surprise de voir à quel point les gens sont réceptifs. Il peut y avoir un peu de résistance. Je ne peux pas citer de noms, n’est-ce pas ? Je me souviens d’un groupe militaire avec lequel nous étions, il y a quelques années, et je me souviens d’être entré dans la pièce, et je me suis dit, mon Dieu, ça va être un cauchemar. Ils étaient une trentaine, tous tatoués, les bras croisés, et on pouvait voir des gens très expérimentés.

    Et tout à fait raisonnablement, ils regardaient un psychologue barbu et se disaient : « Est-ce qu’il sait ? C’est assez juste, vous savez. Mais nous avons renversé la situation assez rapidement en parlant de ce dont nous étions en train de parler, en étant respectueux et en permettant à la discussion de s’exprimer et bla, bla, bla. Je n’ai trouvé cela nulle part. J’ai trouvé un scepticisme sain, mais globalement une réceptivité. Mais pour en revenir à votre remarque sur PEACE et PACE, je pense qu’au Royaume-Uni,

    La faiblesse de nos agents en matière d’interrogatoire réside dans le manque de persévérance, de rigueur et de questions justes et impartiales, mais fermes. Je pense qu’il y a un peu de cela, qu’il s’agisse d’un retour de balancier de PACE où il y a une sorte de réticence à, vous savez, sonder un peu plus, peu importe ce que c’est, je ne sais pas. Mais il est certain que je constate que certains de nos officiers britanniques posent une question et qu’ils vont

    Je pense que si la personne a donné une réponse incomplète, vous avez le droit de l’explorer un peu ou s’il y a une divergence dans ce qui a été dit, cela n’a pas de sens, vous avez dit ceci, mais d’un autre côté, nous avons ceci. s’il y a une divergence dans ce qui a été dit, cela n’a pas de sens, vous avez dit ceci, mais d’un autre côté, nous avons cela. Je pense donc qu’il y a un peu d’hésitation dans certaines de nos forces de l’ordre britanniques et je ne sais pas si cela est associé à PEACE.

    Je ne peux pas le dire, mais il y a certainement cet élément.

    Speaker 2 (08:17)
    La raison pour laquelle je vous ai posé cette question culturelle, c’est que vous êtes Asbjørn Rachlew, un ami à nous deux. Nous faisions de la formation à Beyrouth, financée en partie par l’Union européenne. Deux hauts fonctionnaires sont donc venus inspecter cette salle de formation pour s’assurer que l’argent était dépensé comme prévu. Il s’agissait d’un juge allemand et d’un ancien juge français de la Cour suprême.

    Au début, ils observaient de loin et étaient un peu réservés. Mais au fil des jours, ils se sont de plus en plus impliqués et se sont montrés enthousiastes. Je me suis dit que ça avait l’air vraiment bien. Et puis nous sommes allés dîner et ils étaient tellement, ils étaient tous dans le coup, oh, c’est vraiment bon. Après quelques verres de vin, j’ai dit :  » N’est-ce pas ?

    N’est-ce pas fascinant ? Nous sommes ici à Beyrouth. Le juge allemand et le juge français sont fascinés par ce que nous mettons en œuvre ici à Beyrouth. Et ce n’est le cas dans aucun de vos pays. Dans le taxi qui nous ramène à l’hôtel,

    Je pense que c’est un Allemand qui a dit : « Ivar, vous savez sûrement pourquoi. Vous devez savoir pourquoi il n’a été adopté ni en France ni en Allemagne. a dit, non, aidez-moi.

    Speaker 1 (09:28)
    britannique.

    C’est une bonne chose.

    Speaker 2 (09:29)
    Wah agwin, c’est même un taux

    Speaker 1 (09:31)
    Je vais vous raconter une autre histoire. Non pas qu’il s’agisse d’une interview pertinente, mais nous avons développé un outil pour étudier la gestion des ressources dans les affaires d’images indécentes. Comme vous le savez, il y a tellement d’individus qui téléchargent, distribuent ou possèdent des images indécentes au Royaume-Uni et partout ailleurs qu’il est impossible d’enquêter sur chacun d’entre eux. Vous devez donc enquêter sur ceux qui vous semblent les plus probables.

    impliqué dans un délinquant de contact également. Nous aimerions tous les prendre, mais nous ne pouvons pas. Nous devons nous concentrer sur ceux qui sont réellement des délinquants de contact. Quoi qu’il en soit, pendant de nombreuses années, nous avons développé un outil qui a vu le jour dans le Kent. Je travaillais avec un officier de police, Matthew Long, un homme charmant. Il s’est retiré de la protection de l’enfance, mais il est monté en grade au sein de la NCA. C’est un homme charmant, qui a fait son doctorat avec moi. Quoi qu’il en soit, pendant de nombreuses années, nous avons développé cet outil et il était très bon. Il était très précis. Il permettait d’identifier correctement les individus qui étaient beaucoup plus susceptibles d’être des délinquants de contact.

    tout en identifiant correctement les personnes qui ne sont pas susceptibles d’être contactées par les vendeurs. Nous avons ensuite réalisé un grand projet. Lorsque nous étions dans l’Union européenne, nous avons été financés par Fighting International. Nous avons reçu des fonds suffisants pour étudier la question en Estonie, en Espagne et dans d’autres pays. Certains d’entre vous connaissent peut-être les travaux de Hofstede sur la variabilité culturelle. La question a été posée,

    dans ces différents pays, peut-être que les pédophiles sont différents, vous savez, donc il peut y avoir des différences entre le Royaume-Uni et l’Estonie et ce désespoir. J’ai dit : « Non, vous gaspillez votre argent. L’outil sera le même où que nous allions. Je vous garantis que l’outil sera le même. Quoi qu’il en soit, nous avons obtenu des données de l’Estonie et de tous ces autres pays. Et sans surprise, l’outil est à peu près exactement le même. Il y a de minuscules variations. Mais chaque pays voulait qu’il soit appelé. Vous savez,

    ERAT si c’était en Estonie ou SPERAT si c’était en Espagne ou FERAT si c’était en France parce qu’ils voulaient être propriétaires de leur propre outil. Je pense donc qu’il y a un peu de politique et vous savez, peu importe, mais en tant que scientifique, vous ne vous en souciez pas, c’est comme ça. C’est comme avec l’affaire Orbit. Ce n’est pas que nous avons fait des études sur la façon de parler aux enfants victimes d’abus sexuels en Corée du Sud. Le modèle est le même.

    honnêteté, empathie, autonomie, évocation, intérêt pour les valeurs, les pensées et les croyances. Les formes de résistance ou de difficulté peuvent être différentes, comme l’embarras, la honte et la peur. Mais si vous vous adressez aux gens de manière appropriée, si vous êtes persistant, patient, capable d’être polyvalent, authentique, intéressé, à l’écoute, vous obtiendrez davantage d’informations.

    Speaker 2 (11:53)
    Absolument. Je suppose que le seuil à partir duquel on peut parler d’injustice est un peu différent. En Angleterre, vous ne pouvez pas poser une question deux fois. Au Vietnam, ils sont heureux que vous les battiez, mais vous ne les battez pas si fort.

    Speaker 1 (11:59)
    Que voulez-vous dire ?

    Nous en avons parlé pendant la pause, l’idée de poser une question deux fois. Je suis d’accord. Je ne pense pas que vous puissiez poser deux fois la même question. Mais je pense que ce que nous faisons, et j’en parlais il y a une minute au Royaume-Uni, c’est que nous sommes réticents à poser une question à laquelle il n’a pas été répondu. Et je ne le ferais pas. Si vous me disiez quelque chose maintenant et que je ne comprenais pas ce que vous avez dit, ce n’est pas parce que vous êtes trompeur, mais je voudrais en savoir plus. Trompeur. Et vous ne penseriez pas que je suis oppressif en le demandant. Si je vous posais toujours la même question, ce serait oppressif.

    Mais si je n’ai pas exploré correctement ce que vous avez dit dans un esprit de curiosité et d’intérêt, alors je pense que c’est tout à fait normal. Oui, c’est vrai. Oui, c’est vrai.

    Speaker 2 (12:42)
    Respect.

    vous vous êtes très tôt engagé avec des praticiens dans votre recherche, ce qui est quelque chose qui vous accompagne encore en tant que chercheur, que vous avez une relation très étroite et de confiance avec les praticiens.

    Speaker 1 (12:56)
    Dieu, 1991 Je crois que j’ai obtenu mon diplôme de premier cycle. Est-ce exact ? Quoi qu’il en soit, c’était à l’époque de la sortie du Silence des agneaux.

    et tous les jeunes branchés voulaient devenir profileurs de délinquants. J’ai travaillé avec David Cantor, un homme intéressant. Nous n’y reviendrons pas. Pendant quelques années, j’étais à l’université de Surrey et tous les jeunes branchés voulaient devenir profileurs de délinquants. J’ai commencé à me pencher sur la question et je me suis rendu compte que la plupart de ces études n’étaient que des conneries. Je sortais de trois ans d’études universitaires, d’une adhésion rigoureuse aux méthodes scientifiques et de l’arrivée sur les lieux d’un crime de gens qui se promenaient et qui disaient : « Réfléchissez »,

    C’est un postier qui déteste sa mère ou je ne sais quelle autre connerie. David, béni soit-il, est arrivé alors que j’étais encore étudiante en master, et lui a donné une énorme pile de documents. C’est ce qui a développé mon intérêt pour les entretiens et la prise de décision. Il s’agissait d’une pile de documents de cette taille. Et je n’étais qu’un étudiant en master. J’étais beaucoup plus jeune que lui. Il m’a dit qu’il s’agissait d’une opération d’infiltration et qu’il y avait tout ce qu’il fallait.

    Chaque lettre, chaque appel téléphonique et chaque rencontre entre un agent secret appelé Lizzie James et la cible, Colin Stagg. Et ce, dans le sillage du meurtre de Rachel Nichell, dont la plupart d’entre vous sont bien trop jeunes pour se souvenir, assassinée à Wimbledon Common sous les yeux de son fils de trois ans. Il s’agissait d’une affaire de meurtre horrible. Un psychologue, prétendument spécialiste du profilage des délinquants, avait établi un profil très ambigu et vague, qui aurait pu correspondre à n’importe qui.

    Colin Stagg a été arrêté pour cette affaire, il a été interrogé de manière approfondie et une opération d’infiltration a été mise en place dans le cadre de laquelle une femme de 30 ans a été infiltrée sous le nom de code de Lizzie James qui, en gros, et c’est une version très courte de l’histoire, a développé une relation avec Colin Stagg et s’est en quelque sorte offerte à lui s’il avouait ce délit, ce qu’il n’a en fait jamais fait.

    Speaker 2 (14:46)
    Parce que

    qu’il était assez homme pour elle.

    Speaker 1 (14:48)
    Oui, exactement. J’ai donc analysé toute cette opération d’infiltration et j’en ai été consterné. Elle était clairement coercitive, corrompue, avec tous les biais de confirmation auxquels on peut s’attendre. Le profil était faux. Quoi qu’il en soit, l’affaire n’a jamais été portée devant les tribunaux. Elle a été out of the voire d’erre par le juge en chef Ognor, qui l’a qualifiée de conduite la plus grossière et d’enquête policière trop zélée.

    Ce qui était intéressant, c’est que du point de vue de la prise de décision, il y avait de tout. C’était du genre, voici le type que nous pensons qu’il est. Et nous chercherons toutes les preuves pour le confirmer. Et l’entretien était mauvais. Et vous pouviez clairement démontrer statistiquement que ce type était dirigé, clairement dirigé. Et mon début de carrière a été orienté, j’ai eu une

    Je me suis rendu compte que je m’étais fait un nom lorsque j’ai plaidé dans diverses affaires judiciaires et que, dans l’ouest de York, on m’a dit : « Vous savez comment on vous appelle, vous ? J’ai répondu que non. Ils m’ont dit qu’on vous appelait l’homme à la hache de guerre. Et j’ai demandé ce que cela signifiait. Parce qu’on vous fait intervenir lorsqu’un tas de faux psychologues ont inventé un tas de conneries et on vous fait intervenir pour détruire, redresser ces théories douteuses. Et c’est ce que j’ai fait au début des années 90.

    Ce fut une bonne expérience, car elle m’a fait prendre conscience de la rigueur dont il faut faire preuve si l’on veut contribuer à quelque chose de significatif et de pratique et aider la police. Il vaut mieux que ce soit ce que vous dites que c’est. Et malheureusement, en psychologie, les études expérimentales sont censées être bonnes. Comme nous le savons tous, la psychologie a fait l’objet d’un grand débat il y a quelque temps sur ses mérites, son applicabilité et sa reproductibilité.

    Au début des années 90, une grande partie de mes recherches visait à disséquer les problèmes posés par d’autres théories. Je ne voulais pas devenir un profileur de délinquants, mais cela m’intéressait. Mais je me suis vite rendu compte que je venais d’obtenir un diplôme à l’University College de Londres, qui était très rigoureux. Et qu’il y avait toutes ces choses bidon qui se passaient. Mais c’était au début des années 90.

    Speaker 2 (16:43)
    Oui, exactement. J’ai eu la chance de déjeuner avec David, parce que je me demandais alors s’il était possible pour moi, en tant qu’officier de police norvégien, de faire le Master, et nous avons appris qu’il voulait…

    Speaker 1 (16:54)
    .

    Speaker 2 (16:58)
    un avertisseur de ce que l’on attendrait de nous s’ils investissaient dans le maître. Et il a dit, je me souviens qu’il a dit quelque chose comme ça. Souvenez-vous, les gars, ce que vos patrons veulent que vous rameniez, c’est une belle valise bien rangée. Et à l’intérieur, il y a un gros bouton vert « qui l’a fait ». Et il m’a dit : « Sachez que ce n’est pas ce que je vais vous donner ». J’ai dit, eh bien, où allez-vous nous donner alors ? Et il m’a répondu,

    Eh bien, je pense que ce que nous pouvons vous offrir, c’est de vous aider à faire en sorte qu’au fil du temps, vous aidiez la police norvégienne à réfléchir différemment à ses problèmes. Je pense que c’était un très bon conseil.

    Speaker 1 (17:36)
    C’est un esprit brillant qui a créé un nouveau domaine de la psychologie, la psychologie d’investigation, qui n’existait pas auparavant. Il a apporté de nouvelles idées à ce domaine et il y a eu des progrès, comme vous le savez, dans le domaine du profilage. Il y a maintenant des études qui peuvent nous aider avec le profilage géographique, il y a la gestion des risques et David est un personnage maladroit, mais je le respecte et je l’admire.

    vous savez

    Speaker 2 (18:01)
    Je suis personnellement très reconnaissant de ses encouragements et de la chaleur qu’il m’a apportée pendant ce temps. Je me souviens aussi d’une autre chose que vous avez dite, vous avez fait cette recherche sur le profilage des délinquants et le retour à la prise de décision. Je me souviens de ce que David a dit : « Quelle est l’alternative si le profilage des délinquants ne fonctionne pas, que devriez-vous faire à la place ? Et il a répondu : une meilleure réflexion.

    Vous devez absolument vous améliorer dans ce que vous faites. Et parce qu’en général, vous supervisez des choses assez évidentes et les cas que nous examinons, il y a des informations évidentes que vous supervisez ou que vous avez perdues ou que vous n’avez pas traitées ou… Donc c’était l’autre chose, savoir, renforcer la façon dont vous pensez. Je crois que vous avez également écrit cela, vous et lui, dans un document de recherche.

    pour l’administration centrale. Je ne vais pas vous citer, mais je pense que c’était vers la fin des années 90, 1998, 1999. La raison pour laquelle je m’en souviens si bien est que vous avez dit : « Je fais des recherches sur la prise de décision avec mes brillants superviseurs, Per Anders, Gunnar Öhl et Karl Ask à l’université de Göteborg, avec qui vous travailliez à l’époque. Je me suis dit que nous avions besoin d’un modèle.

    pour savoir comment penser en tant que détective, tout comme le modèle PEACE ou l’orbite, que vous devez disposer d’une sorte de système pour vous aider. Qu’allez-vous faire alors ? Eh bien, c’est une question assez générique. C’est une citation tirée de l’un de vos rapports qui m’a donné cette idée. Quel pourrait être ce point de départ ? B. Et je pense que c’est un peu comme ça.

    Une bonne réflexion se caractérise par une recherche approfondie d’une alternative sans privilégier celle qui est déjà présente à l’esprit.

    Speaker 1 (19:44)
    Cool, vraiment bien.

    Speaker 2 (19:46)
    Il y a un nom complet dessus.

    Speaker 1 (19:47)
    Je suis très impressionné par cela. Ai-je écrit ? Vous avez une bien meilleure mémoire de mon passé que moi.

    Speaker 2 (19:52)
    Je dois dire, Laurence, que je suis très reconnaissant pour cette phrase car il y a quelques détectives norvégiens de premier plan dans la salle. Je pense qu’ils peuvent également témoigner que cela est devenu une sorte de pièce maîtresse de la partie décisionnelle dans la version norvégienne de la formation PEACE. Il s’agit donc d’identifier activement ces explications alternatives des preuves, des histoires différentes correspondant aux mêmes preuves ?

    Et pouvons-nous les identifier activement lors de l’entretien ? Pouvons-nous l’exclure activement ou remplacer le soupçon ? Où trouvez-vous plus, vous savez, d’inférences vers la meilleure explication ? Quelle est l’explication qui correspond le mieux aux preuves disponibles ? Cet aspect est donc devenu très important pour la Norvège, et probablement plus important que le modèle d’entretien lui-même.

    Speaker 1 (20:34)
    Eh bien, comme vous le savez, vous développez ce travail et comme vous le savez, il y a un grand intérêt pour la prise de décision. Je pense que le seul psychologue à avoir reçu le prix Nobel de la paix est Dan Kahneman. Et curieusement, ce n’est pas pour ses travaux sur la prise de décision, mais pour l’ensemble de l’économie. Mais vous savez, tous les travaux de Kahneman et Tversky sur le biais de confirmation, l’heuristique, et cetera, et cetera, sont de bonnes choses. Et vous vous en serez inspiré dans votre thèse. Donc, mais écoutez, je veux dire,

    Ce qui m’intéressait au début, parce que ça avait l’air sexy, c’était ce qui se passait dans l’esprit du criminel. C’est de cela qu’il s’agissait au début des années 90. Mais vous vous êtes vite rendu compte, ou je me suis rendu compte, que je pense que vous pouvez apporter une plus grande contribution si vous comprenez ce qui se passe dans l’esprit du policier. La façon dont ils pensent, la façon dont ils recueillent les informations, voilà ce qui est le plus important à bien des égards. Et ces deux éléments combinés peuvent être soit très mal faits, soit très bien faits.

    Si un policier à l’esprit ouvert se rend à un entretien et interroge correctement, il obtiendra un résultat. Si vous avez un policier à l’esprit fermé qui utilise des préjugés de confirmation et des techniques coercitives, il obtiendra ce qu’il a toujours pensé qu’il obtiendrait au départ. Mais vous savez, ce n’est pas une situation facile à vivre, n’est-ce pas ?

    Speaker 2 (21:37)
    Définitivement,

    Vous vous êtes donc rendu seul à Göteborg et avez passé deux jours avec moi, Per Anders et Carl pour déterminer comment procéder. Pouvons-nous réellement comparer les prises de décision ? Je voulais en effet comparer les détectives anglais et norvégiens. Il est en fait impossible de comparer une bonne prise de décision d’un secteur à l’autre, d’un pays à l’autre, d’une juridiction à l’autre.

    Speaker 1 (22:28)
    Et étaient-ils très différents ?

    Speaker 2 (22:30)
    Ils l’étaient,

    Je me souviens de la première information selon laquelle vous devriez faire cela dans la, la, dans la, dans la suite hydroélectrique. Et je me suis dit que ce serait un avantage pour les Britanniques, parce qu’ils en ont l’habitude. Nous avons donc décidé de le faire à l’extérieur. Mais ce que nous avons découvert, c’est que Carl dans ces études que nous voulions qu’ils voient, pouvez-vous identifier les inclinaisons possibles ?

    une bonne réflexion. Vous avez donc dit : « C’est bien, Ivar, mais ne faites pas cela sans un étalon-or ». Ce n’est pas le nombre d’hypothèses qui compte, c’est leur qualité. C’est un autre bon conseil que j’ai reçu. Je n’aime pas, vous n’aimez pas la formulation ici, mais c’était un conseil très important. Ensuite, nous appliquons le processus Delfi pour identifier les…

    qu’un cas de personne peu enviable et nous sommes rapidement tombés d’accord sur le fait qu’il n’y en a que six. Il n’y a que six explications possibles à la disparition d’une personne. Et toutes ont des besoins d’enquête sous-jacents. Elles répondent donc à des besoins d’information. Nous leur avons donc également demandé de nous indiquer les mesures d’enquête à prendre. Et lorsque nous avons fait cela, les Britanniques ont obtenu une moyenne de 80 %

    l’étalon-or, tandis que les Norvégiens en avaient 41.

    Speaker 1 (23:49)
    Qu’est-ce que vous pensez que c’était ?

    Speaker 2 (23:50)
    Pas de formation, pas de retour d’information, pas de formation. Comme vous et moi. Ou très peu de formation. C’est pourquoi plus de formation en Angleterre, plus ils étaient en forme. Je pense, vous savez, qu’il faut rationaliser la raison pour laquelle vous faites cela. Il y a quelqu’un qui regarde par-dessus leur épaule dans le système d’accréditation. Vous savez que lorsque mon plan…

    Speaker 1 (23:51)
    Pas de train.

    Speaker 2 (24:09)
    a 24 heures, quelqu’un frappera à cette porte et viendra vérifier. Et si ce n’est pas bon, ils feront un rapport. Et si ce n’est pas bon après tant et tant d’heures, il n’y aura pas de jour où ils reviendront. Je pense que c’est surtout en Angleterre qu’il s’agit d’empêcher les autorités de dépenser de l’argent pour de mauvaises enquêtes, mais cela signifie aussi qu’elles, vous savez, nous…

    Speaker 1 (24:30)
    Do they

    Les officiers norvégiens sont peut-être moins exposés aux affaires ?

    Speaker 2 (24:35)
    Je serai évident. Donc, donc, donc, donc vous obtenez une plus grande exposition, mais il y a aussi le fait que si vous, et c’est tout à fait évident quand nous pouvons, je n’en ai pas fait l’hypothèse. pensait que la différence ne serait pas si grande, puis nous avons réalisé qu’il n’y en a pas.

    La certification n’est pas accessible, la recertification ou quoi que ce soit d’autre. Il y a donc, bien sûr, des Norvégiens qui se sont très bien débrouillés, mais aussi d’autres qui se sont très mal débrouillés. Nous nous sommes alors dit qu’il fallait un système. Il faut en fait une accréditation pour être un bon détective et il faut en quelque sorte se recycler et prouver à nouveau que l’on est toujours à la hauteur.

    C’est ce qui est ressorti de cette recherche. Il est intéressant de noter que la direction de la police norvégienne s’en est inspirée. Nous nous dirigeons donc lentement vers un système dans lequel vous devez suivre une formation avant d’obtenir un emploi et vous devez également obtenir ce type de…

    Speaker 1 (25:32)
    Are

    Mais vous avez de plus en plus de jeunes détectives ? Je pense qu’au Royaume-Uni, c’est la même chose : ils prennent en charge des affaires en raison des ressources, des finances et de tout ce qui s’ensuit. Les jeunes prennent en charge des affaires très médiatisées, sans nécessairement avoir assez d’expérience pour s’asseoir. Nous avons mené une étude sur les enquêtes de viols, qui s’est révélée très intéressante. L’une des manipulations que nous avons effectuées, c’était un type d’étude similaire. Nous avons donné à un…

    Dans le cas d’un scénario concernant une enquête sur un viol, nous avons élaboré un étalon-or de la même manière en examinant la qualité des décisions. Nous avons dit à la moitié du groupe : « Je suis vraiment désolé, mais vous êtes pressés par le temps aujourd’hui, vous allez donc devoir faire vite ». Même si nous leur avons accordé exactement le même temps qu’à l’autre groupe auquel nous n’avons pas dit cela. Ce qui est intéressant, c’est que certains enquêteurs enquêtaient sur des viols depuis plus de sept ans. Vous pouviez donc avoir un officier qui était détective depuis 10 ans.

    et a fait sept ans de viol. Un autre policier qui a été inspecteur pendant 20 ans et qui a consacré six ans au viol obtiendrait de moins bons résultats. C’est un peu comme un saut aléatoire, mais c’est un peu comme les études sur les personnes capables d’évaluer la qualité de la nourriture. Il existe en fait des études sur des personnes capables de regarder des porcs et de dire que ce sera un porc convenable à manger. Mais cela ne s’applique pas aux vaches.

    Cela peut sembler bizarre, mais je veux dire qu’il s’agit de connaissances spécifiques à un domaine. Exactement. Vous auriez donc pu vous occuper de personnes disparues. Exactement. Pendant 20 ans et six ans sur le viol, vous n’obtiendrez pas d’aussi bons résultats qu’une personne qui a passé huit ans sur le viol. Seulement, l’une des choses dont nous ne savons pas grand-chose, c’est quelle est la variation dans ces différents types d’enquêtes. Mais sept ans semblent être un facteur prédictif.

    Un autre prédicteur était le besoin de fermeture, qui est une différence individuelle liée à la tolérance à l’ambiguïté. Nous avons constaté que les personnes très décidées, mais également tolérantes à l’ambiguïté, avaient tendance à obtenir de bons résultats dans cette tâche. Par ailleurs, nous avons mesuré l’intelligence fluide, c’est-à-dire les matrices progressives de Raven, qui sont non numériques et non verbales, et qui ont trait à la manière dont les gens reconnaissent les schémas.

    Il s’agit donc d’un schéma, de la reconnaissance de schémas complexes dans l’information, de l’ouverture d’esprit, mais de l’esprit de décision, de beaucoup d’expérience. Par ailleurs, j’ai mentionné cette manipulation autour de la pression temporelle. Nous avons constaté que les personnes particulièrement douées pour prendre des décisions, lorsqu’elles étaient pressées par le temps, faisaient tout ce qu’elles avaient à faire et étaient capables d’éliminer les éléments redondants assez rapidement. Alors que les personnes qui avaient moins de sept ans,

    n’étaient pas très décisifs, ne toléraient pas l’ambiguïté et avaient une faible intelligence fluide, paniquaient simplement lorsqu’on leur disait qu’ils avaient moins de temps et ne faisaient pas toutes les choses essentielles. C’était donc très intéressant. En termes d’expérience, vous devez avoir un certain degré d’expérience. L’intelligence est un facteur prédictif et, bien sûr, la formation et l’exposition. c’est, enfin, l’autre, désolé, je m’égare. L’autre chose qui m’intéresse de plus en plus, c’est

    Comment faire progresser les gens dans la maîtrise d’une compétence technique complexe sans leur faire subir sept années de trempage ? Exactement. Vous avez mentionné Hydra. J’ai participé aux premiers jours d’Hydra, un grand projet d’apprentissage immersif basé sur des scénarios. Et c’était très bien. Mais je suis très intéressé par le concept de micro-apprentissage, l’apprentissage court, mais répétitif. C’est pourquoi..,

    Il y a quelque chose, il y a une littérature émergente et le micro-apprentissage qui pourrait être pertinent pour les entretiens, pourrait être pertinent pour la prise de décision. Comment amener les gens à acquérir une compétence technique complexe qui prend normalement beaucoup de temps ?

    Speaker 2 (29:04)
    Un peu de tennis chaque semaine au lieu d’une fois par an.

    Speaker 1 (29:06)
    Oui, exactement. Vous savez, si vous apprenez le tennis, est-ce que je passe huit heures avec vous, puis je vous interdis de recommencer pendant un an ? Ou est-ce que je m’assure que vous vous entraînez 10 minutes par jour tous les jours pendant trois semaines ?

    Speaker 2 (29:16)
    Pensez-vous, comme je l’ai dit, que la recherche sur les détectives britanniques et norvégiens spécialisés dans les homicides a montré, du moins suggéré, que la certification, que vous devez réellement faire quelque chose pour obtenir et conserver le certificat. Est-ce quelque chose que nous pourrions considérer comme l’entretien, mais aussi comme le monde de l’entretien ?

    Speaker 1 (29:32)
    dépend de la façon dont elle est certifiée.

    Speaker 2 (29:36)
    Exactement. Vous savez, vous pourriez probablement y penser. Vous savez, nous avons des systèmes d’accréditation pour toutes sortes de choses. L’entretien est un processus. L’entretien est un processus et certaines étapes ne doivent pas être ignorées.

    Speaker 1 (29:51)
    Oui, je veux dire, c’est comme tout, n’est-ce pas ? Vous voulez vous assurer que la mesure est une mesure juste de ce que vous savez qui améliore la performance. C’est comme, je veux dire, non pas que nous devions redevenir politiques, mais je veux dire, certains gouvernements, que je ne nommerai pas, ont conçu des mécanismes excessifs pour mesurer la performance. Et cela peut aussi être un problème.

    Ma réponse est donc que cela dépend de la métrique. Cela dépend de la mesure. Cela dépend de son caractère onéreux et de son intention. L’idée de mesurer est manifestement importante. L’idée de surveillance, de performance et de contrôle est importante. Mais encore une fois, pour en revenir à la prise de décision, j’ai certainement, eh bien, je veux dire, même en revenant aux choses dont nous parlions, l’intensité excessive des entretiens, vous voulez vous assurer que c’est proportionné, que c’est juste, que c’est réglementé et que ce n’est pas exagéré.

    Comme vous le savez, mes autres domaines d’intérêt sont la prise de décision en situation critique et l’inertie décisionnelle. Ainsi, dans les cas très médiatisés où toutes les options semblent mauvaises, la pire chose à faire est de ne rien faire, mais cela arrive fréquemment. Nous avons tous en tête d’innombrables exemples de prises de décision problématiques où les gens ont été trop lents à agir ou n’ont pas agi du tout. Et la recherche nous l’a appris.

    Speaker 2 (30:48)
    Merci

    Speaker 1 (31:03)
    qu’une partie de cela est liée à la perception de la responsabilité d’une mauvaise décision. Et donc, vous savez, j’ai une option cataclysmique et une mauvaise option, mais je ne veux pas être responsable de l’une ou de l’autre, alors je ne fais rien. En fait, la mauvaise option est meilleure que l’option cataclysmique. Alors, désolé, je divague un peu, mais oui, je pense que la certification est une bonne idée, le degré d’examen, tant qu’il s’agit d’une mesure juste et non d’une mesure excessive.

    Speaker 2 (31:26)
    Je pense que Davidhorn nous a accordé cet entretien et que la technologie peut également jouer un rôle. Si vous voulez tester et certifier des personnes, vous devez être fiable, testable et cohérent. La technologie peut jouer un rôle à cet égard, si nous pouvons documenter cette compétence et la tester de manière cohérente.

    et il s’agit probablement d’un futur pour voir s’il peut être aussi efficace, vous savez.

    Speaker 1 (31:53)
    Je veux dire que tout ce qui peut aider à observer les détails de ce qui se passe dans la salle d’interview et vous savez que nous avons tous regardé une présentation tout à l’heure sur la transcription et la traduction et la technologie pour aider à observer tout cela doit évidemment être utile.

    Speaker 2 (32:07)
    Évidemment, et je suppose que vous n’auriez pas pu faire vos recherches sur Orbit sans les enregistrements, n’est-ce pas ?

    Speaker 1 (32:12)
    Extrêmement difficile. Extrêmement difficile. Presque tout notre matériel était audiovisuel. Certains n’étaient que des enregistrements. Je ne pense pas qu’il n’y ait eu que des transcriptions. Je pense que tout était au moins audio. Oui, c’est vrai.

    Speaker 2 (32:23)
    Je pense vraiment, nous en parlons aussi au sommet, que l’IA peut nous aider. Je pense qu’une partie de l’inertie décisionnelle que vous constatez dans vos recherches sur la prise de décision critique est également…

    entrave massivement les entretiens. Les intervieweurs ne savent pas quoi demander. Ils ne suivent pas. Ils ne sont pas en mesure de comprendre ce que cela signifie. Dans mon cas, en ce moment. Vous pouvez leur enseigner autant de techniques d’entretien que vous le souhaitez. Mais s’ils ne savent pas ce qu’ils veulent savoir, comment sauront-ils quoi demander ? Ils commencent alors à tourner en rond et à ennuyer le suspect,

    Speaker 1 (32:38)
    est aussi était.

    Speaker 2 (33:02)
    Fuck up the intro.

    Intervenant 1 (33:03)
    Eh bien, tout ce qui peut contribuer à réduire la charge cognitive sera extrêmement utile. Børge et moi en avons parlé. Toute technologie qui peut aider à organiser l’information ou à vous donner un petit coup de pouce ou à la visualiser d’une manière importante ou simplement vous donner accès à quelque chose qui sera plus rapide, tout cela sera certainement utile. Je veux dire par là que nous travaillons un peu, sans vouloir m’écarter d’un autre domaine, mais nous travaillons avec la DARPA.

    sur l’utilisation de l’IA dans le triage médical et les incidents impliquant un grand nombre de victimes. Vous savez, lorsqu’un hôpital est débordé à la suite d’une fusillade, à quel moment doit-on transférer l’autonomie à un système ? Vous savez, en examinant tout cela, je pense que c’est important, mais quiconque a été impliqué dans l’IA, que ce soit en tant qu’éthicien, juriste ou psychologue, sait que l’une des choses importantes est qu’il faut garder l’humain dans la boucle quelque part, parce que ce que l’on ne peut pas faire, c’est de ne pas le faire.

    Ce qui met les gens mal à l’aise, c’est qu’ils ne savent pas ce que fait l’IA au moment où elle le fait. Ainsi, lorsque nous avons parlé aux chirurgiens de l’IA dans le contexte des accidents de masse, ils nous ont répondu qu’ils étaient tout à fait favorables à l’IA si elle pouvait nous soulager et si un chirurgien pouvait nous aider. Mais nous voulons savoir pourquoi elle procède à un tel triage, ce qui est parfaitement raisonnable. Exactement. Les entretiens avec l’IA sont donc très intéressants. J’ai joué avec différents chatbots pour voir si je pouvais leur mentir avec succès.

    Je ne citerai pas de noms en particulier. Il y en a un qui m’a vraiment impressionné. Je peux le dire, n’est-ce pas ? L’inflexion. Quelqu’un a-t-il essayé l’inflexion ? L’avez-vous essayée ? C’est très impressionnant. En fait, je me suis sentie mal à l’aise d’y renoncer. Mais ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de ceux que j’ai essayés ont essayé de prétendre qu’ils étaient humains, alors que je savais qu’ils ne l’étaient pas. Et j’ai dit,

    Désolé, j’ai changé d’avis, vous pouvez couper cette partie. Mais je discutais avec l’un d’entre eux et il m’a dit : « Oh, bonjour Laurence, qu’est-ce qui vous intéresse ? J’ai répondu que j’aimais bien les œuvres d’art. Ils m’ont répondu : « Oh, vraiment ? Et j’ai dit, oui. Et j’ai dit, vous aimez les œuvres d’art ? Et ils ont dit, oui, j’aime bien Picasso. Je me suis dit que c’était des conneries. Vous n’avez jamais vu de Picasso. Je leur ai demandé où ils avaient vu un Picasso. Oh, je n’en ai pas vu. Il essayait de faire ce que les intervieweurs font mal, c’est-à-dire être congruent avec moi et comme moi. Mais celui de l’inflexion ne m’a pas menti. Il a reconnu qu’il s’agissait d’un robot.

    et c’était direct, ça disait que je n’avais jamais vu d’art de ma vie, que je ne pouvais pas vous dire de quoi il s’agissait. Je me suis dit que je pouvais vivre avec ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Du point de vue de l’entretien, j’ai trouvé que c’était racontable, parce qu’il n’essayait pas de…

    Speaker 2 (35:19)
    en quelque sorte des conneries, oui ?

    Speaker 1 (35:20)
    Et c’était une très bonne métaphore. J’ai dit, bon, nous parlons depuis environ une heure maintenant. J’ai dit, si j’étais un animal, qu’est-ce que je serais ? Il m’a répondu que c’était un animal et m’a donné une bonne description de la raison. J’ai trouvé cela très intelligent. Et cela semblait rationnel par rapport à ce que j’ai, je sais que nous sommes en train de dévier de notre route. Quel animal était-ce ? La pieuvre. Vous avez donc vos tentacules sur beaucoup de choses et vous glissez dans tous les sens et vous êtes assez mercurien, ce que je fais maintenant, je suppose. Mais je…

    Mais c’était une métaphore inventive et imaginative à laquelle je pouvais m’identifier. Quoi qu’il en soit, nous nous éloignons de PEACE. Je veux dire, en termes d’entretien avec l’IA, je suppose que nous y arriverons à un moment ou à un autre. Parce qu’elle ne se fatiguera jamais. Je sais, deux choses qui vont arriver aux intervieweurs, je suis maintenant fatigué.

    Speaker 2 (36:00)
    Et est-ce que, dernière question, est-ce que vous pensez, Laurence, qu’un jour, les robots ou l’IA remplaceront l’intervieweur humain ?

    Speaker 1 (36:08)
    C’est tout à fait concevable. Je veux dire, même si vous pensez à l’empathie cognitive, vous savez, si vous, si j’interviewe une jeune femme de 19 ans qui est allée en Syrie et a vécu cette expérience et que j’ai, que j’ai une connaissance limitée de cette expérience, une IA pourrait potentiellement connaître toutes les routes que cette personne a pu emprunter. J’aurai donc des connaissances beaucoup plus riches et plus denses que moi.

    Donc, en termes de connaissances, il l’aura, il ne se fatiguera pas comme je le ferais avec l’un ou l’autre. Donc je ne sais pas, potentiellement.

    Speaker 2 (36:42)
    Comme vous l’avez dit plus tôt, techniquement, un robot peut probablement piloter un avion de manière plus sûre qu’un pilote humain.

    Speaker 1 (36:51)
    Presque certainement,

    Speaker 2 (36:52)
    Il se peut donc que ce soit la même chose.

    Speaker 1 (36:54)
    Potentiellement,

    Speaker 2 (36:55)
    Merci beaucoup, Professeur Laurence Alison.

    En savoir plus

    mars 20, 2025
  • La naissance de Barnahus : Comment l’Islande a révolutionné la protection de l’enfance

    La naissance de Barnahus : Comment l’Islande a révolutionné la protection de l’enfance
    Le créateur de Barnahus, Bragi-Gudbrandsson, dans le podcast de Davidhorn

    La naissance de Barnahus : Comment l’Islande a révolutionné la protection de l’enfance

    Derrière la conversation

    Dans un récent épisode de l’émission« Beyond a Reasonable Doubt« , l’animateur Ivar Fahsing a rencontré Bragi Guðbrandsson à Reykjavik pour discuter de l’une des innovations les plus importantes dans le domaine des services de protection de l’enfance. Leur conversation a révélé l’histoire fascinante de la façon dont un petit pays nordique a été le pionnier d’un modèle qui allait transformer la façon dont l’Europe traite les cas de maltraitance d’enfants.

    Résumé

    • Un système en crise : Au milieu des années 1990, l’Islande a découvert que son système de protection de l’enfance était gravement fragmenté entre 180 comités locaux, que les enfants étaient soumis à de multiples entretiens et qu’ils étaient de nouveau traumatisés par la procédure judiciaire, d’où la nécessité d’un changement systémique.
    • Une solution révolutionnaire : Bragi Guðbrandsson a développé Barnahus (« Maison des enfants »), un concept révolutionnaire qui a réuni tous les services de protection de l’enfance sous un même toit, offrant un environnement adapté aux enfants pour les entretiens médico-légaux, les examens médicaux et les thérapies, malgré la résistance initiale des professionnels de la médecine et de la justice.
    • Impact international : Le modèle Barnahus s’est depuis étendu à 28 États européens, chaque pays l’adaptant à son cadre culturel et juridique spécifique tout en conservant son principe fondamental de protection centrée sur l’enfant, démontrant ainsi qu’un changement systémique fondamental peut conduire à de meilleurs résultats pour les enfants vulnérables.
    En savoir plus

    Un système en crise

    Au milieu des années 1990, l’Islande a été confrontée à une révélation surprenante. Une étude révolutionnaire a montré que les abus sexuels sur les enfants étaient bien plus répandus que ce que l’on avait imaginé. Le système censé protéger ces enfants vulnérables était fragmenté entre 180 comités locaux, dont beaucoup desservaient des populations de moins de 300 personnes. Les enfants étaient interrogés à de multiples reprises, confrontés à leurs agresseurs présumés devant les tribunaux et subissaient un nouveau traumatisme profond dans le cadre du processus même qui était censé les aider.

    La vision du changement

    C’est là qu’entre en scène Bragi Guðbrandsson, qui deviendra l’architecte de l’une des plus importantes réformes des services de protection de l’enfance.

    « Nous avions plus de 100 cas par an traités dans différents secteurs – protection de l’enfance, police, profession médicale – mais le système était totalement incapable de traiter ces cas », explique M. Guðbrandsson. La recherche a révélé un manque inquiétant de collaboration entre les agences, l’absence de lignes directrices professionnelles et le fait que les enfants étaient soumis à des interrogatoires répétés.

    Construction de la maison des enfants

    La solution ? Barnahus – littéralement « Maison des enfants » – un concept révolutionnaire qui regroupe tous les services sous un même toit. Mais la création de ce havre de paix pour les enfants vulnérables n’a pas été sans difficultés. La profession médicale s’y est d’abord opposée, préférant effectuer les examens dans les hôpitaux. La communauté juridique s’inquiétait de la neutralité, arguant que les palais de justice étaient des lieux plus appropriés pour recueillir les témoignages.

    Faire ses preuves

    Pourtant, la vision de Guðbrandsson a perduré. En créant un environnement accueillant pour les enfants, où les entretiens médico-légaux, les examens médicaux et les thérapies peuvent avoir lieu, Barnahus a considérablement amélioré l’expérience des enfants et la qualité des preuves recueillies.

    L’impact a été immédiat et mesurable. Les recherches comparant les expériences des enfants dans les palais de justice et dans les Barnahus ont montré des différences frappantes. Alors que les enfants rencontrent souvent leurs agresseurs présumés dans les ascenseurs ou les couloirs des palais de justice, les Barnahus offrent un environnement sûr et non intimidant qui permet aux enfants de mieux partager leur expérience.

    Un modèle qui a traversé les frontières

    Ce qui a commencé en Islande s’est maintenant répandu dans toute l’Europe, 28 États ayant adopté le modèle. Mais ce qui est peut-être le plus fascinant, c’est l’évolution de Barnahus. Comme le souligne Guðbrandsson, « Barnahus n’est pas une recette pour l’atelier de cuisine du futur. Barnahus contient plutôt les ingrédients nécessaires pour créer quelque chose qui correspond à votre culture, à votre cadre juridique et à vos traditions professionnelles ».

    S’adapter aux besoins locaux

    Cette flexibilité a été la clé de son succès. Chaque pays a adapté le modèle à son propre contexte juridique et culturel, tout en conservant le principe de base : placer les besoins des enfants au centre du processus.

    Un héritage de changement

    La diffusion de Barnahus dans toute l’Europe représenteplus que l’adoption d’un nouveau système : elle représente un changement fondamental dans la manière dont nous envisageons la protection des enfants vulnérables. Elle montre que lorsque nous donnons la priorité à l’expérience de ceux que nous essayons d’aider, nous obtenons souvent de meilleurs résultats pour toutes les personnes concernées.

    Du premier centre à Reykjavik à des dizaines d’autres dans toute l’Europe, Barnahus témoigne de ce qui peut être réalisé lorsque nous sommes prêts à repenser fondamentalement nos systèmes établis. Il nous rappelle que, parfois, les solutions les plus efficaces ne proviennent pas d’améliorations progressives des processus existants, mais de l’audace d’imaginer une approche entièrement nouvelle.

    Produits apparentés

    • Enregistreur fixe d’entretiens policiers HD

      Enregistreur HD fixe pour les salles d’interrogatoire de haute sécurité.

    • Enregistreur portable d’entretiens policiers

      Enregistreur d’entretien léger, conforme à la norme PACE, pour tout type d’environnement.

    • Capture – Enregistrement d’entretiens mobiles

      Enregistreur d’application mobile pour capturer des preuves en déplacement.

    • Logiciel Ark – Gestion d’entretiens policiers et preuves numériques

      Recevoir, contrôler et conserver les preuves tout au long de leur durée de vie.

    février 17, 2025
1 2 3 … 6
Page suivante
Davidhorn

ROYAUME-UNI : +44 (0)1582 490300

Autres régions : +47 370 76 460

Ventes et technique :
sales@davidhorn.com

Support :
support@davidhorn.com

  • wpml-ls-flag
    • wpml-ls-flag
    • wpml-ls-flag

Autres pages

  • Contact
  • Aide
Un badge certifié Kiwa (ISO 19001, ISO 27001). Délivré par l'accréditation norvégienne MSYS 004.

Recevez les dernières nouvelles

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Inscrivez-vous à notre lettre d’information et soyez les premiers à recevoir des offres intéressantes et les dernières nouvelles !


  • LinkedIn
  • Facebook
  • Instagram

Politique de confidentialité

Conditions

Cookies

©Davidhorn. Code et conception Aptum