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  • Comment favoriser le leadership transformationnel dans les services de police

    Comment favoriser le leadership transformationnel dans les services de police

    Comment favoriser le le leadership transformationnel dans les services de police

    Le rapport How to Foster Transformational Leadership in law enforcement ( Comment favoriser le leadership transformationnel dans l’application de la loi) produit par le PNUD ODCexplore le leadership transformationnel et ses implications pour la gouvernance mondiale.

    Le rapport souligne la nécessité d’un leadership en matière d’application de la loi qui aille au-delà des préoccupations immédiates et prenne en compte l’impact plus large des décisions dans le temps et l’espace. Le leadership transformationnel consiste à « aller à la racine des problèmes, à remettre en question les hypothèses fondamentales et à proposer et incarner des avenirs alternatifs ».

    Résumé

    • Un leadership transformationnel : Le rapport de l’ODC du PNUD appelle à un leadership qui s’attaque aux problèmes de fond et qui collabore entre les secteurs pour conduire des changements significatifs dans l’application de la loi.
    • La contribution de Davidhorn : Davidhorn fournit la technologie et la formation nécessaires pour améliorer les entretiens d’enquête, l’intégrité des preuves et s’adapter aux nouveaux défis tels que les faux en profondeur.
    • Instaurer la confiance et la croissance : En mettant l’accent sur la confiance de la communauté, le travail d’équipe interne et l’apprentissage continu, Davidhorn aide les forces de l’ordre à mettre en œuvre des pratiques efficaces et culturellement transformatrices.

    Le rapport identifie les défis et les changements nécessaires en matière de leadership aux niveaux macro (institutionnel), méso (relationnel et comportemental) et micro (individuel). Il souligne l’importance de la collaboration entre les entreprises et les organisations privées pour favoriser le leadership transformationnel mondial, suggérant que de telles collaborations peuvent conduire à des changements significatifs et mutuellement bénéfiques. Il s’agit de repenser les rôles et les structures de leadership afin de relever plus efficacement les défis mondiaux.

    En appliquant le concept de leadership transformationnel à l’application de la loi, nous pouvons en appliquer les principes à différents niveaux du secteur. Davidhorn joue un rôle crucial dans cette transition, en offrant la technologie et la formation nécessaires pour relever les défis uniques de l’application de la loi, en améliorant à la fois les pratiques institutionnelles et les compétences individuelles pour un système judiciaire plus réactif et plus efficace :

    Ce qui peut être fait au niveau institutionnel

    Les défis au niveau institutionnel comprennent les structures et les pratiques créées à une époque où le profil de la criminalité et les exigences de la société en matière d’inclusion étaient différents. S’adapter à cette vision pourrait signifier réformer les politiques institutionnelles pour qu’elles soient plus inclusives et répondent mieux aux besoins de la communauté.

    Au niveau institutionnel, les services répressifs ont la possibilité d’être à la pointe de l’innovation et de l’inclusion. Il peut également s’agir de moderniser les pratiques pour suivre le rythme des avancées technologiques et de l’évolution des schémas de criminalité. En mettant en œuvre de nouvelles technologies et méthodologies, et en intégrant des perspectives diverses dans l’élaboration des politiques, les services répressifs peuvent devenir plus agiles et plus efficaces. Cela pourrait conduire à des modèles de police centrés sur la communauté.

    Davidhorn livre technologie qui soutient les entretiens d’investigation. Nos solutions d’enregistrement simplifient et rendent plus efficace le processus d’interview. L’intégrité des preuves capturées par nos solutions est particulièrement importante avec l’accès accru à la technologie du deep fake et du clonage de voix. La mise en œuvre de nouvelles méthodologies nécessite des pratiques actualisées. Il est essentiel d’adopter le bon état d’esprit, les bons processus et les bonnes procédures dans le cadre du processus d’entretien, ce qui peut être assuré grâce à notre programme de formation. Un entretien efficace est cruciale pour les forces de l’ordre et les enquêtes criminelles, la qualité des entretiens ayant un impact significatif sur les processus judiciaires.

    Ce qui peut être fait au niveau relationnel et comportemental

    Le niveau méso offre aux services de police une occasion précieuse de renforcer les relations avec la communauté et le travail d’équipe en interne. En privilégiant la confiance, la collaboration et la transparence, les services chargés de l’application de la loi peuvent tisser des liens solides avec la communauté et améliorer la cohésion interne. Des initiatives telles que les programmes de sensibilisation de la communauté et les exercices de renforcement de l’esprit d’équipe entre les services peuvent contribuer à la réalisation de ces objectifs. La mise en œuvre de cadres et de pratiques de leadership pour changer les mentalités dans l’ensemble du secteur joue un rôle important en garantissant que de nouveaux processus sont mis en œuvre et suivis à tous les niveaux de l’organisation afin de favoriser une culture de confiance, de collaboration et de communication ouverte à la fois au sein de l’organisation et avec le public.

    La technologie de Davidhorn permet de réaliser des enregistrements probants avec une grande intégrité. L’enregistrement des entretiens entraîne un changement de comportement et peut contribuer à la mise en œuvre de nouvelles pratiques. Il est indispensable de disposer d’informations fiables provenant de personnes clés, ce qui renforce la valeur des autres éléments de preuve. Pour faciliter l’évolution des mentalités et favoriser l’instauration d’un climat de confiance au sein des communautés, nous proposons également des programmes complets de formation aux entretiens, dispensés par des experts de renommée mondiale en matière d’interrogatoire de suspects et de relations avec des témoins vulnérables.

    Ce qui peut être fait au niveau individuel

    Au niveau individuel, les agents des services répressifs ont la possibilité de s’épanouir sur le plan personnel et professionnel. En encourageant une culture de la connaissance de soi et de l’apprentissage continu, les agents peuvent devenir des leaders bien équilibrés et adaptables. Les programmes de formation, les cours en ligne, le microapprentissage, les possibilités de mentorat et un environnement favorable peuvent encourager cette évolution. L’auto-évaluation et l’évaluation par les pairs sont également fortement recommandées par le Manuel d’entretien d’investigation de l’ONU et constituent une étape importante pour l’épanouissement personnel et le développement professionnel.

    La transparence offerte par nos solutions d’enregistrement sera déterminante pour la mise en œuvre de nouvelles procédures et la pérennisation des changements culturels au sein de l’organisation.

    En résumé, en considérant ces défis comme des opportunités de croissance et de développement, les organismes chargés de l’application de la loi peuvent évoluer vers des organisations plus dynamiques, plus axées sur la communauté et plus efficaces – et nous sommes là pour vous aider. Prenez contact avec nous pour savoir comment.

    Lire le rapport

    Écrit par :

    ChatGPT a été utilisé lors de la création de cet article

    Témoignages de clients

    • Icelandic Police

      With Davidhorn’s solution, Icelandic police have significantly improved the way they handle recording of investigative…

    • Schleswig-Holstein Police

      Schleswig-Holstein Police: redefining victim interviewing With a palpable dedication to the victims, the team in…

    juin 26, 2024
  • Création d’une suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables

    Création d’une suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables
    Barnahus utilise des appareils Davidhorn pour les entretiens avec les enfants

    Construire une Suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables: Ce qu’il faut garder à l’esprit

    Dans un monde de plus en plus complexe, les enfants et les personnes vulnérables sont souvent confrontés à des situations pénibles.

    Pour certains, cela signifie qu’ils doivent affronter le traumatisme d’être confrontés à leurs agresseurs au tribunal et de subir un contre-interrogatoire. Il est essentiel d’offrir à ces témoins un environnement sûr et favorable lors des entretiens d’enquête afin d’obtenir les meilleures preuves (ABE). Davidhorn publie un ensemble complet de lignes directrices pour la mise en place de la suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables, qui peut aider à atteindre cet objectif.

    Résumé

    • Lignes directrices complètes : Davidhorn a publié un guide complet pour la mise en place de suites d’entretiens avec des enfants ou des victimes vulnérables, afin de garantir un environnement sûr et favorable aux témoins, dans le but d’obtenir des preuves de haute qualité à utiliser par les tribunaux.
    • L’importance de la planification : Le guide met en évidence les meilleures pratiques pour créer un cadre d’entretien optimal, de la disposition de la pièce à l’équipement audio et vidéo, afin de minimiser la détresse émotionnelle et d’améliorer la qualité des éléments de preuve recueillis.
    • Une ressource pour les professionnels : Ce guide est une ressource essentielle pour les enquêteurs, les juristes et les travailleurs sociaux. Il met l’accent sur la sensibilité, l’équité et l’intégrité des preuves lors des entretiens d’enquête.

    Pourquoi la planification est-elle importante ?

    L’objectif principal de la suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables est de fournir des preuves d’un niveau suffisamment élevé pour être utilisées au tribunal, tout en minimisant la détresse émotionnelle que les témoins peuvent ressentir tout au long de la procédure judiciaire. Créé par Davidhorn, ce guide complet met en lumière les meilleures pratiques pour établir le cadre optimal pour mener et enregistrer les entretiens d’investigation avec les enfants et les témoins vulnérables.

    Écoutez notre podcast sur ce sujet :

    En tenant compte de la nature délicate de leurs expériences, le guide veille à ce que le processus d’entretien soit aussi confortable et sûr que possible. Cette approche permet non seulement aux témoins de raconter leur histoire de manière efficace, mais elle aide également les enquêteurs à recueillir des preuves cruciales et à faire la lumière sur la justice.

    Les enquêteurs, les juristes, les travailleurs sociaux et les autres personnes impliquées dans ces entretiens doivent être conscients de l’importance de l’environnement et de la technologie utilisés. De la sélection de la salle et de l’agencement parfaits au choix de l’équipement audio et vidéo, chaque détail compte. En accordant une attention particulière à ces facteurs, nous pouvons obtenir des résultats positifs pour toutes les parties tout en maintenant les plus hauts niveaux de sensibilité et de professionnalisme.

    Un guide pour obtenir les meilleures preuves

    Ce guide constitue une ressource complète pour la planification, la mise en place et la conduite d’entretiens dans des structures spécialement conçues pour les enfants et les témoins vulnérables. En suivant ces lignes directrices, qui s’appuient sur des dizaines d’années d’expérience et sur les idées des praticiens, les enquêteurs peuvent créer une atmosphère confortable et favorable pour les témoins, tout en obtenant des preuves fiables qui pourront être présentées au tribunal.

    Le guide est présenté pour la première fois lors de la Conférence nationale sur l’audition des témoins 2023, à Londres le mercredi10 mai.

    Les solutions proposées dans ce guide mettent l’accent sur la nécessité de faire preuve de sensibilité, d’équité et d’intégrité des preuves tout au long du processus d’enquête. En adhérant à ces bonnes pratiques, les services répressifs peuvent garantir la protection des droits et du bien-être des enfants et des témoins vulnérables, tout en recueillant les informations vitales nécessaires à la procédure judiciaire.

    Pour en savoir plus sur la suite d’entretiens avec des enfants ou des témoins vulnérables et sur la façon dont elle peut révolutionner le processus d’entretien d’enquête, téléchargez le guide ou contactez-nous.

    Télécharger le livre électronique

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    juin 26, 2024
  • Transformation of Kenyan Criminal Justice System

    Transformation of Kenyan Criminal Justice System

    Davidhorn supports UN to transform Kenyan Criminal Justice System

    In a significant stride towards upholding human rights in Kenya, the United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) is leading an initiative to enhance the Kenyan Criminal Justice System.

    With a focus on elevating transparency, accountability, and fairness, this initiative includes the implementation of Digitally Recorded Interviewing (DIR) techniques, backed by advanced Interviewing Techniques Training for law enforcement officers. Davidhorn, a pioneering technology provider, proudly stands as a partner in this transformative effort.

    Summary

    • Partnership for justice: UNODC and Davidhorn are enhancing Kenya’s criminal justice system with Digitally Recorded Interviewing (DIR) techniques and advanced training for law enforcement, aiming for greater transparency and accountability.
    • Training and deployment: Experts like Jeff Horn and Jackie Vallack have trained Kenyan police across multiple units, equipping them with DIR devices to improve interview accuracy and reduce reliance on written accounts.
    • Protecting the vulnerable: The initiative supports Kenya’s Child Justice and SGBV Strategies, focusing on safeguarding vulnerable populations and combating wildlife crime in collaboration with the Kenya Wildlife Service (KWS).

    Davidhorn’s mission is to combine technological solutions with ethical interview practices to improve justice and human rights globally. This lines up with the UN’s Sustainable Development Goal 16: “Promote peaceful and inclusive societies for sustainable development, provide access to justice for all and build effective, accountable and inclusive institutions at all levels.” That’s why projects like training for Kenyan police officers in Digitally Recorded Suspect Interviews in Nairobi (July-August 2023) resonateed deeply with Davidhorn’s commitment to these ideals.

    Under the guidance of Marion Crepet, a Human Rights lawyer employed by the UNODC, the training marked a pivotal step in reshaping Kenya’s justice system. Jeff Horn from Davidhorn delivered a comprehensive presentation that encompassed three stages to succeed with Digital Interview Recording (DIR):

    1. Planning for success
    2. Administrator Introduction to Database setup and maintenance
    3. User training and practical application of equipment.

    Ten DIR devices now empower Kenyan police officers to capture interviews with witnesses and suspects, curbing the reliance on written accounts and fostering a more transparent and accountable process. Davidhorn’s technology not only ensures accurate evidence collection but also safeguards vulnerable witnesses and promotes transparency in suspect statement recordings.

    Jackie Vallack, an experienced former Derbyshire officer with specialized training in Interview Techniques, spearheaded the training and course and was supported by David Ward from Focused Conservation, an NGO dedicated to combating environmental crimes. The training reached various Kenyan Police Departments, including the Serious Crime Unit, Transnational Organized Crime Unit, Kenyan Wildlife Crime Unit, Anti Human Trafficking Unit, Child Protection Unit, and Environmental Crime Unit.

    Reflecting on the training, Jeff Horn of Davidhorn shared:


    “Witnessing the enthusiasm of Kenyan police officers to embrace Davidhorn’s solutions was truly inspiring. The comprehensive training in advanced interviewing techniques has been engaging and promising. While the journey towards a fairer justice system in Kenya and Eastern African countries is ongoing, the officers’ positive response is a hopeful sign.”

    Amidst challenges faced by Kenyan authorities in the criminal justice system, the UN’s support is paving the way for crucial improvements. Davidhorn’s technology holds immense potential to address these challenges. In particular, Kenya’s Child Justice and Sexual and Gender-Based Violence (SGBV) Strategies, supported by the UN, stand as a pivotal project aimed at protecting victims and creating a more inclusive justice system. By prioritizing victim-centred approaches, these strategies uphold the rights and dignity of all Kenyans, especially those vulnerable to abuse and exploitation.

    With approximately 60 percent of Africa’s population falling under the age of 25, the focus naturally turns to children and young adults who are particularly susceptible and exposed. Acknowledging their vulnerability, it becomes imperative to design distinct measures that guarantee their safety and well-being.


    “The initiatives are in line with the strategic focus of the Judiciary to transform the justice system into a people-centred one that upholds the dignity and rights of all Kenyans, especially victims of Sexual and Gender-Based Violence, child abuse and exploitation. We are in effect sending a clear message that our society will not tolerate those who prey upon the vulnerable” [1]

    said Hon. Martha Koome President of the Supreme Court of Kenya, and the first woman to occupy this position.

    Moreover, UNODC’s collaborative efforts in wildlife protection are reshaping the fight against wildlife crime in Kenya. Recognizing the challenge of wildlife poaching, UNODC partners with the Kenya Wildlife Service (KWS) to enhance internal systems and mechanisms to prevent it. This comprehensive approach supports the entire criminal justice chain, from wildlife rangers to financial analysts, judges, and other practitioners, strengthening their capacity to prevent, investigate, prosecute, and resolve wildlife and forest crimes.

    In closing, these initiatives collectively herald a new era for Kenya’s criminal justice system. By embracing technology, advanced training, and international collaboration, Kenya is poised to build a more transparent, accountable, and fair justice system that upholds human rights, and protects the vulnerable. Davidhorn is proud to be a part of this journey.

    Written by:

    Chat GPT was used while creating this post

    [1] https://www.unodc.org/easternafrica/en/Stories/launch-of-the-child-justice-and-sexual-and-gender-based-violence-sbgv-strategies.html

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    juin 26, 2024
  • 7 Steps for conducting an effective police interview?

    7 Steps for conducting an effective police interview?

    7 Steps for conducting an effective police interview

    Investigative interviewing is a critical tool for gathering information by the police.

    The field and effectiveness of investigative interviews have been widely studied over decades within law enforcement used as a took to gather evidence during an investigation. It involves conducting structured interviews with witnesses, victims, and suspects to obtain accurate and reliable information.

    In this article, we’ll provide you with a brief overview of the best practices for conducting effective investigative interviews. Investigative interviewing is an essential tool for law enforcement, security personnel, and other investigators to gather information and evidence for criminal or non-criminal investigations, but can also be used by others who are using interviewing to gather information.

    An effective interview can provide valuable insights, uncover hidden details, and help solve cases. 

    The insights and knowledge gathered from decades of research on the topic of investigative interviewing within law enforcement can also be transferred to other fields where interviewing is a key part of the role. The use of interviews is a key vehicle not only for police but in everything from finance, HR and journalism to corporate audit and healthcare, to mention a few. Streamlining the process can, if done right, remove cognitive biases and create better outcomes.

    Summary

    • Importance and applications: Investigative interviewing is a crucial tool for gathering accurate and reliable information, used widely in law enforcement and applicable to various fields such as finance, HR, journalism, corporate audit, and healthcare.
    • Best practices: Effective investigative interviews follow seven key steps: planning and preparation, building rapport, conducting the interview, obtaining accurate information, recording the interview, wrapping up the interview, and evaluation.
    • Training and expertise: Becoming proficient in investigative interviewing requires practice and training. The article emphasizes the availability of experienced trainers and resources to help investigators improve their skills.

    The 7 key steps for conducting an effective investigative interview:

    1. Planning and preparation

    Before conducting an investigative or a police interview, it’s important to plan and prepare. This includes reviewing case files, identifying potential witnesses, and developing a strategy for the interview. It’s also important to create a comfortable and private environment for the interviewee, which can help build rapport and encourage them to provide truthful information.

    2. Building rapport

    Building rapport with the interviewee is crucial for gaining their trust and encouraging them to provide accurate information. This can be achieved through active listening, using open-ended questions, and showing empathy and understanding.

    3. Conducting the interview

    During the interview, it’s important to use effective questioning techniques to obtain accurate and reliable information. This includes using open-ended questions to encourage the interviewee to provide more detail, asking follow-up questions to clarify information, and avoiding leading questions that could influence the interviewee’s responses.

    4. Obtaining accurate information

    To obtain accurate information, it’s important to establish a timeline of events and ask specific questions about what happened. Interviewers should also pay attention to the interviewee’s non-verbal cues, such as body language and tone of voice, which can indicate whether they are being truthful.

    5. Recording the interview

    Recording the interview is important for ensuring accuracy and transparency. This can be done through note-taking or audio or video recording. It’s important to obtain the interviewee’s consent before recording and to ensure that the recording is secure and confidential.

    6. Wrapping up the interview

    After the interview, it’s important to thank the interviewee for their time and reiterate any important information they provided. It’s also important to provide them with contact information in case they remember any additional details or have further questions.

    7. Evaluation

    Evaluating the interview is important for assessing the credibility and reliability of the information obtained. This includes analysing verbal and non-verbal cues, reviewing notes or recordings, comparing the information obtained with other evidence, and determining the next steps in the investigation.

    By following these best practices, investigators can conduct successful interviews and obtain valuable information for their investigations.

    Note that becoming a good interviewer takes a lot of practice and training. We have an extended network of experienced police interview trainers and can connect you with these. Reach out to learn more about training in investigative interviewing.

    If you would like to learn more about the topic, there are several books to choose from. Some worth mentioning are:

    Investigative Interviewing: The Conversation Management Approach by Eric Shepherd (Author), Andrew Griffths (Contributor)
    Rapport: The Four Ways to Read People by Laurence Alison (Author), Emily Alison (Author)
    A Guide to the Professional Interview: A Research-based Interview Methodology for People Who Ask Questions by Geir-Egil Løken (Author), Svein Tore Bergestuen (Author), Asbjørn Rachlew (Author)

    ChatGPT was used in the creation of this article. 

    Edited by domain experts within investigative interviewing. 

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    juin 26, 2024
  • Comment transformer l’interrogatoire en entretien d’investigation ?

    Comment transformer l’interrogatoire en entretien d’investigation ?

    Transformer l’interrogatoire en l’entretien d’investigation

    L’entretien d’investigation ne doit pas être confondu avec l’interrogatoire. L’entretien d’investigation est un outil essentiel pour les forces de l’ordre, les journalistes et les autres professionnels qui ont besoin de recueillir des informations précises et fiables auprès des gens.

    L’entretien d’investigation ne doit pas être confondu avec l’interrogatoire, qui est un processus plus conflictuel et contradictoire visant à obtenir des aveux ou d’autres informations incriminantes. L’entretien d’investigation est une approche basée sur la conversation qui vise à obtenir des récits véridiques et complets des événements, ainsi que des pensées, des sentiments et des motivations des personnes impliquées.

    Résumé

    • L’entretien d’investigation par opposition à l’interrogatoire : L’entretien d’investigation est une approche basée sur la conversation qui vise à recueillir des informations complètes, tandis que l’interrogatoire est conflictuel et vise à obtenir des aveux par le biais de tactiques psychologiques et de manipulations.
    • Critiques des méthodes d’interrogatoire : Les techniques d’interrogatoire traditionnelles sont critiquées pour leur potentiel à induire de faux aveux, leur manque de fondement scientifique, leur violation des droits des suspects et leur impact négatif sur les populations vulnérables. Des pratiques éthiques et efficaces telles que le modèle PEACE sont de plus en plus préconisées.
    • L’état d’esprit et l’application : L’entretien d’investigation favorise un environnement sûr et positif, encourageant les révélations volontaires et précises. Il s’applique non seulement aux enquêtes criminelles, mais aussi aux conflits sur le lieu de travail, aux enquêtes journalistiques et à la recherche universitaire.

    Quelle est la différence entre l’interrogatoire et l’entretien d’investigation ?

    La principale différence entre l’entretien d’investigation et l’interrogatoire réside dans leur état d’esprit respectif. L’entretien d’investigation part du principe que la personne interrogée est une source potentielle d’informations qui peut apporter un éclairage précieux sur une affaire ou une situation. L’objectif de l’enquêteur est d’établir un rapport et la confiance avec la personne interrogée, et de l’encourager à partager ce qu’elle sait dans un environnement détendu et non menaçant. Cela nécessite une approche curieuse et ouverte, où l’enquêteur écoute attentivement ce que dit la personne interrogée, pose des questions complémentaires pour clarifier et développer ses réponses, et évite de faire des suppositions ou de porter des jugements.

    En revanche, l’interrogatoire part du principe que la personne interrogée est un suspect qui a commis un crime ou qui connaît des informations cruciales qu’il ne divulgue pas. L’objectif de l’interrogateur est de vaincre la résistance de la personne interrogée et de l’amener à avouer. l’amener à avouer ou à révéler des détails incriminants. Cela implique souvent une approche conflictuelle et intimidante, où l’interrogateur utilise des tactiques psychologiques pour manipuler les émotions, les perceptions et les croyances de la personne interrogée. Les techniques d’interrogatoire les plus courantes consistent à faire de fausses promesses ou à proférer des menaces, à utiliser le stress physique ou émotionnel et à créer un sentiment d’isolement ou de peur.


    Écoutez notre podcast sur l’interview d’investigation

    Critiques des méthodes d’interrogatoire traditionnelles

    Les principales critiques des méthodes d’interrogatoire traditionnelles portent souvent sur les implications éthiques, psychologiques et juridiques de ces pratiques. De nombreuses études et de nombreux rapports émanant de sources reconnues soutiennent ces critiques et ont conduit à un consensus croissant sur la nécessité de réformer les pratiques d’interrogatoire, en mettant l’accent sur des techniques qui sont à la fois efficaces et respectueuses des droits des suspects et de leur bien-être psychologique. L’adoption de pratiques fondées sur des données probantes est de plus en plus préconisée au sein des services répressifs du monde entier.

    Les principales critiques portent sur les points suivants :

    1. Coercition et faux aveux: Les techniques d’interrogatoire traditionnelles, telles que la technique Reid, ont été critiquées pour leur capacité à induire du stress, de l’anxiété et de la manipulation psychologique, ce qui peut conduire à de faux aveux. Des études ont montré que ces techniques peuvent être particulièrement coercitives et trompeuses, amenant des personnes innocentes à admettre des crimes qu’elles n’ont pas commis.

    2. Absence de fondement scientifique: Les critiques affirment que certaines méthodes d’interrogatoire traditionnelles ne reposent pas sur des bases scientifiques solides et s’appuient davantage sur l’intuition et l’expérience de l’interrogateur que sur des preuves empiriques et des recherches psychologiques.

    3. Violation des droits: On craint que les tactiques d’interrogatoire agressives ne violent les droits des suspects, en particulier le droit de garder le silence et le droit à l’assistance d’un avocat, garantis par des cadres juridiques tels que les droits Miranda aux États-Unis.

    4. Impact sur les populations vulnérables: Certains groupes, tels que les mineurs, les malades mentaux ou les personnes souffrant de troubles cognitifs, sont plus sensibles aux pressions exercées par les interrogatoires et peuvent ne pas comprendre pleinement leurs droits ou les implications de leurs déclarations, ce qui les rend plus vulnérables à la coercition.

    5. Plaidoyer en faveur de la réforme et des meilleures pratiques: En réponse à ces critiques, on a assisté à un mouvement en faveur de techniques d’entretien plus éthiques et plus efficaces, telles que le modèle PEACE (Preparation and Planning, Engage and Explain, Account, Closure, and Evaluate), qui met l’accent sur la communication, l’établissement de rapports et l’obtention d’informations sans coercition.

    L’état d’esprit est important

    L’état d’esprit de l’entretien d’investigation est plus propice à la collecte d’informations précises et fiables que l’interrogatoire. En créant un environnement sûr et favorable, l’enquêteur peut encourager la personne interrogée à partager volontairement des informations, sans se sentir contrainte ou intimidée. Cela augmente la probabilité que les informations obtenues soient véridiques et complètes, et que la personne interrogée se sente respectée et entendue. En outre, l’entretien d’investigation peut être utilisé non seulement dans le cadre d’enquêtes criminelles, mais aussi dans d’autres contextes, tels que les conflits sur le lieu de travail, les enquêtes journalistiques ou la recherche universitaire.

    C’est l’un OU l’autre

    En conclusion, l’entretien d’investigation et l’interrogatoire sont deux approches distinctes pour recueillir des informations auprès des personnes interrogées. Alors que l’interrogatoire vise à obtenir des aveux ou d’autres informations incriminantes par des moyens conflictuels et contradictoires, l’entretien d’investigation vise à obtenir des récits véridiques et complets d’événements et de sentiments par une approche curieuse et ouverte. En comprenant les différences entre ces deux mentalités, les professionnels peuvent choisir l’approche la plus appropriée à leurs besoins et atteindre leurs objectifs plus efficacement.

    Écrit par :

    Ressources

    1. « Investigative Interviewing : Strategies and Techniques » par Michael E. Lamb, LaTonya S. Summers, et David J. La Rooy – un manuel complet qui couvre les aspects théoriques et pratiques de l’entretien d’investigation.
    2. « Interviewing and Interrogation for Law Enforcement » par John E. Hess – un guide qui fournit aux agents des forces de l’ordre des conseils et des techniques pratiques pour mener à bien des entretiens et des interrogatoires.
    3. « The Reid Technique of Interviewing and Interrogation » par John E. Reid et Joseph P. Buckley – un manuel classique qui décrit la technique Reid, une approche largement utilisée pour les interrogatoires.
    4. « Investigative Interviewing : Psychology and Practice » de Rebecca Milne et Ray Bull – un livre qui examine les principes psychologiques et les meilleures pratiques de l’entretien d’investigation.
    5. « The Innocence Project » – organisation à but non lucratif qui s’efforce de disculper les personnes condamnées à tort et d’améliorer le système de justice pénale. Elle fournit des ressources et des recherches sur les techniques d’enquête, y compris les interrogatoires et l’identification des témoins oculaires.
    6. « Confessions induites par la police : Facteurs de risque et recommandations ». Law and Human Behavior, 34(1), 3-38 par Kassin, S. M., Drizin, S. A., Grisso, T., Gudjonsson, G. H., Leo, R. A., & Redlich, A. D. (2010).
    7. « Vous êtes coupable, avouez ! Why are police permitted to use deceptive interrogation techniques » par Meissner, C. A., & Kassin, S. M. (2004). American Journal of Public Health, 94(6), 1078-1084.
    8. « Interrogatoire de la police et justice américaine ». Harvard University Press, par Leo, R. A. (2008)
    9. « Youth on trial : A developmental perspective on juvenile justice ». University of Chicago Press, par Grisso, T., & Schwartz, R. G. (Eds.). (2000).
    10. « Évaluation nationale du cours PEACE sur les entretiens d’investigation ». Police Research Award Scheme, Home Office, par Clarke, C., & Milne, R. (2001).
    11. ChatGPT a été utilisé pour la création de cet article. Édité par des experts du domaine de l’entretien d’investigation.

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    juin 26, 2024
  • Au-delà du doute raisonnable – épisode 01

    Au-delà du doute raisonnable – épisode 01

    Épisode 01.
    Les pères fondateurs de l’interview d’investigation en Norvège

    Écouter

    Bienvenue dans « Au-delà du doute raisonnable », une série de podcasts qui vous introduit dans le monde de l’entretien d’investigation – une méthode éthique et non coercitive pour interroger les victimes, les témoins et les suspects d’actes criminels.

    Dans ce premier épisode de « Beyond a Reasonable Doubt », nous explorons les origines et le parcours transformateur de l’entretien d’investigation en Norvège avec les pionniers Ivar A. Fahsing et Asbjørn Rachlew. Ils évoquent les premiers défis qu’ils ont dû relever pour faire évoluer les mentalités des forces de l’ordre et les mesures stratégiques qu’ils ont prises pour faire connaître leurs méthodes novatrices à un public international.

    L’épisode examine la nécessité d’exporter l’expertise norvégienne en matière d’interrogatoire d’investigation et met en lumière la collaboration entre le secteur public et les développements technologiques commerciaux destinés à faciliter le travail de la police.

    Ecoutez Fahsing et Rachlew partager leurs idées sur l’établissement de rapports lors d’entretiens et sur les phases critiques et les résultats du processus d’entretien d’investigation.

    A propos des invités

    Ivar A Fahsing (PhD) est commissaire divisionnaire et professeur associé à l’école supérieure de la police norvégienne. Collège universitaire de la police norvégienne. Co-auteur du manuel UNPOL sur les entretiens d’enquête, en coopération avec le Centre norvégien des droits de l’homme. Il a publié de nombreux ouvrages dans le domaine de la gestion des enquêtes et de la prise de décision, des entretiens d’enquête, de l’expertise des détectives, de la gestion des connaissances et de la criminalité organisée. Il a 15 ans d’expérience en tant que détective principal au sein de la police d’Oslo et du service national d’enquête criminelle de Norvège.

    Asbjørn Rachlew (PhD) est un ancien enquêteur en matière d’homicide au sein du district de police d’Oslo et a soutenu en 2009 sa thèse de doctorat intitulée « Justice Errors in the Police Investigation » (Erreurs de justice dans les enquêtes de police). Rachlew a été conseiller professionnel lors des interrogatoires d’Anders Behring Breivik après l’attentat du 22 juillet. Il est aujourd’hui chercheur au Centre norvégien pour les droits de l’hommeIl est également conférencier et expert en matière d’entretiens d’investigation.

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    Transcription

    Davidhorn – Podcast Au-delà du doute raisonnable – S01E01 – Ivar Fahsing et Asbjørn Rachlew

    0:00

    Asbjørn Rachlew : Nous allons parler de l’entretien d’investigation et c’est un vaste sujet en soi. Mais il serait impossible de ne pas évoquer l’histoire lorsque nous parlons d’entretiens d’investigation.

    Ivar Fahsing : Absolument. Donc, la perspective historique, devrions-nous dire ? Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, la première fois que nous nous sommes rencontrés, vous et moi, c’était en 1990. C’était à l’Académie de police d’Oslo.

    INTRO

    Leur histoire remonte à loin. Rejoignez-nous pour découvrir le parcours des pères fondateurs de l’entretien d’investigation en Norvège, le Dr Ivar Fahsing et le Dr Asbjørn Rachlew. Ensemble, ils ont travaillé sans relâche pour faire évoluer les mentalités des forces de l’ordre en Norvège et dans le monde. Écoutez comment tout a commencé, ici même, dans le premier épisode de « Au-delà du doute raisonnable » avec moi, Børge Hansen, PDG de Davidhorn.

    1:04

    AR : Et puis il y a eu cette affaire de vol, le gang de voleurs le plus célèbre de Norvège. Ils s’appelaient le gang de Tveita. Et nous avons eu cette affaire, vous et moi.

    IF : Oui.

    AR : Il s’agissait d’une effraction. Ce n’était pas un vol. Il s’agissait d’une effraction de choc.

    IF : Oui, ils ont fait une entrée fracassante. Mais non, ce n’était pas ça. C’était Asbjørn ? Vous parlez de l’intrusion de David Anderson ? Mais n’était-ce pas de la dissimulation ?

    1:37

    IF : N’ont-ils pas garé une voiture à l’extérieur avant d’entrer ? On aurait dit une voiture qui récupérait les tapis pour le nettoyage de l’entrée. Ils se sont cachés derrière cette voiture et sont entrés par effraction. C’était donc l’inverse d’une effraction choquante : les gens se tenaient à l’extérieur, le dos tourné aux fenêtres de ce même magasin, pendant qu’il était pillé.

    2:08

    Mais il est intéressant de voir comment fonctionne la mémoire.

    AR : Oui, oui, oui, oui, oui.

    IF : Parce que je me souviens que dans la plupart des autres cas, ils sont intervenus de manière assez brutale, et ils n’ont jamais commis de vols, je crois, mais ils ont fait des cambriolages de manière spectaculaire. Mais je pense que cette affaire en particulier a été menée de manière très discrète. Personne n’a compris ce qui s’était passé jusqu’à ce que les personnes qui travaillaient dans l’établissement arrivent quelques heures plus tard dans la matinée.

    2:40

    Cela faisait donc partie de notre problème d’enquête, n’est-ce pas ? Personne n’a vraiment vu ce qu’ils ont fait ; Paul Anger était le cerveau, et il avait planifié tout cela très minutieusement. Il est donc entré à l’intérieur et a vu où l’alarme s’était déclenchée. Où ne s’est-elle pas déclenchée ? Il avait donc un itinéraire sûr à travers tout le magasin. Comment pouvez-vous aller comme dans un labyrinthe et voler ces choses, où sont les choses les plus précieuses ?

    3:16

    Qu’est-ce qu’il faut prendre, et ensuite sortir de nouveau. Et lui-même, il ne l’a pas fait parce qu’il était le planificateur, alors il a demandé à d’autres personnes de le faire. Il n’a pas été immédiatement associé au crime. Cela nous a conduits à un projet plus vaste, à savoir le vol du célèbre tableau « Scream ».

    3:38

    Il s’agissait exactement du même schéma.

    AR : Oui.

    3:42

    IF : Et c’était important, et ensuite nous étions vraiment en contact avec les grands du CID. Tous les deux.

    AR : Oui.

    IF : Je pense que c’était déjà à l’époque une reconnaissance importante pour nous deux. Nous nous sentions fiers.

    AR : Oui.

    3:58

    IF : Parce que, comme vous l’avez dit, devenir détective à ce niveau au début des années 90 était en fait un grand pas en avant. Nous devions porter des costumes. Il n’y avait pas d’embrouilles. Il n’y avait pas de jeans à l’époque au CID. Nous avons obtenu un meilleur salaire, et même un grade plus élevé. Nous sommes devenus sergents du jour au lendemain.

    4:25

    Nous sommes passés de gendarmes à sergents en un seul mouvement. Relativement rapidement en tout cas.

    AR : Oui.

    IF : Il s’agissait donc aussi d’une promotion.

    AR : Absolument. Et cela nous a amenés du centre-ville au siège social où…

    IF : Là où se trouvaient tous les gros bonnets. Et des gens dont vous venez d’entendre parler, des légendes. Des gens que vous avez vus dans les médias.

    4:56

    AR : Oh, oui.

    IF : Et maintenant, tout d’un coup, nous en faisons partie. Il y avait une aura de, vous savez, ce n’est pas un endroit pour tout le monde. Nous avions le sentiment d’être privilégiés ou triés sur le volet.

    AR : Oui, triés sur le volet. Oui, c’est vrai. Nous pouvons parler du bon vieux temps, et je veux dire, il y a tellement d’histoires, mais nous sommes ici pour parler de l’entretien d’investigation. Vous savez, la partie la plus importante de notre travail d’inspecteur – comment interroger les témoins, les victimes et les suspects bien sûr.

    5:29

    IF : Il est intéressant de revenir aux années 90 car, à l’époque, nous n’étions pas à la tête des enquêtes. Nous étions, en quelque sorte, des étoiles montantes, des jeunes pleins de potentiel.

    5:40

    Mais là où vous pouviez prouver votre potentiel, c’était très souvent dans les entretiens, n’est-ce pas ? Et à l’époque, ce n’est pas un secret que lorsque c’était difficile, nous avions besoin d’une confession.

    AR : Oui.

    5:59

    IF : Et c’est là que vous étiez vraiment bon. Dans les cas où vous disposiez de moins de preuves, vous deviez les pousser et les aider à présenter les choses de cette manière pour qu’ils avouent. N’est-ce pas ?

    6:12

    AR : Absolument. Lorsque je voyage à travers le monde, aujourd’hui, 30 ans plus tard, vous savez, nous y reviendrons, mais nous faisons beaucoup de formations, de conférences et de discussions à travers le monde avec les Nations Unies et le Conseil de l’Europe, etc. Et je commence toujours ma conférence par cette ouverture. Comme la plupart des détectives dans le monde, on m’a appris à croire qu’une fois que nous avions un suspect, mon travail consistait à le faire avouer.

    6:56

    IF : Absolument.

    AR : Je veux dire que certains inspecteurs ont pris cet angle, si l’on peut dire, plus durement que d’autres. Mais j’étais vraiment dans cette vision du monde, et j’ai été applaudi, vous savez.

    7:21

    IF : Cela a donné beaucoup de statut. Si vous pouviez le faire, c’était un soulagement. C’était un tel soulagement, car vous pouviez alors passer lentement à l’affaire suivante. Mais comme vous vous en souvenez probablement, je n’étais pas du même avis. Je pouvais discuter avec des gens en larmes et dire que ce que vous disiez n’avait pas de sens, mais je n’étais pas, comme vous, focalisé sur la nécessité d’obtenir des aveux. Je me souviens qu’il y a eu un cas précis où cette question est apparue avec force. Il s’agissait d’une tentative de meurtre, n’est-ce pas, pour le président des Outlaws ?

    8:07

    AR : Oui, c’est exact. Nous sommes donc au milieu des années 90, la guerre des motards à Oslo entre les Hell’s Angels et les Bandidos. Mais il y avait aussi d’autres gangs, comme vous l’avez dit, les Outlaws, etc. Ils se tiraient dessus et s’entretuaient, et il y avait même des bombes en Norvège à l’époque. L’un des cas était certainement une fusillade.

    8:36

    Nous avions enfin un suspect, et nous avions des preuves contre lui qu’il était probablement le tireur. Mais la grande question était, je suppose, parce que nous voulions les chefs de gangs, nous voulions les chefs des Hell’s Angels ou autres. Je me souviens que nous étions sur l’affaire et je me souviens qu’à l’époque nous n’avions pas d’enregistrements, vous savez, donc nous ne pouvions pas suivre les entretiens ou les interrogatoires.

    9:07

    Mais j’ai lu les rapports, vous interrogiez le suspect et, à mon avis, vous n’arriviez à rien. Selon moi, à l’époque, vous ne parveniez pas à lui faire avouer qui lui avait donné les armes et qui avait ordonné les meurtres, etc. Je suis donc allé voir Anne Karin, notre responsable de l’enquête, et je lui ai dit : « Bon, écoutez, cela fait des semaines qu’Ivar interroge ce type, et nous n’obtenons aucun résultat.

    9:48

    Et je pense que nous devrions être plus sévères avec eux. Elle m’a regardé et : Ah oui ? Vous voulez essayer ? Et j’ai répondu : Oui, je suis prête. Vous avez participé à la discussion et vous avez dit : « D’accord, si vous voulez essayer ». Mais j’ai l’impression que je communique bien, que nous parlons bien.

    IF : Je ne sais pas si tout ce qu’il dit est vrai, mais il veut me parler.

    AR : Vous rassembliez des informations, mais pour moi, à l’époque…

    10:19

    IF : Nous n’avons pas agi rapidement sur le terrain.

    AR : Oui, exactement. Il a alors été décidé que je prendrais en charge l’interrogatoire du suspect. Et je pense que cet entretien a duré 5 minutes ou quelque chose comme ça, parce que je suis entré et que j’ai vraiment, vous savez, commencé par le haut à l’interroger et, vous savez, il n’y a rien eu de physique ou quoi que ce soit. Je veux dire que nous n’avons jamais pris part à ce genre de choses en Norvège. Nous avons eu de la chance, car nos collègues avant nous ont abandonné toutes sortes de techniques physiques. Il n’y avait pas de torture physique. Mais j’étais en train de le frapper et il s’est levé, je crois, et a dit :  » Je ne veux pas… « .

    IF : Ramenez-moi à la cellule.

    AR : Oui, et c’est tout. Pas d’autres informations pour nous.

    IF : Quel est son nom ? Vous vous souvenez ? Jan-Ivar. Mais il a dit qu’il s’agissait d’un acte de légitime défense. Il a également reçu une balle dans le pied, car je me souviens des premiers entretiens que j’ai eus avec lui à l’hôpital.

    11:37

    Et comment pourrais-je savoir, sans avoir la moindre preuve, qu’il s’agissait en fait d’une tentative de meurtre ? Je ne pouvais pas le savoir. Il a dit : J’y suis allé, oui, j’étais armé parce qu’il y avait une sorte de guerre des gangs et que je rendais visite à un de nos ennemis. Mais j’y suis allé avec d’autres intentions et cela ne correspondait pas tout à fait aux récits des autres personnes. Mais nous ne savions pas vraiment qui avait commencé la fusillade et quelle en était la raison. Il n’y avait donc pas de motif clair comme dans d’autres affaires où l’on pouvait voir que A avait déclenché B et que B avait déclenché C, ce qui était beaucoup plus clair dans l’ordre des choses. Ce n’était pas le cas ici. Je ne savais donc pas vraiment et j’ai simplement essayé de le découvrir.

    12:31

    Pour moi, il s’agissait donc de comprendre ce qui s’était passé à l’époque. Et vous savez, la victime peut dire la vérité, mais le suspect aussi ?

    AR : Absolument.

    12:44

    IF : Mais en même temps, nous avons fait beaucoup d’interviews. Dans de nombreux cas très médiatisés.

    AR : Je voulais devenir comme, vous savez, parce que ce groupe de travail était…

    13:02

    IF : Très puissant, oui.

    AR : Il s’agissait des détectives les plus célèbres, du moins à Oslo. Vous savez, c’est à eux que l’on confiait la tâche de voyager, de vivre dans les hôtels et de résoudre toutes ces affaires, vous savez, des affaires de premier plan, très médiatisées, etc. Et puis, oui, ils m’ont emmené comme recrue, et j’ai même été autorisé à m’asseoir et à apprendre du détective de l’époque, qui était considéré comme le meilleur interrogateur de Norvège.

    13:34

    Notre cher collègue et ami Stian Elle.

    IF : Oui, c’est vrai. C’était vraiment quelqu’un que nous admirions. Il avait ce don vraiment spécial de créer la confiance et les confessions, et vous vouliez apprendre du meilleur. Vous vouliez apprendre des meilleurs.

    AR : Oui, je l’ai fait. Je l’ai fait.

    IF : Et peu de temps après, il a commencé à travailler chez Kripos.

    AR : C’est exact. Sa réputation l’a conduit à la brigade nationale des homicides en Norvège. Il a donc quitté le district de police d’Oslo. Et c’est devenu en quelque sorte son destin, car en 1995, Birgitte Tengs a été assassinée sur la côte ouest de la Norvège.

    14:27

    Il s’agit d’une affaire très médiatisée en Norvège. Lorsqu’une jeune fille est assassinée devant chez elle, la pression est forte sur la police. Nous devions résoudre cette affaire. Je n’ai pas participé à l’enquête car je travaillais à Oslo. Mais il est clair que la pression était forte et que c’était une affaire difficile. Pas de preuves immédiates, pas de témoins, et l’affaire est restée non résolue pendant près de deux ans.

    IF : C’est le cas.

    AR : Oui. Et pouvez-vous imaginer ?

    IF : Et ils utilisaient le profilage. C’était une sorte d’idée. Je me souviens que beaucoup de choses ont été expérimentées dans cette affaire, et qu’ils ont fait monter la pression.

    15:13

    Et je pense qu’en l’absence de preuves, ils ont commencé à penser qu’il pourrait s’agir de ce cousin de Birgitte. Cela pourrait être dû au fait qu’il était considéré comme loufoque et qu’il y avait eu des incidents avec des filles à l’école, et qu’il était considéré comme ayant une sorte de comportement sexuel légèrement déviant. Ils y ont réfléchi et ont fait appel à un profileur de Stockholm, qui a fait quelque chose de très, très intéressant.

    15:44

    Et nous avons vu ailleurs par la suite que non seulement il a établi le profil, mais qu’il a également conclu que le type auquel ils s’adressaient était probablement le coupable.

    16:02

    Et je pense que c’est un point qui n’a pas été abordé en détail. Pourquoi Stian Elle a-t-il estimé qu’il pouvait aller aussi loin dans les pressions exercées sur ce jeune garçon ? Et je pense que le soutien psychologique qu’il a reçu, en tant qu’intervieweur, de la part du psychiatre suédois…

    AR : Ohh, oui, oui

    IF :… était probablement très important. Il se trouve que je ne sais pas, 20 ans plus tard, à quel point c’était important, mais ce qu’il faut dire à l’auditeur, c’est que Stian Elle, l’une de nos idoles, du moins l’une de mes idoles en tant qu’intervieweur de détective,

    16:48

    lorsqu’il a finalement fait avouer le cousin après des interrogatoires, des interviews, des heures après des heures, des jours après des jours, des semaines après des semaines, gardez à l’esprit que le cousin était en isolement total. Après au moins 180 heures, le cousin a avoué, mais il s’est rétracté très rapidement. Il a déclaré : « Je n’en ai jamais eu le moindre souvenir : Je n’en ai jamais eu le moindre souvenir, mais il avait signé la déclaration de la police. Bien sûr, à l’époque, nous n’utilisions pas d’enregistrements.

    17:30

    Mais il avait signé cette étrange déclaration dans laquelle il avouait, et il a été condamné lors du premier procès et il n’a pas, en toute honnêteté, si j’ai bien compris, il n’a pas, comme je l’ai entendu, nié catégoriquement. Il a dit : « Si vous dites que je l’ai fait, le fait est que si c’est le cas, je ne m’en souviens pas ».

    AR : Oui.

    17:58

    IF : Est-ce un mythe ?

    AR : Non. Le fait est qu’au début, il a dit que je n’avais rien à voir avec cela. Mais ensuite, et cette idée, je pense, est venue du psychiatre suédois qui, et vous avez tout à fait raison, avait fait un profil, et il a dit qu’il correspondait exactement au cousin. On a ensuite conseillé à la police norvégienne de mener des interrogatoires, puis on l’a ramené dans sa cellule d’isolement et on lui a dit : « OK, nous voulons que vous fassiez vos devoirs ; nous voulons que vous écriviez un scénario sur la façon dont vous pensez que Birgitte a été tuée ».

    18:47

    Mais après des semaines et des heures et des jours et des semaines, cette histoire, je l’ai lue, c’est comme un film, vous savez, ces deux histoires finissent par se confondre.

    IF : Oui, miraculeusement, et Stian et KRIPOS avaient à l’époque une méthode qui consistait à prétendre que l’intérieur du suspect ne connaissait pas les détails de l’affaire, de la scène de crime. Je crois qu’il a utilisé les mots suivants : il y avait une muraille de Chine entre moi et les preuves. Je n’ai donc pas pu transposer ces mots dans sa bouche.

    AR : Oui. Et nous savons aujourd’hui qu’il ne s’agit pas seulement d’une fausse information de la part de la police, mais qu’il peut aussi s’agir d’un mensonge. Mais ce que nous savons de la recherche sur les faux aveux, c’est que Brandon Garrett, aux États-Unis, s’est penché sur les faux aveux, 40 d’entre eux dans la première étude.

    19:58

    Ce qui est très intéressant dans les études de Brandon Garrett, c’est qu’il a démontré que dans ces 40 cas de faux aveux avérés, le juge a condamné l’innocent sur la base des faux aveux parce que ceux-ci contenaient des détails que seul l’auteur de l’infraction pouvait connaître. Et Brandon Garrett a fait une autre chose.

    20:36

    Il a réussi à prouver que la police et le ministère public dans 38 de ces 40 affaires avaient déclaré sous serment que ces détails ne venaient pas d’eux. Mais les études de Brandon Garrett montrent, comme mes études sur les aveux du cousin, que les détails sont venus de la police par le biais de questions suggestives, entre autres.

    21:04

    IF : C’est vraiment intéressant parce que quand vous y pensez, nous sommes en 2024. Pensez à l’intérêt qu’il y aurait eu à enregistrer ces entretiens.

    21:20

    Si nous les avions vraiment eus, nous ne serions probablement pas assis ici à discuter de ces choses parce que nous l’aurions su. Et je pense que nous pouvons aller encore plus loin, car je pense que la police norvégienne à l’époque n’avait pas de formation. Et comme vous l’avez dit, nous étions vraiment fiers de Stian Elle lorsqu’il a obtenu ces aveux, et vous et moi l’avons appelé ou lui avons envoyé des SMS. Nous avons probablement pensé qu’il s’agissait d’un bon travail de police. Malgré cela, les aveux ont été acceptés, mais nous savions au fond de nous que ce genre de pressions, en particulier lorsqu’ils lui ont demandé d’écrire une histoire alors qu’il avait déjà dit qu’il ne l’avait pas fait, n’étaient pas de nature à l’empêcher de commettre des actes criminels.

    22:11

    C’était donc contraire à la législation et j’aurais au moins pensé que si cela avait été enregistré, la police se serait probablement restreinte.

    AR : Absolument

    IF : D’une part, nous pouvons documenter exactement ce qui a été dit. Je veux dire, probablement, qu’ils auraient un peu plus peur d’aller aussi loin dans la manipulation de leurs questions suggestives. Il deviendrait alors évident qu’ils ont transféré les preuves au suspect et à leurs questions suggestives, ainsi qu’aux pressions et aux attentes.

    22:48

    Mais je me souviens que nous avons dit cela à l’époque au légendaire avocat de la défense Tor Erling Staff. En effet, lorsque nous avons commencé la première formation en Norvège et que nous avons commencé à enregistrer, il nous a dit : « J’entends ce que vous dites : J’entends ce que vous dites. Je suis en quelque sorte heureux, mais pas vraiment, a-t-il dit. Parce que ce qui va se passer, c’est que vous allez simplement déplacer la pression en dehors de la salle d’interview. Vous le ferez de toute façon. Il ne nous faisait pas du tout confiance.

    AR : Non, il ne nous faisait pas confiance. Et je dirais que c’est à juste titre. Vous avez tout à fait raison. Les interrogateurs comme moi n’auraient pas pu aller aussi loin dans leurs pressions, leurs manipulations, etc. s’il y avait eu des enregistrements de toute l’affaire. Cela ne fait aucun doute, car si les avocats de la défense mettent la main sur ces enregistrements, et ils le feront, l’enregistrement fait partie des dossiers de l’affaire.

    23:56

    Eh bien, s’il l’avait présenté aux tribunaux, ceux-ci ne l’auraient pas accepté comme preuve. Il ne fait donc aucun doute que nous aurions évité beaucoup d’erreurs judiciaires et de condamnations injustifiées si nous avions introduit l’enregistrement des interrogatoires de police. Mais l’enregistrement doit être obligatoire. La police ne peut pas décider quel entretien enregistrer. Non, l’enregistrement doit être obligatoire. C’est la première chose à faire. Deuxièmement, l’entretien doit être enregistré dans son intégralité.

    IF : Absolument.

    24:45

    AR : Et ce célèbre avocat de la défense s’y est opposé. Il craignait que nous menions des entretiens informels dans la cellule ou dans l’escalier menant à la salle d’interrogatoire, etc. Ainsi, lorsque nous avons introduit des enregistrements dans, devrions-nous dire…

    25:10

    SI : 2000, 1999 ?

    AR : Oui, nous avons veillé à ne pas mener de discussions informelles avec les suspects avant l’entretien. En fait, nous l’avons intégré dans notre méthodologie.

    IF : leur demander.

    AR : Oui. Nous sommes-nous déjà rencontrés ? Je vous ai rencontré en bas. Vous êtes venu me chercher. D’ACCORD. De quoi avons-nous parlé ? Nous avons parlé du match de football, de Liverpool ou d’autre chose. Et avons-nous parlé d’autre chose ? Non, non. D’ACCORD. Puis nous avons introduit, et c’est là mon troisième point concernant la manière dont les entretiens enregistrés électroniquement doivent être : #1. l’entretien dans son intégralité 2. il ne doit pas y avoir de discussions informelles en dehors de l’entretien formel et 3. les garanties fondamentales dont bénéficient tous les suspects doivent être expliquées sur l’enregistrement.

    26:28

    IF : Absolument.

    AR : C’est une partie très importante de l’entretien. Nous l’appelons la partie formelle.

    IF : Comment avez-vous été responsabilisé ? Comment vous avons-nous informé de la raison de votre présence ici ? Vous avez raison. C’est ce qui fait qu’il s’agit d’une interview, n’est-ce pas ? Et produisez des preuves. Sans cela, ce n’est qu’une conversation.

    26:57

    Mais je me disais que lorsque nous parlions de documentation, parce que oui, il y a l’aspect juridique de la chose, mais une grande partie ici est que les officiers de police font cela en dépit du fait qu’ils savent que c’est carrément ou illégalement ou au moins qu’ils contournent les règles. C’est ce que je trouve vraiment intéressant lorsque nous avons agi de la sorte dans les années 90. Nous savions que nous contournions les règles pour obtenir des résultats.

    27:35

    Très souvent aujourd’hui, lorsque nous voyageons, vous et moi avons l’occasion fantastique d’aller partager nos expériences de la Chine au Brésil. Vous venez de rentrer du Suriname, en Amérique du Sud. Juste avant Noël, j’étais à Antigua. Et ce que nous constatons, c’est que lorsque nous entamons des discussions animées sur la manière de procéder, ils savent en fait qu’ils enfreignent les conventions internationales fondamentales sur les droits de l’homme, et en particulier les droits civils et politiques de l’article 14, qui stipule explicitement que vous devez savoir pourquoi vous êtes ici.

    28:23

    Vous devez bénéficier d’un conseil juridique et avoir la possibilité de parler à un avocat.

    AR : Absolument.

    IF : Et vous devriez avoir le droit de la signer et de ne pas vous incriminer. Et tous les détectives savent que lorsque nous leur rappelons, au cours d’une discussion animée, cette convention datant de 1966, la discussion change soudainement. Nous allons donc respecter les règles. C’est bien ce que vous dites ? Oui.

    28:58

    Il est donc intéressant de constater qu’une partie importante de ce que nous appelons aujourd’hui l’entretien d’investigation consiste à respecter les règles. Oui, et je pense que l’on ne communique pas assez sur le fait que les règles existent depuis longtemps.

    29:15

    La présomption d’innocence et le droit au silence sont des principes anciens qui remontent au début de l’Empire romain. Et nous reproduisons toujours les mêmes erreurs d’une société qui a besoin de réponses dans les cas difficiles. Et la police et le ministère public, en tant qu’agents de cette pression, ont dirigé cette pression sur ce suspect parce que nous avons maintenant besoin de quelqu’un à condamner. Je pense que vous avez probablement raison sur ce point dans votre thèse de doctorat. C’est ce que l’on peut appeler la corruption pour une noble cause. Parce que vous pensez que vous avez condamné la bonne personne.

    30:09

    AR : Oui, je veux dire que j’ai été témoin expert devant les tribunaux norvégiens à plusieurs reprises dans ces affaires très difficiles. Vous avez donc vous-même participé à quelques-unes d’entre elles, et je n’ai pas rencontré un seul cas dans lequel mes collègues ou la police ont fait en sorte qu’un innocent soit condamné. Ils étaient convaincus d’avoir la bonne personne. Ils se sont convaincus eux-mêmes. Si vous regardez les anciennes techniques, elles ont été écrites en 1987 en Norvège. Il s’agit du premier article sur l’interrogatoire policier écrit en 1987 par deux détectives très renommés et chefs de file de la police norvégienne.

    31:01

    Ils ont écrit que lorsque vous avez un suspect en face de vous, vous devez vous convaincre que c’est lui le coupable. Vous ne devez jamais perdre cette confiance intérieure qu’il est l’auteur du crime. C’est ainsi qu’on nous a appris à nous motiver. Il s’agissait d’une méthode fondée sur la confession.

    IF : Penser que quelqu’un peut être innocent était considéré comme une faiblesse. Oui, ce n’est pas votre travail. Non, laissez-le à lui-même, à l’avocat de la défense ou à quelqu’un d’autre. Mais ce n’est pas notre travail. Vous n’êtes pas assez concentré.

    AR : Et comme vous l’avez dit, ce n’était pas la façon de rendre opérationnelle la présomption d’innocence.

    31:50

    Mais ce n’était pas avant que ce type d’attitude ou de culture, la culture de l’aveu, qu’ils appellent au Royaume-Uni, la culture du brassard. Ce n’est qu’en 1984 que le gouvernement britannique a décidé que cela suffisait et a ordonné l’enregistrement obligatoire de tous les interrogatoires de suspects.

    32:30

    IF : Oui. La loi a été adoptée en 1984 et il a fallu quelques années pour la mettre en œuvre. Je pense donc que c’est en 86 que les enregistrements des entretiens ont commencé.

    AR : C’est vrai. Puis des choses intéressantes ont commencé à se produire.

    IF : Dites-moi ce qui se serait passé si nous avions eu tout cela sur cassette tout d’un coup ? Oui, ils l’ont fait, n’est-ce pas ?

    AR : C’est le cas. Cela a également permis aux chercheurs de regarder, d’écouter, de donner des conseils et de commencer à développer une méthodologie, une alternative. Parce que si vous retirez un outil à un praticien, dans notre cas, cet outil était la manipulation ; dans de nombreux pays, cet outil est encore la torture, la torture physique, oui. Maintenant, si vous retirez un outil à un praticien, vous devez lui fournir une alternative, une alternative qu’il trouve applicable et qu’il peut utiliser pour résoudre un crime. C’est ce changement de paradigme qui a été amorcé au Royaume-Uni au début des années 1990.

    IF : Vous avez eu ce rapport légendaire.

    33:45

    Nous devons dire que c’est le ministère de l’Intérieur qui l’a ordonné. C’est John Baldwin qui a obtenu l’autorisation exclusive d’examiner les 400 entretiens enregistrés, il ne les a pas massacrés, mais il a déclaré qu’il n’y avait absolument aucun signe de compétence ici. Et certaines des personnes considérées comme les meilleures sont probablement les plus dangereuses et disent qu’elles jouent avec le feu. Et ce dont ces personnes ont besoin, ce n’est pas d’une psychologie avancée.

    34:23

    Ils ont dit qu’ils avaient besoin de compétences sociales et de communication de base. Je pense que c’est presque mot pour mot ce qu’il a dit. C’est un témoignage très intéressant. Vous devriez penser que les policiers doivent parler aux gens dans le cadre de leur profession.

    AR : Absolument. C’est ainsi qu’est né ce que nous appelons aujourd’hui l’entretien d’investigation, des techniques d’entretien basées sur la recherche et fondées à la fois sur les droits de l’homme et les sciences sociales, sur les compétences en matière de communication, sur le fonctionnement de la mémoire humaine et sur la manière dont vous savez tout cela. Mais au Royaume-Uni, il a également fallu des agents de changement au sein de la police pour vraiment, devrions-nous dire, faire avancer les choses et changer la culture ?

    IF : Oui. Vous ne pouviez pas accuser l’endroit de l’extérieur. Bien sûr, les avocats de la défense l’ont fait.

    35:24

    C’était plus ou moins considéré comme normal, mais à l’époque, vous savez, vous aviez le rapport Baldwin de 1992, mais la même année ou était-ce l’année suivante, Eric Shepherd était l’un des types qui nous a inspirés, vous et moi, et nous avons commencé à lire des textes lorsque nous avons compris plus tard qu’il y avait en fait des textes, de la littérature et des recherches sur ce sujet. Je pense que c’est probablement l’un des textes les plus intéressants parce qu’il l’a appelé un entretien éthique. Il a introduit une dimension très différente : l’éthique.

    36:03

    C’est lui qui a dit qu’il y avait une culture du brassard, ce qui signifie que vous emportez avec vous l’ordre, le contrôle et l’usage de la force que la police est autorisée à utiliser si nécessaire dans les rues. Mais lorsque vous êtes détective, ce n’est plus votre travail. Vous êtes ici uniquement pour enquêter avec un esprit ouvert. Et vous ne devriez pas utiliser le même type de mesures contrôlées que celles auxquelles vous pensez avoir droit simplement parce que vous êtes un policier. Et je pense qu’ils ont tout gâché.

    36:32

    Et je pense aussi à Eric qui, du moins d’après ce que j’ai pu voir dans la littérature, a apporté des compétences générales en matière de communication. Comment faut-il s’y prendre ? Quelles sont les bases de la communication interpersonnelle et il a en quelque sorte ouvert ces portes que nous continuons d’explorer.

    AR : Absolument. Il a écrit l’article Ethical Interviewing. C’était un article puissant. Il était très critique à l’égard de la police. Mais il était si puissant que lorsque je suis revenu de mes études au Royaume-Uni, on m’a confié la tâche de développer et d’apporter ces connaissances du Royaume-Uni sur la recherche et l’entretien d’investigation.

    37:24

    J’ai dit à mes patrons, à mes collègues ici en Norvège, que nous devions lire quelque chose, vous savez, nous devons, nous ne pouvons pas nous contenter d’un cours. Nous devons avoir de la littérature. Mais il n’y avait rien en norvégien. J’ai alors demandé si je pouvais obtenir un mois de congé pour traduire l’ouvrage Ethical Interviewing d’Eric Shepherd.

    37:55

    Parce que je pensais que c’était le texte le plus important pour changer les mentalités. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous devons changer notre état d’esprit.

    IF : Le changement d’état d’esprit. Qu’est-ce qu’une démarche légale et scientifique ? Qu’est-ce que c’est vraiment ? Je me souviens aussi que vous avez apporté un autre document, le manuel des formateurs de Merseyside.

    38:23

    How to train investigative interviewing (Comment former à l’entretien d’investigation) est un manuel très ancien. Je pense qu’il date déjà de 1995.

    AR : Oui, 94 ans, je crois, dans la police de Merseyside.

    IF : Oui. Alors, et c’est intéressant d’y penser maintenant, Ray Bull, bien sûr, est une légende absolue dans ce jeu.

    38:46

    Et nous pouvons tous deux avoir la chance de le considérer comme un ami cher.

    AR : Oui, absolument, certainement l’un des pionniers. Nous avons déjà mentionné Eric Shepherd, et puis, bien sûr, vous avez Tom Williamson, un autre agent de changement, des agents de changement issus de la police.

    IF : Tom Williamson était à un niveau élevé. C’était un officier de haut rang. Oui, très tôt, il est allé jusqu’au poste de commandant, a suivi une formation, a fait des études universitaires, comme nous, et a compris la nécessité d’un changement.

    39:17

    Et il était probablement assez courageux pour le dire. Je me souviens que lorsque nous étions, vous et moi, nous commencions à critiquer ou du moins à exprimer la nécessité d’un changement. Vous à Oslo Police, moi à KRIPOS. Le fait de savoir qu’un type comme Tom Williamson venait de le faire il y a quelques années et que 10 ans plus tôt, il avait suivi exactement la même voie.

    39:49

    C’était une véritable source d’inspiration.

    AR : Absolument.

    IF : Et motivant. Nous nous sommes sentis un peu plus en sécurité.

    AR : Cela nous a donné confiance. Cela nous a donné confiance lorsque le Royaume-Uni a, vous savez, modifié l’ensemble de ses forces de police et introduit l’enregistrement obligatoire de tous les entretiens avec les suspects. Cela nous a confortés dans l’idée que c’était la bonne voie à suivre.

    IF : Enregistrement, formation de tous les détectives ou, en fait, de tous les officiers de police.

    40:19

    Exactement les mêmes méthodes fondamentales, pas trop avancées, non, mais suffisantes pour vous emmener loin. Des compétences fondamentales que vous devez pratiquer et pratiquer encore, et il ne s’agit pas de psychologie avancée. La majorité des agents ont besoin de ces compétences pratiques.

    40:43

    Je me souviens que l’un des moments les plus gratifiants a eu lieu en 2006, lorsque nous avons été invités à la première conférence mondiale sur les entretiens en Europe, où nous avons été invités à prendre la parole. C’était un grand moment. Tom Williamson en était l’organisateur.

    AR : Oui, il l’était.

    IF : Pour vous comme pour moi, le rencontrer a été un événement important. Oui, du moins pour moi.

    AR : Bien sûr, bien sûr. Et pour une raison ou une autre, probablement le document que nous avions remis, décrivant la conférence que nous allions tenir, nous avons été placés sur la scène principale, l’immense auditorium de l’université.

    41:30

    J’étais tellement nerveuse.

    IF : Et en anglais, nous avions tous les deux fait notre master en Angleterre à l’époque, mais nous avons tout de même donné une conférence devant un tel public. De plus, après la conférence, il nous a demandé de rédiger un chapitre dans son prochain livre.

    AR : Tom Williamson s’est précipité vers nous après la présentation que nous avions faite et nous a dit que vous deviez participer au livre, ce que nous avons fait.

    42:04

    Aujourd’hui, ce changement de paradigme est dû à la coopération, je dirais même à la coopération entre la police norvégienne et le Centre norvégien pour les droits de l’homme, parce qu’à un certain moment de notre carrière, nous nous sommes engagés auprès du Centre norvégien pour les droits de l’homme parce qu’il voyageait dans le monde entier pour dire à la police ce qu’il ne fallait pas faire. Ne faites pas ceci, ne faites pas cela.

    42:36

    Si vous faites cela, vous serez puni. Mais je pense qu’un de leurs chercheurs a écouté nos conférences ici en Norvège et qu’il s’est rendu compte que c’était l’alternative. C’est ainsi qu’il faut procéder. Et cela s’est passé il y a 15 ans. Et nous ne sommes pas rentrés chez nous depuis. Et le témoignage que nous pouvons apporter de Norvège montre que c’est la voie à suivre. En effet, si vous parlez aujourd’hui à des officiers de police norvégiens, ils avaient déjà l’expérience des entretiens d’investigation et de l’enregistrement électronique de l’ensemble de l’entretien, avant et après l’introduction de ces techniques.

    43:20

    Et demandez-leur aujourd’hui ce que vous en pensez. Certains collègues étaient bien sûr sceptiques, non seulement à l’égard de la nouvelle méthodologie, mais aussi à l’égard de l’enregistrement : Pourquoi devrions-nous enregistrer cela ? Ne pouvons-nous plus faire confiance à la police, etc.

    IF : Cela a été perçu comme la fin des entretiens.

    AR : Oui, c’est vrai. Certains l’ont fait, beaucoup l’ont fait. Mais si vous interrogez les officiers de police aujourd’hui, aucun d’entre eux, et je suis assez confiant, ne veut revenir à l’ancien système sans enregistrement. Vous vous souvenez de ce que c’était que d’être l’un des principaux témoins de l’accusation dans les grands procès et de n’avoir rien d’autre qu’un document écrit pour étayer votre argumentation. Aujourd’hui, témoigner devant un tribunal avec un enregistrement électronique de l’ensemble de la séance est un monde différent.

    44:29

    Et, bien sûr, vous devez faire preuve de professionnalisme.

    IF : C’est un test en plein jour. Vous savez, la façon dont vous faites votre travail vous rend probablement moins réticent à préparer ce que vous faites. Planifiez-le et faites-le de la meilleure façon possible parce que vous savez qu’un jour, certaines personnes pourraient se pencher sur la question.

    AR : Et l’autre chose, c’est qu’il y avait des collègues, des officiers de police qui étaient sceptiques, ceux qui étaient contre l’interrogatoire, ils disaient que, comme vous l’avez dit, c’était considéré comme la fin de l’interrogatoire. Et l’un des arguments ou l’une des convictions était que le suspect ne nous parlera plus jamais. Nous n’obtiendrons jamais d’aveux avec les micros et les caméras, etc. Ils vont entraver la communication. Mais ce n’est pas le cas.

    IF : Quatre ou cinq ans après que nous ayons commencé à faire cela, ou probablement plus rapidement, les procureurs sont arrivés et ont dit : « Hé, les gars, vous obtenez trop d’informations ». Ils ont donc dû arrêter la vague d’informations qui les frappait.

    45:49

    Et à juste titre, parce que nous étions en train de nous documenter. Tout d’un coup, nous avons compris l’efficacité de cet outil. Et combien d’informations il y a en réalité et combien d’informations nous avons arrêtées en utilisant la question fermée, le confession focus et la dactylographie au fur et à mesure. Mais pourquoi Tom Williamson voulait-il vraiment que nous fassions cette conférence ? Et pourquoi voulait-il que nous fassions ce chapitre de livre ? Parce que nous avons apporté quelque chose que le modèle de paix n’avait pas. Il s’agissait d’une manière différente d’aborder l’évaluation des preuves.

    46:35

    En effet, nous évaluions les preuves d’une manière très différente de ce que nos collègues et nous-mêmes avions fait dans le passé. Au lieu de chercher des éléments qui confirment la culpabilité, nous étions désormais actifs, et c’est le modèle que nous avons adopté en Suède. Nous avons appris par la suite que ce modèle avait été élaboré par un professeur de droit qui avait vu comment la Cour suprême suédoise argumentait lorsqu’elle déclarait que tel ou tel individu devait être acquitté ou non. Que signifie l’expression « au-delà de tout doute raisonnable » ? Il a dit que cela signifie que vous devez vérifier s’il y a d’autres histoires ou hypothèses qui peuvent expliquer la même preuve.

    47:25

    S’il n’y en a pas, et si vous pouvez maintenant les exclure, vous pouvez alors condamner l’accusé. Mais s’il y a d’autres histoires ou idées sur la façon dont cette preuve a pu être obtenue, il y a un doute et l’accusé doit être acquitté.

    AR : Absolument.

    IF : C’est donc un changement de paradigme. Je pense aussi que nous avons eu la chance d’amener en Angleterre, du moins à l’époque. Avec le temps, vous et moi, nous n’avons plus seulement affaire à des interviews.

    48:06

    Il s’agit plutôt de savoir comment penser comme un détective et comment évaluer les preuves. Voilà donc le voyage dont nous avons eu la chance d’être non seulement les passagers, mais aussi le siège avant, et à juste titre, avec beaucoup d’autres très, très bons collègues de la police d’Oslo et de KRIPOS et d’autres services de la police norvégienne. Nous avons probablement changé bien plus que les entretiens.

    AR : Ohh oui, absolument. Nous avons changé l’état d’esprit des inspecteurs et, bien sûr, plus tard, j’ai fait mon doctorat sur les erreurs judiciaires. J’ai identifié la cause sous-jacente de toutes ces erreurs judiciaires. Vous savez, ces condamnations injustifiées. Il m’a fallu 2 à 3 ans pour lire la littérature. Puis j’ai réalisé que c’était dû à des biais cognitifs. C’était une vision étroite. C’était un biais de confirmation. Mais j’avais terminé mon doctorat.

    49:08

    C’était donc ma conclusion. Vous avez ensuite entamé votre doctorat, qui portait sur la prise de décision. Mais cela a commencé avec les entretiens, vous savez, en passant de l’orientation confessionnelle, qui est confirmative, ce qui est très dangereux. Je veux dire, et comme vous avez un doctorat en prise de décision, vous savez, qu’est-ce que cela fait à votre méthodologie, à votre pensée et à l’évaluation des preuves ? Si votre état d’esprit est de confirmer votre hypothèse ?

    49:39

    IF : Il est intéressant de noter que je pense que nous pourrions probablement sortir le train d’atterrissage maintenant pour cette conversation parce que nous arrivons au moins à la première étape. Nous pouvons le dire. C’est pourquoi on parle d’entretien d’investigation. Votre travail consiste à enquêter. Trouvez vos informations. Vous pouvez en fait laisser à quelqu’un d’autre le soin de conclure. Cela n’a jamais été votre travail en tant qu’officier et ne le sera jamais.

    AR : La recherche et les droits de l’homme vont donc de pair.

    50:09

    Et puis il y a la technologie, comme nous l’avons également mentionné, et l’avenir vers lequel nous nous dirigeons est passionnant. Je veux dire par là que l’enregistrement électronique de l’ensemble de la session, en toute sécurité, et ainsi de suite, est une chose. Cela devrait être obligatoire partout dans le monde et je suis certain que ce sera le cas à un moment donné. Mais il y a aussi la synthèse vocale et les résumés précis.

    50:40

    IF : Non, c’est passionnant, mais j’espère qu’il sera accepté. Comme vous l’avez dit, vous avez constaté vers la fin de votre doctorat que l’erreur commune est de simplifier les choses. Nous ne retenons qu’une seule solution. Cela est dû à une fonction cognitive qui se résume à ce que je peux supporter. Or, ce que nous recommandons, c’est de faire face à la complexité.

    51:10

    Nous prenons en compte toutes les explications possibles. Et nous sommes censés les comparer à toutes les preuves possibles. Il est donc évident que ce niveau de complexité nécessite quelque chose de plus que le cerveau humain. Nous avons donc besoin d’outils capables, comme vous l’avez dit, de rassembler exactement toutes les informations documentées, mais aussi de faire des recoupements pour nous, et peut-être d’établir des liens. Dans ce cas, là-bas, il y avait quelqu’un qui avait la même voiture, ou qui avait un modus operandi similaire.

    51:46

    Ils ont procédé de la même manière… Est-ce quelque chose que vous devriez suivre ? Vous donner des pistes pour vous aider à gérer cette complexité, et probablement la décomposer de manière à ce que vous puissiez la diviser en sujets de preuves. Je pense donc que là où nous en sommes, nous savons ce qu’il faut faire, mais nous avons besoin d’une aide technologique, d’une meilleure façon de le faire là où notre cerveau ne peut pas y faire face. Nous avons besoin d’un outil qui ne tire pas de conclusions à notre place, mais qui nous aide à prendre de meilleures décisions.

    52:16

    AR : Oui, absolument. Nous venons de commencer, et la direction est orientée vers la recherche scientifique et le développement technologique. Nous n’en sommes qu’au début. Parfois, nous parlons de médecine. Il n’y a pas si longtemps, il était dangereux d’aller à l’hôpital, parce que les pauvres médecins n’avaient pas de méthodologie, d’équipement ou de connaissances. Et c’est là que les maladies apparaissaient, vous savez, et regardez aujourd’hui, comment ils ont progressé grâce à la science, grâce à la méthodologie.

    53:11

    IF : interprétation des preuves.

    AR : Et bien sûr, les appareils électroniques qui peuvent vous aider à faire votre travail, à le documenter et à le faire correctement.

    IF : Et le partage des connaissances, sans parler de l’un des articles que nous avons écrits : Si la police savait ce que la police sait, nous aurions résolu presque toutes les affaires. Il sera donc intéressant de voir où cela nous mènera à l’avenir.

    AR : Absolument.

    IF : Mais c’est un autre épisode.

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    juin 24, 2024
  • How to plan a Suspect Interview Suite

    How to plan a Suspect Interview Suite

    eBook: Planning a Suspect Interview Suite

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    This guide aims to explore the best practices for creating the setting for conducting and recording suspect investigative interviews considering a fair and compassionate approach to evidence collection. 
     
    It serves as a guide to help to understand the implications of the choice in technology and the setup of the suspect interview recording. It brings in learnings and best practices and ensures that future implementations maintain the integrity of the process and the admissibility of the evidence. 

    From choosing the ideal room and its layout, to selecting the appropriate audio and video equipment, every detail matters. By taking these aspects into consideration, we can ensure a successful outcome for all parties involved while maintaining the utmost sensitivity and professionalism.

    In this eBook you can learn:

    • How to craft the ideal investigative interview space 
    • How to ensure the right audio environment for investigative interviews 
    • How to secure clear and comprehensive evidence from your audio recording 
    • How to ensure complete coverage and clarity from your video recording 
    • What to keep in mind when choosing recorders for evidence collection 

    For investigators, legal professionals, social workers, and anyone involved in these interviews, understanding the importance of the environment and the technology used is crucial.

    About the author

    For almost 40 years, Jeff Horn has been working in close collaboration with Police and other law enforcement establishments internationally, and Jeff has developed a deep understanding of the challenges when creating best evidence during investigative interviews. 

    In this eBook he is sharing his insights on how to plan and set up a suspect interview suite, while acknowledging the early work of those that introduced investigative interviewing within the UK home office which led the way.

    This eBook is fact checked by Dr. Ivar Fahsing, Expert on Human Rights and Criminal Investigation.

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    juin 20, 2024
  • How to plan a Child or Vulnerable Witness Interview Suite

    How to plan a Child or Vulnerable Witness Interview Suite

    eBook: Planning a Child or Vulnerable Witness Interview Suite

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    This guide aims to explore the best practices for creating the setting for conducting and recording investigative interviews with children and vulnerable witnesses considering the delicate nature of their experiences. 

    From choosing the ideal room and its layout, to selecting the appropriate audio and video equipment, every detail matters. By taking these aspects into consideration, we can ensure a successful outcome for all parties involved while maintaining the utmost sensitivity and professionalism while achieving best evidence.

    In this eBook you can learn:

    • How to craft the ideal investigative interview space
    • How to ensure the right audio environment for investigative interviews
    • How to secure clear and comprehensive evidence from your audio recording
    • How to ensure complete coverage and clarity from your video recording
    • What to keep in mind when choosing recorders for evidence collection

    For investigators, legal professionals, social workers, and anyone involved in these interviews, understanding the importance of the environment and the technology used is crucial.

    About the author

    For almost 40 years, Jeff Horn has been working in close collaboration with Police and other law enforcement establishments internationally, and Jeff has developed a deep understanding of the challenges when creating best evidence during investigative interviews. 

    In this eBook he is sharing his insights on how to plan and set up a child and vulnerable victim interview suite, while acknowledging the early work of those that introduced investigative interviewing within the UK home office which led the way.

    This eBook is fact checked by Becky Milne, Professor of Forensic Psychology, University of Portsmouth, UK.

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    juin 20, 2024
  • Icelandic Police

    Icelandic Police

    The impact of Davidhorn’s systems on Icelandic police operations.

    The IT Department of the Central Police Force in Iceland between 2000 and 2003, orchestrated a game-changing transition by acquiring and implementing a system called LOKE. The dawn of 2005 saw LOKE in full operation, seamlessly merging seven distinct systems into one and introducing an array of much-needed new features.

    Summary

    • Implementation and integration: The Central Police Force in Iceland implemented the LOKE system, merging seven distinct systems into one by 2005. In 2013, they integrated Davidhorn’s interview recording solution into LOKE, streamlining the recording and sharing of investigative interviews.
    • Impact and recognition: This technological advancement made Iceland a model for other countries and garnered global attention, including from Microsoft. Árni E. Albertsson presented their innovative work at the 2017 Police Strategy Forum in Oxfordshire.
    • Efficiency and security: The adoption of Davidhorn’s solution improved efficiency, security, and user-friendliness in handling investigative interview recordings, transitioning from CDs to a centralized digital system with enhanced access control and mandatory video recording for serious cases.
    Read more

    In 2013 the police force acquired and implemented a Davidhorn interview recording solution, which was integrated into LOKE UI. Thanks to this forward-thinking approach, Iceland’s law enforcement was able to streamline its operations of recording and sharing the investigative interviews, making them a model for other countries to follow. 

    Recognized for their innovative achievements, one of the team members – Árni E. Albertsson, was invited to the 2017 Police Strategy Forum in Oxfordshire to present the Icelandic police’s work with Davidhorn. The team’s dedication to advancing technology in the field of law enforcement has made a lasting impact, paving the way for more efficient and effective policing.

    Searching for safer and more effective way to operate

    Prior to adopting Davidhorn’s solution, the Icelandic police encountered significant hurdles in recording interview management. Sharing these interviews across departments or districts meant relying on CDs, which not only generated high costs but also were susceptible to errors, damage, and loss. The police districts, eager to save money and improve security and efficiency, were looking for a solution that would allow them to share recordings in a safer and more effective way, providing easy access and distribution to those who needed it.

    The solution was first introduced in 2015, and by 2018-2019, Icelandic police had made significant strides in combining their various systems. The evolution of Iceland’s police IT infrastructure came from 27 separate police districts operating as independent islands to a centralised system.  

    Streamlined approach

    This streamlined approach to handle and share interviews provided enhanced access control and logging features, making it easier for the administrators to monitor who had access to specific recordings. Davidhorn assisted the team with training throughout the implementation process. Davidhorn held lectures in Iceland, training 30 individuals in 2016. This educational support ensured that Icelandic police could make the most of the technology. 

    Interview recording technology has become an essential tool for Icelandic police, now a mandated practice by the general prosecution for serious cases. According to these regulations, all witness and suspect interviews in significant cases must be video-recorded, underscoring the technology’s critical role in modern law enforcement. 

    Global attention

    Icelandic police’s innovative approach attracted attention from other countries and even leading tech companies like Microsoft. The Seattle-based corporation visited Iceland to learn more about their solutions and how they used Microsoft products. They were also involved in developing a mobile app for Icelandic police cars.  

    With Davidhorn’s solution, Icelandic police have significantly improved the way they handle recording of investigative interviews, making their operations more efficient, secure, and user-friendly. 

    Written by: Marta Hopfer-Gilles 

    (Chat GPT was used while creating this blog) 

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    juin 18, 2024
  • Redfish Australia

    Redfish Australia

    Redfish: a trusted partner in Australia

    We are proud to highlight our partnership with Redfish Technologies Pty Ltd, an innovative Australian based company that specialises in digital recording and high level AV integration and implementation. Together, we have been delivering cutting-edge recording solutions to law enforcement agencies across Australia. In this blog post, we shed light on the remarkable work that Redfish Technologies does and how our collaboration is transforming the way evidence is gathered and managed.

    Redfish: A Trusted Partner in Australia

    Summary

    • Expertise and innovation: Redfish Technologies excels in delivering high-grade digital recording and presentation solutions for law enforcement, specialising in complex environments like Child Abuse Investigation Teams (CAIT). Their customer-centric approach ensures tailored, effective solutions using cutting-edge audio-visual technologies.
    • Installation best practices: With extensive experience in designing and installing interview suites, Redfish Technologies has developed best practices for capturing high-quality evidence. Their installations focus on reducing trauma for vulnerable and intimidated witnesses, ensuring the achievement of best evidence (ABE).
    • Collaborative successes: In partnership with Davidhorn, Redfish Technologies has significantly impacted Australian law enforcement, notably installing 120 interview recorders. Their comprehensive offerings include fixed installations, portable recorders, mobile apps, and centralized server solutions, enhancing evidence management and collection.
    Read more

    Expertise in complex environments

    Redfish Technologies has been instrumental in delivering investigative interview installations across the law enforcement industry, with a successful record of project implementation that brings together a wide range of client demands using Davidhorn applications and new cutting edge audio-visual technologies, creating high grade digital recording and presentation solutions. Redfish pride themselves in clearly understanding a client’s requirements and delivering an effective solution that meets the client’s desired goals. Their seasoned experience in delivering interview, and suspect suites, particularly for CAIT (Child Abuse Investigation Teams) has been invaluable.

    Innovative solutions

    They are well-known for being customer centric and innovative, their expertise extends to all types of current, proven, AV and recording technologies. This ensures that whatever the a clients specific needs may be—from courtrooms and tribunals to law enforcement agencies—Redfish Technologies has a solution tailored to fit.

    Installation best practices

    Redfish Technologies has through their client collaboration and design/installation work gained extensive experience regarding the specific requirements of a wide range of different interview settings. From our experience, partners which are working as closely with customers as Redfish Technologies do, have developed best practices on capturing high-quality evidence. This is particularly important when it comes to installation of interview suites for vulnerable and intimidated witnesses which can help reduce the trauma often relived when a witness is going through investigations and court hearings. Achieving best evidence (ABE) when recording investigative interviews is therefore essential and can only be consistently gained when interview suites are carefully planned and installed with this objective in mind.


    Collaborative successes

    Partnering with law enforcement

    Our joint ventures have notably made an impact in Australian law enforcement. One such example was the collaboration with an Australian police force where Redfish Technologies successfully installed 120 interview recorders with associated audio-visual support technologies alongside our digital evidence management solution.

    Comprehensive offerings

    These projects provided an all-encompassing approach that included fixed installations for suspect and ABE suites with focus on the specific requirements of CAIT teams. The provision also included portable recorders, mobile apps, and a centralised server solution to manage all the collected evidence seamlessly.

    Conclusion

    Our partnership with Redfish Technologies is a testament to the great work they do in technical and AV realms. It is an honor for us that they have chosen to deliver our state-of-the-art recording solutions to Australian law enforcement agencies. We are confident that together, we will continue to make strides in the industry, ensuring the highest quality of evidence collection and management for years to come.

    We look forward to further strengthening our collaboration and providing top-notch solutions for capturing and managing crucial evidence in diverse settings. Thank you, Redfish Technologies, for being more than just a vendor—a true partner in justice.

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    juin 18, 2024
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