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  • Révolutionner l’entretien avec la police : Les principes de Méndez et la police moderne

    Révolutionner l’entretien avec la police : Les principes de Méndez et la police moderne
    Bienvenue dans le deuxième épisode de "Beyond a Reasonable Doubt" (Au-delà du doute raisonnable). Ivar Fahsing s'entretient avec le professeur Juan Méndez, célèbre défenseur des droits de l'homme et ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture. Enregistré à New York lors du lancement du Manuel des Nations unies sur les entretiens d'investigation dans le cadre des enquêtes criminelles, cet épisode propose une plongée en profondeur dans le rôle crucial joué par le professeur Méndez dans l'élaboration de lignes directrices qui intègrent les techniques d'interrogatoire de la police aux normes en matière de droits de l'homme. Rejoignez-nous pour explorer la transformation éthique des pratiques policières modernes, souligner l'interdiction de la torture et discuter de l'impact mondial de ces changements. Les idées du professeur Méndez sur l'évolution des normes juridiques et ses expériences personnelles nous permettent de mieux comprendre l'équilibre délicat entre l'application efficace de la loi et la préservation des droits de l'homme.

    Révolutionner l’entretien avec la police : Les principes de Méndez et la police moderne

    Le deuxième épisode du podcast « Beyond a Reasonable Doubt » est disponible.

    Écouter

    Dans le deuxième épisode de « Au-delà du doute raisonnable« nous avons le privilège de vous présenter une conversation entre le détective et l’universitaire Ivar Fahsing et le Juan MéndezJuan Méndez, une figure légendaire dans le domaine des droits de l’homme.

    M. Méndez, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de lignes directrices qui ont considérablement modifié le paysage des interrogatoires de police et des entretiens dans le monde entier.

    Qui est Juan Méndez ?

    Le parcours du professeur Juan Méndez en tant que défenseur des droits de l’homme est à la fois profond et inspirant. Né et élevé en Argentine, Méndez a été le témoin direct des atrocités commises sous la dictature militaire, où la torture était monnaie courante. Son expérience personnelle et sa formation juridique l’ont poussé à lutter toute sa vie contre la torture, ce qui l’a amené à devenir un défenseur mondial et une personnalité influente au sein des Nations unies.

    Son travail a abouti à l’élaboration des Principes de Méndezun ensemble de lignes directrices visant à garantir que les les techniques d’interrogatoire de la police respectent les normes internationales en matière de droits de l’homme. Ces principes mettent l’accent sur l’interdiction de la torture et de la coercition psychologique, et préconisent des méthodes qui respectent la dignité et les droits de tous les individus.

    Fahsing et Méndez à New York

    L’impact des principes Méndez

    Au cours du podcast, M. Méndez évoque l’impact significatif que ces principes ont eu sur les normes mondiales de maintien de l’ordre. La conversation révèle que les tactiques d’interrogatoire traditionnelles et coercitives non seulement ne respectent pas les normes éthiques, mais sont également inefficaces et peuvent conduire à de faux aveux et à des erreurs judiciaires. Les principes de Méndez offrent un cadre qui aide les forces de police à s’orienter vers des pratiques plus humaines et plus efficaces.

    Pourquoi écouter ?

    Cet épisode est essentiel pour comprendre l’intersection entre l’application de la loi et les droits de l’homme. Il met en évidence la nécessité de normes éthiques dans les services de police, non seulement par souci de conformité, mais aussi parce que des pratiques humaines conduisent à une application plus efficace de la loi. Pour Davidhorn, une entreprise qui travaille sur l’enregistrement des interrogatoires de police, cette discussion souligne l’importance de la transparence et de l’éthique dans chaque interaction au sein du système de justice pénale.

    A retenir

    « Au-delà du doute raisonnable » avec Juan Méndez est plus qu’un simple épisode de podcast ; c’est un appel à l’action pour réformer les pratiques d’interrogatoire dans le monde entier et les transformer en entretiens d’investigation. Il nous rappelle que le changement est possible lorsque nous nous engageons à respecter la dignité et les droits de tous les individus dans la quête de la justice.

    Que vous soyez un professionnel du droit, un agent chargé de l’application de la loi, un étudiant en droits de l’homme ou simplement un citoyen concerné, cet épisode offre de précieuses indications sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à un monde plus juste et plus éthique.

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      Enregistreur HD fixe pour les salles d’interrogatoire de haute sécurité.

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      Enregistreur d’entretien léger, conforme à la norme PACE, pour tout type d’environnement.

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      Enregistreur d’application mobile pour capturer des preuves en déplacement.

    • Gestion des entretiens à l’Ark

      Recevoir, contrôler et conserver les preuves tout au long de leur durée de vie.

    juillet 8, 2024
  • Au-delà du doute raisonnable – épisode 02

    Au-delà du doute raisonnable – épisode 02
    Bienvenue dans le deuxième épisode de "Beyond a Reasonable Doubt" (Au-delà du doute raisonnable). Ivar Fahsing s'entretient avec le professeur Juan Méndez, célèbre défenseur des droits de l'homme et ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture. Enregistré à New York lors du lancement du Manuel des Nations unies sur les entretiens d'investigation dans le cadre des enquêtes criminelles, cet épisode propose une plongée en profondeur dans le rôle crucial joué par le professeur Méndez dans l'élaboration de lignes directrices qui intègrent les techniques d'interrogatoire de la police aux normes en matière de droits de l'homme. Rejoignez-nous pour explorer la transformation éthique des pratiques policières modernes, souligner l'interdiction de la torture et discuter de l'impact mondial de ces changements. Les idées du professeur Méndez sur l'évolution des normes juridiques et ses expériences personnelles nous permettent de mieux comprendre l'équilibre délicat entre l'application efficace de la loi et la préservation des droits de l'homme.

    Épisode 02.
    Je préfère qu’on me traite de naïf plutôt que de tolérant à l’égard de l’injustice – Juan Méndez en conversation avec Ivar Fahsing

    Bienvenue dans le deuxième épisode de « Beyond a Reasonable Doubt » (Au-delà du doute raisonnable). Ivar Fahsing s’entretient avec le professeur Juan Méndez, célèbre défenseur des droits de l’homme et ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture.

    Enregistré à New York lors du lancement du manuel des Nations unies sur les entretiens d’investigation dans le cadre des enquêtes criminelles, cet épisode propose une plongée dans le rôle crucial joué par M. Méndez dans l’élaboration de lignes directrices qui intègrent les techniques d’interrogatoire de la police aux normes en matière de droits de l’homme.

    Rejoignez-nous pour explorer la transformation éthique des pratiques policières modernes, souligner l’interdiction de la torture et discuter de l’impact global de ces changements. Les réflexions du professeur Méndez sur l’évolution des normes juridiques et ses expériences personnelles nous permettent de mieux comprendre l’équilibre délicat entre l’application efficace de la loi et la préservation des droits de l’homme.

    Principaux enseignements de la conversation

    1. Le manuel des Nations unies sur l’interrogatoire dans le cadre des enquêtes criminelles aligne les techniques d’interrogatoire de la police sur les normes en matière de droits de l’homme.
    1. Le manuel vise à rendre le travail de la police plus efficace et plus conforme au droit international, en particulier à l’interdiction de la torture et de la coercition.
    1. Les principes de Méndez ont joué un rôle crucial dans l’élaboration du manuel et constituent un document d’orientation pour la mise en œuvre au niveau national.
    1. L’empathie et une communication efficace sont essentielles pour recueillir des informations précises et fiables lors des entretiens.
    1. La doctrine du fruit de l’arbre empoisonné fait pression sur la police pour qu’elle obtienne des preuves légalement et empêche l’utilisation de preuves obtenues par des moyens illégaux.
    1. Les pratiques éthiques en matière d’entretien sont essentielles pour instaurer la confiance dans le système de justice pénale.

    A propos des invités

    Juan Méndez est un avocat argentin, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et militant des droits de l’homme connu pour son travail en faveur des prisonniers politiques.Juan Méndez est un avocat argentin, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et un militant des droits de l’homme connu pour son travail en faveur des prisonniers politiques.
    Principes relatifs à des entretiens efficaces dans le cadre des enquêtes et de la collecte d’informations (Principes Méndez).

    Ivar A Fahsing est un commissaire de police norvégien et professeur associé à l’École supérieure de la police norvégienne. Collège universitaire de la police norvégienne. Co-auteur du manuel UNPOL sur les entretiens d’enquête, en coopération avec le Centre norvégien des droits de l’homme.

    Écouter sur Youtube

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    Transcription

    Davidhorn

    Bonjour à tous, je suis Børge Hansen, PDG de Davidhorn, et je vous souhaite la bienvenue dans le deuxième épisode de l’émission Au-delà du doute raisonnable. Nous sommes absolument ravis d’avoir une incroyable conversation animée par le Dr Ivar Fahsing avec le professeur Juan Méndez, légendaire défenseur des droits de l’homme et ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture.

    Nous avons rencontré le professeur Mendez à New York lors du lancement du manuel des Nations unies sur les entretiens d’investigation dans le cadre des enquêtes criminelles.

    Préparez-vous à plonger dans le vif du sujet en explorant le rôle essentiel joué par le professeur Méndez dans l’élaboration de lignes directrices visant à aligner les techniques d’interrogatoire de la police sur les normes en matière de droits de l’homme. Nous discuterons de l’éthique de la police moderne et nous renforcerons l’interdiction absolue de la torture. Une conversation inspirante et fascinante à ne pas manquer.

    Commençons.

    Ivar Fahsing

    Nous sommes réunis à l’occasion du lancement du nouveau manuel de l’ONU sur les entretiens d’enquête pour un certain nombre de chefs de police du monde entier. Et je me souviens…

    Vous devez me corriger si je vous cite de manière erronée, mais lorsque ce manuel a été validé en novembre, vous avez participé à cette réunion de validation.

    Juan Méndez

    Oui.

    Ivar Fahsing

    Et je me souviens que vous avez dit quelque chose comme ceci, cela. Je crois qu’au départ, j’ai dit que sans les principes Méndez, il serait plus difficile d’obtenir ce manuel de l’ONU. Mais ensuite, vous avez dit quelque chose que vous avez en quelque sorte retourné en disant que le manuel valide les principes. Je me suis donc dit que cela pourrait être un début de conversation intéressant. Si vous êtes d’accord, si je vous cite correctement ?

    Juan Méndez

    Je pense que c’est le cas. D’après mon expérience, du moins, vous savez, la première fois que j’ai publié mon rapport à l’Assemblée générale, c’était mon dernier rapport parce que mon mandat touchait à sa fin. J’avais consulté un certain nombre de personnes avant de rédiger le rapport. Et à cette occasion, j’ai demandé un protocole parce que c’était mon, vous savez, mon parti pris juridique de l’appeler un protocole.

    Mais l’idée était de disposer d’un ensemble de lignes directrices que la police pourrait utiliser pour rendre son travail plus efficace, mais aussi plus conforme aux normes internationales en matière de droits de l’homme. Et en particulier l’interdiction absolue de la torture, de la torture psychologique et de toute forme de coercition. Car tout cela fait partie du droit international.

    Le rapport a été publié et discuté à l’Assemblée générale, en octobre dernier. Et nous avons reçu un très bon accueil, en partie parce que nous avions fait appel à d’excellents spécialistes pour mener les premières consultations qui m’ont aidé à rédiger le rapport, notamment Asbjørn Rachlew, Mark Fallon, et beaucoup d’autres personnes très compétentes. Nous avions donc déjà un public. Je veux dire qu’ils avaient participé au projet dès le départ, mais la police des Nations unies s’en est très vite emparée.

    L’intérêt était tel que nous avons organisé une réunion sur la manière de partir de là et de produire quelque chose qui corresponde à ce dont j’avais suggéré que nous ayons besoin. La police des Nations unies a été présente dès le premier jour.

    Il se trouve que je n’étais pas au courant, mais ils travaillaient également sur ce qui est aujourd’hui le manuel de police de l’ONU.

    Au fur et à mesure que nous élaborions nos principes, la police des Nations unies et nous-mêmes avons eu des contacts parallèles. Les idées ont donc été largement partagées. Nous étions tous d’accord sur le fait que nous avions besoin d’un ensemble de lignes directrices et que cet ensemble de lignes directrices devait être basé sur les 30 ou 40 années d’expérience des personnes qui avaient étudié la question, publié et fait des recherches sur la manière dont un bon travail de police peut être effectué, en conformité avec les normes des droits de l’homme, en garantissant toutes les garanties dont les suspects devraient bénéficier dans un environnement policier démocratique ou un environnement de justice pénale, et en fournissant en même temps un moyen positif et affirmatif pour la police de faire son travail plus efficacement qu’en s’appuyant sur la coercition et d’autres choses de ce genre qui se sont avérées contre-productives.

    Ivar Fahsing

    Tout à fait. Ainsi, si vous examinez la relation entre les principes Méndez, vous constaterez qu’il s’agit davantage d’un document de politique générale au niveau national.

    Juan Méndez

    Oui, c’est vrai.

    Ivar Fahsing

    Le manuel de l’ONU sur la manière de mener des entretiens est plutôt un guide pour les praticiens.

    Juan Méndez

    Oui. Je veux dire que les principes que nous avons adoptés au sein du comité de pilotage et du groupe consultatif, vous savez, nous avons impliqué une centaine de personnes dans cet exercice qui nous a pris environ quatre ans. Nous avons décidé de distiller les principes fondamentaux d’une méthodologie qui s’est déjà avérée être la bonne et qui a été étudiée. Nous n’avons donc pas voulu adopter une norme ou, vous savez, la police norvégienne ou la police britannique. Nous avons en quelque sorte condensé et distillé les principes fondamentaux en sachant que cela ne suffit pas pour être un manuel de formation. Un manuel de formation doit respecter ces principes, mais aller au-delà et proposer beaucoup plus de méthodologies de formation et même des détails sur l’endroit où s’asseoir et sur la manière d’aborder les premières questions et d’attendre les réponses, ce genre de choses.

    Il n’était pas nécessaire d’entrer dans tous les détails de ce que nous essayions d’accomplir. Mais nous reconnaissons également que nos principes exigent la rédaction de manuels ou une formation adéquate de la police et, en particulier, des personnes chargées de mener les entretiens. Dans le cas de la police de l’ONU, elle a décidé d’entrer dans les détails, entre autres, parce que le manuel de la police de l’ONU est une sorte de norme minimale que toutes les forces de police participantes doivent accepter avant de pouvoir rejoindre des opérations de maintien de la paix, par exemple, et d’autres choses de ce genre. Dans leur cas, ils doivent donc être plus détaillés et plus spécifiques.

    Je pense qu’ils bénéficient également d’expériences qui existaient déjà dans la littérature et les exercices de formation que le Centre norvégien pour les droits de l’homme a menés pendant des années et qui, bien sûr, allaient au-delà de ce que nous essayions d’accomplir. Mais je pense que c’était une bonne coïncidence qu’ils travaillent sur quelque chose comme une sorte de norme minimale, mais plus détaillée. Et nous travaillions sur quelque chose qui pourrait éventuellement être considéré comme une sorte d’instrument juridique non contraignant, pour juger si, vous savez, les entretiens avec les suspects, les témoins et les victimes, ont été menés de manière appropriée selon, vous savez, des normes qui pourraient être universalisées.

    Ivar Fahsing

    C’est tout à fait exact. Je pense que vous avez raison. Je pense que c’est ce que mon bon ami Asbjørn aime parfois dire : lorsque vous retirez un outil à un pétitionnaire, même s’il est illégal, c’était son outil. Vous devez donc le remplacer par quelque chose qu’il peut utiliser.

    Juan Méndez

    Oui, j’ai entendu Asbjørn dire qu’il fallait donner des alternatives au policier. Oui, et des alternatives qui respectent les droits de l’homme, mais qui sont aussi plus efficaces. Vous devez donc commencer par comprendre quel est l’objectif de l’entretien. Et j’ai également entendu Asbjørn dire que le but de l’entretien est d’obtenir la vérité. Il ne s’agit pas d’obtenir des aveux, mais de parvenir à la vérité. Et de parvenir à la vérité tout en respectant toutes les garanties procédurales et les sauvegardes.

    Et je pense que c’est exactement ce que nous essayons de faire avec ce projet.

    Ivar Fahsing

    Nous avons également écarté le mot « vérité ».

    Juan Méndez

    Vraiment ?

    Ivar Fahsing

    Car très souvent, lorsque cela est mis en pratique, cela aboutit à la version policière de la vérité. Ils pensent qu’ils connaissent déjà la vérité. Oui. Et ils veulent juste que vous la confirmiez. Nous avons donc décidé, et c’était très important lorsque nous avons procédé à ce type de changement en Norvège il y a 25 ans, de dire que l’objectif est de recueillir des informations précises et fiables en rapport avec l’objet de l’enquête. Ainsi, chaque fois qu’une idée déviante était émise, il suffisait de la faire correspondre à l’objectif. Est-ce que cela favorisera un comportement précis, fiable et légal ou est-ce que cela fera le contraire ?

    Juan Méndez

    C’est tout à fait exact. C’est pourquoi, dans nos principes, nous parlons beaucoup d’éviter le biais de confirmation, car vous avez tout à fait raison de dire que les personnes qui mènent des entretiens selon l’ancien modèle pensent peut-être qu’elles recherchent la vérité, mais qu’elles recherchent la vérité qu’elles pensent déjà connaître au lieu de laisser les faits les informer.

    Ivar Fahsing

    Tout à fait. En fait, c’est quelque chose qui nous est venu comme ça. Nous n’avions pas vraiment de stratégie pour ne pas parler de la vérité, mais en fin de compte, nous avons découvert que ni les mensonges ni la vérité ne sont vraiment productifs parce que c’est noir et blanc et que cela va probablement au-delà de ce que vous pouvez vous attendre à trouver dans une enquête. Dans l’enquête, il y a plus de nuances de gris. Quels sont les récits qui reçoivent le plus de soutien et qui sont cohérents ? Avec la plupart des sources de preuves. Et cette cohérence est-elle suffisamment forte pour que vous puissiez dire qu’il n’y a pas de doute raisonnable. C’est ainsi que nous avons tout naturellement découvert que nous devions adopter une nouvelle façon de penser l’objectif. Cela s’est avéré très utile, car tout le monde s’est mis d’accord sur cet objectif. Et nous avons pu l’utiliser à chaque fois que nous avons eu une discussion difficile : est-ce que cela va aider cet objectif ou non ? Maintenant que nous nous sommes mis d’accord sur ce point, cela nous a été très utile.

    Je me disais, Juan, puisque, vous savez, vous n’êtes pas vraiment fan du fait que les principes sont maintenant le plus souvent appelés les principes Méndez. Le vrai nom des principes est le principe de l’entretien efficace et de la collecte d’informations. Néanmoins, vous avez joué un rôle très important dans la création de cet ensemble de principes. Et c’est surtout de cela que les gens parlent lorsqu’il s’agit de Juan Méndez. Mais je sais que vous êtes dans ce domaine depuis très longtemps. Je me demandais s’il vous était possible d’expliquer un peu comment vous en êtes arrivé à consacrer une si grande partie de votre vie à ces questions.

    Juan Méndez

    J’étudiais le droit en Argentine lorsque nous traversions une certaine, vous savez, période, l’une des nombreuses périodes de troubles dans mon pays. Il y avait des dictatures militaires, pas aussi mauvaises que la dernière, mais pas bonnes non plus. Il y a eu des mouvements de résistance et des mouvements recourant à la violence politique, et la réponse à ces mouvements a été très dure. Elle incluait la torture, une torture très, très importante. Pas ouvertement et toujours dans le déni, mais sans même faire un gros effort pour nier la torture. C’était le cas dans toute l’Amérique du Sud et peut-être aussi dans d’autres parties du monde.

    Et si vous étiez étudiant en droit à l’époque, vous étiez particulièrement déterminé à trouver une solution à l’utilisation de la torture. Et bien sûr, mon premier intérêt était de lutter contre la torture utilisée contre un opposant politique.

    Il est devenu très clair qu’elle était utilisée contre des délinquants de droit commun ou même des suspects de délits de droit commun aussi fréquemment et même aussi violemment et brutalement que les ennemis. Ainsi, vous savez, de nombreuses personnes de ma génération ont fait de la lutte contre la torture une sorte de grand nord de notre activité, d’abord en la dénonçant, puis en illustrant les méthodologies et les choses de ce genre, et en insistant bien sûr sur les interdictions légales.

    Les dénonciations et la publicité faite autour d’eux ont probablement joué un rôle, mais à mesure que la crise politique s’aggravait, cela n’a pas suffi à diminuer l’incidence de la torture. Nous en sommes arrivés à un point où, vous savez, vous, moi et d’autres avocats et certains d’entre nous, récemment diplômés, avons commencé à défendre des personnes accusées de crimes contre l’État, etc. Et nous avons estimé qu’une façon importante de le faire était d’enquêter et de dénoncer la possibilité qu’ils aient été torturés pour avouer ou pour obtenir des preuves contre d’autres personnes, etc. L’enquête sur la torture faisait donc partie intégrante de notre stratégie juridique. Par exemple, dans ma ville natale, nous avons découvert quelques endroits qui ressemblaient à des lieux de torture.

    Il s’agissait principalement de zones de loisirs que la police utilisait pour elle-même pendant un certain temps. Le dimanche, ils y allaient avec leurs familles. Mais pendant la semaine, parce qu’ils étaient un peu isolés et à l’extérieur, ils les utilisaient comme chambres de torture. Et bien sûr, nous les avons découvertes parce que des délinquants de droit commun sont venus nous voir et nous l’ont dit.

    Si vous voulez trouver un endroit, c’est là qu’il se trouve. Et nous sommes allés avec un juge, et nous avons trouvé des instruments de torture et tout le reste. Cela nous a mis sous les feux de la rampe. À un moment donné, j’ai moi-même été arrêté et, bien sûr, ils m’ont également torturé. C’était déjà sous la dernière dictature, où non seulement la torture, mais aussi les disparitions de personnes et les exécutions extrajudiciaires sont devenues beaucoup plus fréquentes. J’ai eu la chance qu’ils n’aient pas grand-chose sur moi. Ils m’ont torturé, mais ils ne savaient pas quoi me demander, et j’ai pu au moins dormir la nuit en sachant que je n’avais pas fourni de preuves ou même d’informations ou de renseignements contre quelqu’un d’autre qui subirait le même sort. De plus, ma famille et mes amis, qui étaient avocats comme moi, ont travaillé avec beaucoup de diligence et ont mis un terme à mes tortures suffisamment tôt pour que je n’aie pas à souffrir autant que d’autres à ce stade. J’ai ensuite été emprisonné pendant environ un an et demi, sans être inculpé d’aucun crime, mais j’ai été détenu dans le cadre de l’état d’urgence. Et beaucoup de personnes qui étaient là avec moi ont subi les mêmes tortures parce que j’étais leur avocat et qu’elles voulaient me consulter sur la manière d’améliorer leur situation procédurale dans l’affaire pénale qui les opposait à moi.

    J’ai appris toutes sortes de méthodes de torture et comment les combattre, etc. Ainsi, lorsque j’ai quitté l’Argentine, et j’ai été autorisé à partir relativement tôt par rapport à d’autres personnes qui étaient encore en prison, et que j’ai atterri aux États-Unis, j’ai commencé à essayer d’aider les personnes qui étaient restées en Argentine.

    C’est devenu une sorte d’aspect naturel de mon travail sur les droits de l’homme que de travailler contre la torture. J’ai ensuite travaillé pendant une quinzaine d’années pour Human Rights Watch et nous avons fait beaucoup de choses différentes, mais certaines d’entre elles avaient bien sûr trait à la torture et à sa documentation dans nos rapports.

    Mais en fait, je me suis beaucoup plus concentré sur la torture lorsque je suis devenu rapporteur spécial, bien des années, bien des décennies plus tard. Mais oui, je veux dire que j’y suis arrivé par un chemin détourné et assez long, mais bien sûr mes prédécesseurs et mes successeurs au poste de rapporteur ont abordé la question sous des angles différents. Pour autant que je sache, aucun d’entre eux n’a été lui-même victime de torture, mais ils font de l’excellent travail. Ils ont fait et font un excellent travail dans la lutte contre la torture.

    Ivar Fahsing

    Vous avez dit, lorsque je suis devenu rapporteur spécial, qu’il s’agissait pour moi d’un poste très, très spécial. Comment voulez-vous le devenir ? Comment cela s’est-il produit pour vous ?

    Juan Méndez

    Dans mon cas, c’était en 2010. À cette époque, le Conseil des droits de l’homme avait déjà été créé et toute la procédure de nomination des personnes aux différentes procédures spéciales, comme on les appelle, s’était uniformisée. Ainsi, lorsqu’un poste s’est libéré, Manfred Nowart, mon prédécesseur immédiat, arrivait au terme de son deuxième mandat, car il ne peut pas occuper ce poste pendant plus de deux mandats de trois ans chacun. Le Conseil des droits de l’homme a donc ouvert le processus en demandant aux gens de suggérer des noms ou de poser leur candidature. Trois ONG du Sud, du Brésil, d’Argentine et du Chili, ont proposé mon nom. Et comme j’avais travaillé pendant de nombreuses années avec Human Rights Watch, puis avec le Centre international pour la justice transitionnelle, j’ai travaillé à la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). J’ai ensuite travaillé à l’Institut interaméricain des droits de l’homme. Et j’ai été le conseiller spécial de Kofi Annan pour la prévention des génocides. Mon parcours semblait donc intéressant. Ils m’ont donc nommée.

    Ivar Fahsing

    Je vois. Que fait donc un rapporteur spécial ?

    Juan Méndez

    Il s’agit d’un des nombreux rapporteurs thématiques. Vous savez, il y a les exécutions ex-traditionnelles, les disparitions, vous savez, les droits des femmes. Il y a beaucoup de rapporteurs thématiques différents, environ 40.

    La torture est l’une des plus anciennes. Il a été créé en 1985, je crois. C’est le troisième groupe thématique qui a été créé. Le premier est le groupe de travail sur les disparitions. Le deuxième est un rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires. Et le troisième est un rapporteur spécial sur la torture. Avant moi, il y a eu plusieurs juristes d’Europe du Nord, des personnes très respectées qui ont fait un travail remarquable.

    Les quatre personnes qui m’ont précédé ont fait un travail tellement bon qu’il était possible d’exercer le mandat en suivant simplement la voie qu’ils avaient, vous savez, en quelque sorte créée pour cela.

    C’est un mandat qui jouit d’une grande crédibilité car la torture est l’un de ces problèmes que même les pays qui la pratiquent n’admettent pas. Le fait que de nombreux pays pratiquent la torture, mais qu’aucun ne reconnaisse qu’ils le font est un hommage à l’efficacité de l’interdiction de la torture. Ils utilisent donc des euphémismes et disent que c’est un mensonge, que cela n’arrive pas, que ce n’est pas vrai, mais le fait est qu’au moins ils ne la défendent pas, ce qui est déjà un bon point de départ, bien sûr.

    Ce que mes prédécesseurs, moi-même et mes successeurs avons fait, c’est essayer d’appliquer l’interdiction de la torture à ce que la convention dit de ce qui constitue la torture. Et cela inclut de nombreux contextes et situations différents, etc. Mais d’après mon expérience, le cadre dans lequel la torture est la plus pratiquée, et la plus brutale, est celui des phases d’interrogatoire au début de la détention et des enquêtes criminelles, et au cours des six années que j’ai passées, j’ai vu cela se produire dans des pays du tiers monde, dans des pays de niveau intermédiaire et dans des pays très développés. Vous savez qu’un traitement sévère est nécessaire. On ne parle pas de torture mais d’interrogatoire renforcé, c’est ce que disait le gouvernement américain pendant la guerre mondiale contre le terrorisme, par exemple. Le fait est que cela reste interdit. Quelles que soient les circonstances et la crise, cela reste interdit. Et cela semble se produire en raison de ce que vos collègues ont étudié depuis longtemps comme un biais de confirmation.

    Ce qui s’est réellement passé et vous avez juste besoin d’en avoir la preuve. Et si la preuve se présente sous la forme d’un aveu, c’est la meilleure preuve possible. C’est la raison pour laquelle nous avons tant d’erreurs judiciaires et tant de condamnations injustes, qui se sont avérées totalement impossibles. C’est pourquoi la mise au point d’une meilleure méthode d’enquête est peut-être le meilleur outil dont nous disposons pour prévenir la torture.

    Ivar Fahsing

    Absolument, je suis tout à fait d’accord. Lorsque nous organisons des formations dans le monde entier, nous avons créé un cas. Nous avons des officiers de police et je pense que nous apprenons tous mieux en racontant des histoires et des cas qu’en donnant des cours magistraux.

    Juan Méndez

    Exemples.

    Ivar Fahsing

    Exactement. Nous avons donc créé un cas de personne disparue. J’ai utilisé le terme « personne disparue » parce que je sais que c’est le cas qui a le plus d’explications possibles. Ce n’est peut-être rien. Cette fille disparue peut simplement être assise dans le garage en train de fumer un joint. Mais elle ne voulait pas le dire à ses parents. Elle n’a donc pas disparu du tout. Elle peut aussi avoir fait une fugue, de façon dramatique ou non, ou encore avoir été victime d’un viol et d’un meurtre, d’un enlèvement, d’un trafic d’êtres humains ou de toute autre chose. Il y a donc de nombreuses possibilités.

    Mais très souvent, et je l’ai en quelque sorte alimenté, j’ai laissé planer le doute sur le fait qu’il s’agissait d’une jeune fille kurde et qu’il y avait eu des problèmes avec son père. Et voilà, la plupart des officiers s’accrochent à l’idée que c’est le père qui a fait le coup. À tel point que l’un des inspecteurs norvégiens qui faisait partie de l’échantillon a même déclaré que le père était coupable, qu’il fallait l’enfermer et jeter la clé.

    Juan Méndez

    Oui, c’est vrai

    Ivar Fahsing

    Je pense donc que vous avez tout à fait raison de dire que les policiers bénéficient très souvent de cette présomption de culpabilité qui est efficace pour eux. Après tout, leur travail consiste à lutter contre la criminalité. Oui, c’est vrai. Et nous avons quelque part vous pouvez le comprendre qu’ils ont le plus qui a aussi ce qui est récompensé.

    Si vous résolvez des crimes, vous êtes bon. S’il ne s’agit pas d’un crime, vous n’êtes d’aucune utilité. Il est donc intéressant de voir comment cela peut facilement devenir une prophétie auto-réalisatrice.

    Juan Méndez

    La pression exercée sur les policiers pour qu’ils résolvent les crimes, entre guillemets, est telle qu’il est compréhensible qu’ils fassent des économies. Et même s’ils ne pensent pas qu’ils font des économies,

    Si quelqu’un est en quelque sorte intimidé par tout ce qui l’entoure et qu’il dit ensuite : « Je vais tout vous dire », vous prenez tout. C’est pourquoi j’aime beaucoup cette décision de la Cour suprême du Brésil rendue il y a quelques jours. Parce que l’opinion majoritaire affirme, à propos des juges des tribunaux inférieurs, qu’il ne s’agit pas d’une question de présomption de vérité par rapport à ce que dit la police ou de présomption que tous les suspects mentent toujours pour améliorer leur situation.

    Dans les deux cas, vous devez disposer de preuves corroborantes. Et si vous n’avez pas de preuves corroborantes, vous ne faites pas votre travail. Vous ne pouvez pas vous contenter de ce qui est dit.

    Je pense vraiment que c’est une chose utile. J’aime beaucoup la doctrine du fruit de l’arbre empoisonné parce qu’elle exerce une forte pression sur la police pour qu’elle fasse ce qu’il faut, qu’elle cherche des preuves et qu’elle n’exclue pas, vous savez, des preuves qui peuvent avoir été formellement obtenues de la bonne manière, mais qui proviennent d’une manière illégale de trouver des preuves. Quoi qu’il en soit, je pense que la doctrine du fruit de l’arbre empoisonné existe déjà dans d’autres juridictions, mais elle n’est pas internationale.

    Ivar Fahsing

    Non, pas du tout.

    Juan Méndez

    Non, je veux dire que la Convention contre la torture exige l’exclusion des aveux, mais elle n’exige pas l’exclusion des preuves successives. Pas encore, en tout cas.

    Ivar Fahsing

    Je me souviens également que l’une des personnes qui m’a inspiré lorsque j’ai commencé ce travail avec Asbjørn en Norvège il y a 25 ans a été la lecture de feu le juge en chef Earl Warren ?

    Juan Méndez

    Oui, bien sûr.

    Ivar Fahsing

    Je crois que c’était en 59. Il a déclaré que ces aveux involontaires étaient bien sûr entachés de mensonges. Mais ce qui est plus problématique, encore plus problématique, c’est le fait que les officiers de justice contournent systématiquement la loi pour la faire respecter et qu’en fin de compte, cela devient un problème plus important, le problème qu’ils essaient en fait de combattre. C’est une très bonne façon de le dire.

    Juan Méndez

    Absolument. Je suis d’accord avec ceux d’entre nous qui vivent dans les pays du Sud où l’État est toujours sous-financé et où même la police est sous-financée. Vous pouvez comprendre qu’ils pensent faire respecter la loi en l’enfreignant et que cela devienne un cercle vicieux et que la tolérance à l’égard de la torture devienne également une tolérance à l’égard de la corruption. Ainsi, la police torture les personnes qui n’ont pas les moyens de la soudoyer. Mais elle ferme les yeux sur les crimes très graves lorsque l’argent ne peut pas être utilisé pour les forces de police qui sont si intrinsèquement brisées de cette façon. Il faut donc commencer à trouver un moyen pour que la police retrouve sa place dans la société, le respect des citoyens dont elle a besoin pour bien faire son travail. Car, comme je le dis toujours, une police qui torture intimide la population, mais ne jouit pas de sa confiance. Elle ne peut donc pas vraiment compter sur la coopération parce qu’elle ne compte que sur l’intimidation.

    Ivar Fahsing

    Et ils sont réputés devenir des paracastes dans leur propre pays.

    Juan Méndez

    Oui, ou du moins ils ont une très mauvaise réputation. Les gens pensent que tout ce qu’ils font est mal, et ils soupçonnent leurs motivations, ce genre de choses. Et ce discrédit s’étend à l’ensemble du système de justice pénale.

    Ivar Fahsing

    Exactement.

    Juan Méndez

    Les gens commencent à penser que tout ce que font les procureurs et les juges est également motivé par des raisons illégales. C’est un cercle vicieux qu’il est très difficile de briser. Mais je pense qu’en commençant par une méthodologie d’enquête sur la criminalité, qui permet d’obtenir de meilleurs résultats tout en respectant les interdictions relatives aux mauvais traitements, on peut probablement commencer à récupérer ce type d’informations. C’est probablement une façon de commencer à récupérer ce type de confiance civique.

    Ivar Fahsing

    J’aimerais vous poser une dernière question à ce sujet : vous savez, vous travaillez dans ce domaine depuis très, très longtemps. Et moi, cela fait environ 25 ans. J’ai parfois l’impression, Ivar, que vous êtes un peu naïf en pensant que ces petits efforts que nous essayons de faire peuvent réellement rendre ce monde meilleur. Pensez-vous parfois cela ?

    Juan Méndez

    Oui, bien sûr, j’y pense. En fait, je le pense, mais je préfère qu’on me traite de naïf plutôt que de tolérant face à leur injustice. Je dois donc garder la foi qu’il existe des moyens d’améliorer, vous savez, dans des aspects discrets et limités, mais d’améliorer les circonstances dans lesquelles nous vivons, parce que l’alternative est de se rendre et de penser que la justice ne pourra jamais être atteinte. Entre-temps, j’ai également le sentiment que même pour tous ceux qui me traitent de naïf en disant que la torture n’est pas intrinsèquement nécessaire pour enquêter sur les crimes, je peux leur donner des exemples en disant, mais écoutez, cela entraîne des injustices, cela entraîne, vous savez, le système judiciaire à devoir, vous savez, tout rejeter et libérer des personnes, peut-être des personnes qui ne devraient pas être libérées, mais vous préjugez et vous nuisez au système judiciaire en utilisant, vous savez, des moyens illégaux. En outre, et j’insiste toujours sur ce point plus large, pour que l’État fonctionne efficacement, et en particulier le système de justice pénale, le système judiciaire, les procureurs et la police doivent jouir de la confiance de la population qu’ils servent. Et si vous mettez cela en péril en utilisant des moyens illégaux, vous ne rendez pas service à votre propre mission.

    Ivar Fahsing

    Merci beaucoup.

    Juan Méndez

    Non, merci. Excellente conversation.

    En savoir plus

    juillet 4, 2024
  • A new chapter in global justice: The Manual on Investigative Interviewing for Criminal Investigation has been launched  

    A new chapter in global justice: The Manual on Investigative Interviewing for Criminal Investigation has been launched  

    A new chapter in global justice: The Manual on Investigative Interviewing for Criminal Investigation has been launched

    In spring 2024, the « Manual on Investigative Interviewing for Criminal Investigation » was published, marking a significant milestone in the evolution of global justice systems.

    This manual, the result of a collaborative effort among the United Nations, the Office of the High Commissioner for Human Rights, and the United Nations Office on Drugs and Crime, introduces a transformative approach to criminal investigations worldwide. 

    Revolutionising investigative interviewing 

    Now the Manual has been launched during the UN Chiefs of Police Summit 2024. Juan Méndez, Professor of Human Rights Law, former UN’s Special Rapporteur on torture shared hist thoughts about the publication while interviewed for Davidhorn’s podcast “Beyond a Reasonable Doubt”:  

    Read the Manual

    Summary

    • Launch of 2024 Manual: The « Manual on Investigative Interviewing for Criminal Investigation, » published in spring 2024 by the UN and related organisations, introduces a transformative, non-coercive approach to criminal investigations worldwide.
    • Global standard for ethical interviewing: The manual sets a new global standard, promoting human rights-respecting techniques that enhance the effectiveness of investigations while preventing ill-treatment and torture.
    • Davidhorn’s commitment: Davidhorn supports the implementation of this manual with advanced recording and interview management technologies, helping law enforcement agencies adhere to ethical interviewing standards globally.

    “We needed a set of guidelines, and this set is based on 40 years of experience from researchers who have studied how police work can comply with human rights standards, guarantee all the safeguards that suspects should have in a democratic police environment, and at the same time provide an affirmative vehicle for the police to do their work more effectively than relying on coercion, which has been proven to be counterproductive.” 

    Setting a new global standard for police interviewing techniques 

    The manual establishes a comprehensive framework for non-coercive interviewing techniques that respect human rights and uphold the principles of justice. Its publication is particularly crucial for parts of the world where coercive interrogation practices have still been the norm. By promoting ethical interviewing standards, the manual not only aims to enhance the effectiveness of criminal investigations but also ensures that these practices are grounded in respect for human dignity and the avoidance of any form of ill-treatment or torture. 

    Facilitating a mindset shift 

    The introduction of this manual represents a paradigm shift in how investigative interviews are conducted globally. It moves away from traditional, often coercive interrogation tactics towards a method that emphasises rapport-building, empathy, and psychological understanding. This approach helps to receive more accurate and reliable information, crucial for the fairness and reliability of subsequent criminal proceedings. 

    Listen to our podcast where Dr. Ivar Fahsing and Dr. Asbjørn Rachlew are talking about this case.

    Impact across diverse legal systems 

    The significance of the manual extends across various legal systems, offering a universal guideline that can be adapted to local contexts while maintaining international human rights standards. Countries are encouraged to integrate these practices into their national training programs for law enforcement, ensuring that the principles of ethical police interviewing become ingrained within the fabric of global justice processes. 

    Davidhorn’s role in supporting global justice 

    At Davidhorn, we are committed to supporting the implementation of this groundbreaking manual through our advanced recording and interview management technologies. Our solutions are designed to complement the ethical interviewing techniques advocated in the manual, providing law enforcement agencies with the tools they need to adhere to these standards. 

    Conclusion: a call to ethical justice practices 

    We invite justice systems worldwide to adopt this manual’s guidelines and join us in transforming the landscape of investigative interviewing. Together, we can ensure a future where justice is not only served but upheld with the highest standards of ethics and integrity. 

    Written by:

    Marta Hopfer-Gilles

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    juillet 1, 2024
  • Beyond a Reasonable Doubt – a new podcast from Davidhorn

    Beyond a Reasonable Doubt – a new podcast from Davidhorn
    Banner for our podcast called "Beyond a reasonable doubt"

    Beyond a Reasonable Doubt – a new podcast from Davidhorn

    Welcome to “Beyond a Reasonable Doubt,” a podcast series that welcomes you into the world of Investigative Interviewing – a non-coercive method for questioning victims, witnesses and suspects of crimes

    Hosted by Børge Hansen, CEO of Davidhorn, this podcast is more than just a show; it’s a journey into the core of justice and gathering facts through unbiased dialogue. 

    Why have we decided to do this? Investigative Interviewing is at the core of Davidhorn’s mission. We are a tech company providing innovative recording and productivity tools for law enforcement to help societies transition from coercive interrogation to investigative interviewing. Our goal is to reduce false convictions, safeguard vulnerable individuals and children involved in crime, and ensure equal access to justice for all.  

    Only knowledge, education and conversation can change the status quo.

    Episode one: The Foundational Fathers of Investigative Interviewing in Norway 

    In our opening episode, we explore the subject in-depth with Dr. Ivar A. Fahsing and Dr. Asbjørn Rachlew, the minds behind Norway’s innovative approach to investigative interviewing. Their stories and insights reveal the extensive effort and strategic thinking required to transform how interviews are conducted in law enforcement, ensuring fairness and preventing wrongful convictions. These pioneers of the method in Norway discuss the importance of sharing their techniques worldwide, reflecting a commitment to fostering peaceful, just, and strong societies under the United Nations’ Sustainable Development Goal #16. 

    Looking ahead: what’s to come in season one  

    Looking forward, the first season of “Beyond a Reasonable Doubt” promises to build a strong foundation by touching on the history of investigative interviewing and how it affects different parts of society. From child and vulnerable witness interviewing with prof. Becky Milne, research on terrorist suspects with Emily Alison and how the techniques of investigative interviewing are being brought out in the world to help build trust towards police globally by the UN, with Gisle Kvanvig from the Norwegian Center for Human Rights.
    Through conversations with these and other respected guests, we aim to cover everything from the subtleties of building rapport in interviews to the use of technology in modern policing. 

    First things first?  

    Why do we focus on foundations before practice? Simply put; to master the art of investigative interviewing, one must first understand its origins and how it has evolved. This approach ensures that as we explore practical applications in future episodes, our listeners have a solid framework to appreciate the depth and impact of these methods. 

    Join us in the conversation  

    Join us at “Beyond a Reasonable Doubt” as we explore how effective communication can lead to justice and trust within communities, highlighting the transformative power of well-conducted interviews. Tune in, ask questions, and discover how the right words at the right time can indeed change the world. 

    Catch our latest episodes on all major podcast platforms and join the conversation about creating a better society through the art of interviewing.

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    juin 26, 2024
  • The Thomas Quick Case: a lesson on the importance of ethical investigative interviewing

    The Thomas Quick Case: a lesson on the importance of ethical investigative interviewing

    The Thomas Quick Case: a lesson on the importance of ethical investigative interviewing

    The Thomas Quick case underscores the vital importance of ethical standards in investigative interviewing and the necessity for reliable police recording technology.

    This blog examines Quick’s notorious wrongful convictions due to coerced confessions to numerous murders he never committed. Through this cautionary tale, we delve into the consequences of improper police interviewing methods and the significant role that interview recording could play in preventing such miscarriages of justice. Highlighting the shifts needed in legal practices, the blog advocates for enhanced recording methods to uphold the integrity of investigations and protect vulnerable individuals from undue influence during interviews. 

    Summary

    • Case overview: The Thomas Quick case highlights the severe consequences of unethical investigative interviewing and the importance of reliable police recording technology, with Quick falsely confessing to numerous murders due to coercive interview techniques.
    • Investigative errors: Key errors included leading questions, lack of solid evidence, and no reliable recording equipment, resulting in wrongful convictions. The use of suggestive interview methods and Quick’s vulnerability due to heavy medication exacerbated these issues.
    • Advocacy for change: The blog advocates for the integration of ethical interviewing practices and reliable recording technology, as championed by Davidhorn, to prevent miscarriages of justice and ensure transparent and fair investigations.

    The Thomas Quick saga: a cautionary tale 

    The story of Thomas Quick, is a chilling reminder of the critical role of ethical practices in investigative interviewing. Quick, who confessed to numerous murders he did not commit, became a central figure in a series of wrongful convictions. This case stands as a stark example of the consequences of flawed police interview techniques. 

    The enigmatic case of Thomas Quick 

    Thomas Quick, a Swedish man with the real name of Sture Bergwall, became infamously known for confessing to more than 30 unsolved murders across Scandinavia in the 1990s. He was convicted of eight of them – six in Sweden and two in Norway.  For years he was deemed Scandinavia’s most dangerous serial killer, but then all of the sudden the matter took a dramatic turn when Quick retracted all his confessions, leading to a re-examination of the evidence and eventually, the overturning of his convictions. This case is a bewildering journey through a maze of false confessions and questionable legal proceedings. 

    Investigative missteps unveiled 

    Key errors in Quick’s interviews were marked by the use of leading questions and the acceptance of questionable confessions without solid evidence. These flawed practices, exacerbated by the lack of reliable police interview recording equipment, resulted in miscarriages of justice. Quick’s admissions, largely shaped by suggestive and coercive interview techniques, were accepted without the scrutiny that recording could have offered.  

    Frequently, Quick was under the influence of prescription drugs, rendering him a vulnerable interviewee. From today’s perspective, it is clear that he should have been interviewed in a very different way. First, the police should have used investigative interviewing instead of suggestible interview methods, next all interviews should have been recorded, and finally, much more caution should have been given to the fact that he was under heavy medication during interviews. If fact, getting more drugs might have been his main motivation to keep telling the lies.  

    Discover more about transitioning from traditional interrogation to Investigative Interviewing. 

    The role of recording interviews in preventing false confessions 

    Had Davidhorn’s Investigative Interviewing recording systems been in place, the outcome of the Thomas Quick case might have been drastically different. Reliable and transparent recording of Quick’s interviews and fair interview technique while interviewing a suspect  

    could have provided an objective account, helping to identify inconsistencies and prevent the acceptance of coerced or fabricated confessions. Interview recording technology ensures that every detail of the interview is captured, preserving the integrity of both the process and the evidence. 

    Read more about the role of recording interviews in the UN Manual on Investigative Interviewing.

    Davidhorn’s commitment to ethical interviewing practices 

    At Davidhorn, we recognize the gravity of cases like Thomas Quick’s and the indispensable role of ethical interviewing and recording technology. Our solutions provide an objective, tamper-proof record of interviews, fostering a transparent and fair investigative process. We believe that the integration of recording technology in investigative interviewing can prevent similar tragedies and ensure justice is served through accurate and ethical practices. 

    Want to learn more about how to work with vulnerable witnesses?

    Download our sBook

    Written by Marta Hopfer-Gilles 

    Fact checked by Ivar A Fahsing (PhD) 

    (Chat GPT was used while creating this blog) 

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    juin 26, 2024
  • Transforming child interviewing: insights from the webinar on the Barnahus Model

    Transforming child interviewing: insights from the webinar on the Barnahus Model

    Transforming child interviewing: insights from the webinar on the Barnahus Model

    This webinar provides crucial insights into the transformative approaches to forensic child interviewing and the role of the Barnahus Network in child protection, showcasing its growing impact across Europe.

    The session featured Shawnna von Blixen-Finecke, adviser at the Council of the Baltic Sea States and Coordinator of the Barnahus Network, who detailed the Barnahus model’s complexities and its successful implementation in various regions.

    The Barnahus model, which translates from Icelandic as “Children’s House,” is a holistic approach to handling child abuse cases and child witness interviewing.

    Central to this model is the concept of bringing all services related to child protection under one roof, ensuring that children do not have to navigate multiple stations from police to healthcare to social services.

    Summary

    • Barnahus model overview: The Barnahus model, a child-centric approach originating in Iceland, brings all child protection services under one roof to minimize trauma and streamline the justice process for child abuse cases.
    • Webinar highlights: Davidhorn’s webinar, featuring Shawnna von Blixen-Finecke, emphasised the model’s success and adaptability across Europe, highlighting its international endorsements and the importance of maintaining its integrity across diverse legal systems.
    • Davidhorn’s contribution: Davidhorn supports the Barnahus model with advanced recording technologies, enhancing the interview environment to protect children’s psychological well-being and aligning with global child protection standards.

    This setup not only streamlines the process but also creates a more comforting and secure environment for the child. Within the Barnahus, children undergo forensic interviews, medical examinations, therapeutic services, and legal consultations in a single, child-friendly setting. This model minimises the trauma of recounting abusive experiences by reducing the number of times children must tell their stories. 

    The Barnahus Model: a beacon for child-friendly justice 

    Originating in Iceland and now adopted by numerous European countries, the Barnahus model is pioneering a child-centric approach to investigative interviewing. This method significantly reduces the trauma experienced by children during the justice process by ensuring that all services—from legal to psychological—are delivered under one roof and tailored to the child’s needs. The model’s adaptability to different national contexts while preserving its core principles of child protection and dignity was one of the main points of the webinar. 

    International endorsements and expansions 

    The webinar highlighted the model’s international recognition, with endorsements from global entities such as the UN Committee on the Rights of the Child, reflecting its effectiveness and growing relevance. The adaptability of the Barnahus model allows for its principles to be integrated into diverse legal systems, promoting stronger child protection frameworks worldwide. Despite its successes, challenges in implementing the Barnahus model remain, particularly in maintaining its integrity across various legal and cultural landscapes.

    Download our eBook on how to plan a child or vulnerable witness interview room.

    Davidhorn’s role in supporting child-centric justice 

    Davidhorn supports the global adoption of the Barnahus standards through its advanced recording technologies. By ensuring that interviews are conducted in environments that respect and protect the child’s psychological state, Davidhorn is at the forefront of technological advancements that align with the Barnahus model’s goals. 

    Conclusion: a collective move towards better child protection 

    The collaboration between Davidhorn and international bodies like the Barnahus Network exemplifies a shared commitment to transforming child protective services. As the Barnahus model continues to influence child protection standards globally, Davidhorn’s technological support plays a crucial role in facilitating these changes, ensuring that children’s rights and well-being are prioritised in justice processes worldwide. 

    Watch the webinar

    Written by: Marta Hopfer-Gilles

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    juin 26, 2024
  • L’importance de l’enregistrement de l’entretien avec la police dans le cadre d’une enquête

    L’importance de l’enregistrement de l’entretien avec la police dans le cadre d’une enquête

    L’importance de l’enregistrement l’enregistrement de l’entretien avec la police dans les entretiens d’enquête

    Dans le paysage des systèmes judiciaires modernes, la pratique de l’enregistrement des interrogatoires de police s’est imposée comme un outil essentiel pour renforcer la transparence et l’intégrité au sein des forces de l’ordre.

    Ce blog explore l’évolution historique et le rôle central de l’entretien numérique. d’entretiens numériques numériquesIl souligne leur importance pour la sauvegarde des droits de l’homme et l’exactitude des enquêtes criminelles. En examinant les avantages, les étapes pratiques de l’adoption des nouvelles technologies et les défis rencontrés, il plaide en faveur d’une mise en œuvre généralisée de cette pratique, en soulignant qu’elle constitue la pierre angulaire de l’équité et de l’éthique dans le travail de la police.

    Résumé

    • Évolution historique et importance : L’enregistrement des interrogatoires de police est devenu une pratique essentielle pour améliorer la transparence, l’intégrité et la précision des enquêtes criminelles, comme en témoigne l’introduction de la loi sur les preuves policières et pénales de 1984 (PACE) en Angleterre et au Pays de Galles.
    • Avantages et mise en œuvre : L’enregistrement des interrogatoires permet d’éviter les erreurs judiciaires, de conserver des comptes rendus précis, de faciliter la formation et le partage des connaissances, et de renforcer les normes éthiques des forces de police. Une mise en œuvre efficace implique un équipement de haute qualité, une préparation détaillée et des procédures fiables.
    • Défis et perspectives d’avenir : Malgré les difficultés liées à la formation et à la gestion de l’information, les avantages de l’enregistrement des entretiens l’emportent sur les obstacles. Cette pratique est soutenue par des normes internationales, telles que les principes Méndez, et des entreprises comme Davidhorn s’engagent à promouvoir et à faciliter cette évolution essentielle du travail de la police.

    Dans le système judiciaire actuel, l’intégrité et la transparence des pratiques d’application de la loi font l’objet d’un examen de plus en plus minutieux. Au cœur de cette conversation se trouve l’outil essentiel, mais souvent négligé, de l’enregistrement numérique des entretiens, une mesure qui ne sert pas seulement à améliorer la procédure, mais qui constitue un élément fondamental de l’entretien d’enquête, de la justice et de la conduite éthique. Ce blog a pour but de mettre en lumière l’évolution historique de l’enregistrement des interrogatoires de police, de souligner son rôle crucial dans la sauvegarde des droits de l’homme, de garantir l’exactitude des enquêtes criminelles et de plaider en faveur d’une mise en œuvre plus large au sein des services répressifs. En explorant les avantages significatifs, les étapes pratiques pour l’adoption efficace des nouveaux systèmes d’enregistrement des entretiens policiers, ce blogue vise à faire le point sur l’évolution historique du système. police équipementset en abordant les obstacles potentiels, nous soulignons la nature essentielle de l’enregistrement dans le respect des principes d’équité et d’intégrité au sein du système judiciaire.

    Écoutez notre podcast sur l’importance de l’enregistrement des entretiens

    Le rôle de l’enregistrement dans les techniques d’entretien avec la policees techniques d’entretien avec la police

    Dans le paysage en constante évolution de la police et des enquêtes criminelles, la pratique de l’enregistrement des entretiens joue un rôle central, en comblant le fossé entre les techniques traditionnelles d’entretien avec la police et les normes contemporaines en matière de justice et de droits de l’homme. Dans le passé, le fait de s’appuyer sur des notes ou simplement sur la mémoire des officiers a nui non seulement à l’entretien, mais aussi à son poids en tant que preuve devant un tribunal.

    Au Royaume-Uni La Commission royale sur la procédure pénale de 1981 a exposé comme suit le problème auquel elle était confrontée en ce qui concerne l’absence d’enregistrement des interrogatoires :


    “The frequency of challenges to the police record of interviews is said to make it essential to have some sort of independently validated record in order, in the eyes of some, to prevent the police from fabricating confessions or damaging statements, or, in the eyes of others, to prevent those who have in fact made admissions subsequently retracting them. It is the ‘verbals’ which give rise to most concern, that is the remarks which are attributed to the suspect in the police officer’s subsequent note of the interview but which the suspect is not prepared to endorse by making a written statement under caution. Indeed, it is argued by the Circuit Judges that the present methods of recording interviews are themselves the cause of a substantial number of acquittals of apparently guilty defendants. Many of our witnesses also point to the waste of court time caused by disputes about statement evidence.” 

    Le tournant s’est produit avec l’introduction de la loi sur les preuves policières et pénales de 1984 (Police and Criminal Evidence Act). Police and Criminal Evidence Act 1984 en Angleterre et au Pays de Galles (PACE), qui a rendu obligatoire l’utilisation de systèmes d’enregistrement lors de tous les interrogatoires de suspects. Cette étape législative a marqué le début d’une évolution globale vers la normalisation de l’enregistrement numérique des interrogatoires, une pratique soutenue à la fois par l’évolution technologique et par une reconnaissance croissante de sa nécessité pour le bon fonctionnement de la justice. Aujourd’hui, l’enregistrement de tous les entretiens, y compris ceux avec les victimes et les témoins, est recommandé comme meilleure pratique.

    Pourquoi enregistrer des entretiens ?? La pierre angulaire de la justice et de l’intégrité

    L’enregistrement des entretiens constitue une garantie fondamentale contre les erreurs judiciairesL’enregistrement des entretiens est une garantie fondamentale contre les erreurs judiciaires, car il permet de conserver fidèlement les paroles prononcées par les personnes à l’un des moments les plus vulnérables de leur vie. Cette pratique compense les lacunes de la mémoire humaine, réduit la charge cognitive des enquêteurs et améliore considérablement la qualité communicative et méthodologique des entretiens. En fournissant un compte rendu précis de l’interaction, les enregistrements peuvent protéger à la fois la personne interrogée d’éventuels mauvais traitements et l’enquêteur d’accusations infondées. La présence d’un enregistrement complet et authentique facilite l’enquête sur toute allégation de mauvais traitement et renforce les normes éthiques et l’intégrité des forces de police.

    Les avantages de l’enregistrement des entretiens avec la police dépassent le cadre immédiat de la salle d’interrogatoire. Les entretiens enregistrés peuvent être partagés en temps réel ou après coup, ce qui permet de partager les connaissances entre les membres du personnel, d’obtenir l’avis d’experts et d’améliorer la prise de décision globale. En outre, ces enregistrements constituent des outils précieux pour la formation, le retour d’information, la recherche et le développement des connaissances, garantissant que les agents sont équipés des meilleures pratiques en matière d’entretien d’enquête.

    Mise en œuvre de l’enregistrement vidéo : un guide pas à pas pour une police effective de la police

    L’enregistrement vidéo d’un entretien peut donner des résultats optimaux grâce à une préparation détailléedes procédures de vérification du son et l’utilisation d’un d’un équipement fiable. Des systèmes d’enregistrement de haute qualité et faciles à utiliser garantissent la cohérence et l’intégrité du processus. Les enregistrements doivent être effectués sans manipulation, dans un souci de transparence et de responsabilité. L’utilisation de signatures numériques, de procédures de transfert et d’archivage fiables permet de préserver les preuves et de s’assurer qu’elles sont prêtes à être présentées devant un tribunal.

    Franchir les obstacles

    Malgré ses avantages évidents, l’adoption de l’enregistrement des interrogatoires de police n’est pas sans poser de problèmes. Former et motiver le personnel, gérer la transformation et le stockage des informations et assurer la compatibilité entre les différents systèmes ne sont que quelques-uns des obstacles à surmonter. Toutefois, ces obstacles sont largement compensés par les avantages que représentent l’amélioration de la précision, de l’efficacité, de la fiabilité des témoignages et de la protection des droits de l’homme. De plus, un partenaire technologique expérimenté peut aider à la mise en œuvre et à la formation afin de rendre la transition aussi douce et adaptée que possible.

    En conclusion, la pratique de l’enregistrement des entretiens dans le cadre des activités de police et des enquêtes représente une évolution critique dans la poursuite de la justice et des normes éthiques. Alors que la technologie progresse et que les normes internationales évoluent vers plus de transparence et de responsabilité, l’enregistrement des entretiens témoigne de l’engagement à respecter la dignité et les droits de tous les individus au sein du système de justice pénale. La norme mondiale présentée dans les Principes de Méndez recommandent l’enregistrement de tous les entretiens et il est à espérer qu’à mesure que l’on comprendra son importance, de plus en plus de pays modifieront leur législation et leurs pratiques en conséquence.

    Pour des entreprises comme Davidhorn, l’adoption et la promotion de cette approche n’est pas seulement une recommandation ; c’est une responsabilité envers l’avenir de la police et des communautés que nous servons.

    Vous souhaitez en savoir plus sur les enregistreurs d’entretien avec la police ? Consultez notre gamme de produits.

    Écrit par : Marta Hopfer-Gilles

    Faits vérifiés par : Ivar A Fahsing (PhD)

    (Chat GPT a été utilisé lors de la création de ce blog)

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    juin 26, 2024
  • Improving courtroom evidence playback: a guide for law enforcement

    Improving courtroom evidence playback: a guide for law enforcement

    Improving courtroom evidence playback: a guide for law enforcement

    In today’s legal landscape, the accurate recording of interviews with witnesses and suspects is critical for building solid evidence and is increasingly recognised as best practice.

    Recordings not only preserve the evidence in its original state, but also provide a factual record of the entire interaction. Every aspect of the interview – including the setup, participant identities, and all exchanges – is comprehensively captured. This ensures the interview’s integrity and aids in safeguarding against memory flaws. 

    Properly documented evidence is an indispensable asset in court and underscores the necessity of employing reliable recording technologies. 

    Summary

    • Importance of recording: Accurate recording of interviews with witnesses and suspects is essential for preserving evidence integrity and is increasingly recognised as best practice in legal proceedings.
    • Challenges and strategies: Current courtroom setups often face technological limitations that hinder evidence playback quality. Strategies such as using high-quality recording equipment, modernising courtroom setups, and conducting pre-trial checks can enhance playback effectiveness.
    • Davidhorn’s commitment: Davidhorn provides advanced recording technology that ensures court-ready evidence, supporting law enforcement in capturing high-quality evidence and improving courtroom presentations to uphold justice.

    Challenges in courtroom evidence playback 

    There are significant challenges associated with the technological limitations in current courtroom setups. These range from inadequate equipment, leading to poor-quality video and audio, to improperly positioned screens, making it difficult for jurors to grasp the nuances of a witness’s testimony. Such shortcomings can impact the delivery of justice, as jurors might struggle to engage with and accurately interpret the evidence presented. 

    Strategies for enhanced playback quality 

    To address these challenges and ensure the effectiveness of recordings, several strategies can be employed: 

    1. Quality of Recordings: First and foremost, ensure the use of high-quality recording equipment to avoid any loss of detail or clarity. The better the original quality, the less likely it is that issues will arise during playback in court. 
    2. Courtroom Setup: Advocate for modernized courtroom setups that accommodate the latest in display technology. This includes positioning screens in a manner that allows all jurors a clear and unobstructed view, ensuring they can fully absorb the details of the evidence. 
    1. Pre-trial Checks: Conduct pre-trial checks of the courtroom’s audio-visual equipment to identify and rectify any potential issues. Ensuring that all devices are fully functional and compatible can prevent last-minute hiccups. 
    2. Training and Guidance: Provide training for legal professionals on the optimal use of technology in and outside of the courtroom. Understanding how to best leverage recording solutions can lead to more effective evidence presentation and, consequently, a fairer trial. 
    3. Feedback and Improvement: Collect feedback from courtroom experiences to continually improve technology and courtroom setups. This ongoing dialogue between law enforcement, legal professionals, and technology providers is key to evolving courtroom standards.

    Davidhorn’s technology 

    Using Davidhorn’s recording technology, law enforcement agencies can ensure that every interview is captured with audio and video, producing court-ready evidence. Our devices and software are designed to meet legal standards, guaranteeing that the evidence is admissible and respected in legal proceedings. However, while capturing high-quality evidence is critical, its presentation in court is equally crucial. 

    Conclusion 

    As technology advances, so too should our legal processes. By marrying high-quality evidence recording technology with improved courtroom presentation, we can enhance the clarity, engagement, efficiency and fairness of trials. Law enforcement agencies, armed with the right tools and knowledge, can lead the charge in this new era of judicial proceedings, ensuring that justice is not only done but seen and heard. 

    Davidhorn is committed to this vision, providing the tools and support needed to navigate the complexities of modern law enforcement and judicial presentation. Together, we can forge a future where technology stands as a pillar of justice, ensuring every voice is heard and every piece of evidence is clearly seen. 

    Written by:

    Marta Hopfer-Gilles

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  • “Planning of a Suspect Interview Suite” – what to keep in mind

    “Planning of a Suspect Interview Suite” – what to keep in mind

    “Planning of a Suspect Interview Suite” – what to keep in mind

    In a world where complexities are ever-present, the proper planning and execution of suspect interviews become increasingly vital.

    Faced with the challenging task of ensuring fair and accurate evidence collection, it’s essential to establish an environment that not only upholds justice but also respects the rights and dignity of those involved. Davidhorn’s latest ebook, “Planning of A Suspect Interview Suite,” offers an in-depth look into the essential planning required to create an effective and humane interview suite. This guide is a beacon for law enforcement and legal professionals, illuminating the path to achieving best practice in this crucial aspect of the justice system.

    The importance of environment in interview suites

    Why is this guide important? At its core, it addresses the often overlooked yet fundamental aspects of interview environments. The ebook details how strategic room layout, the right technology, and a considerate approach can significantly impact the quality of evidence collected and the overall fairness of the legal process. Its insights cater to a crucial need: ensuring that interviews are conducted in settings that are both effective and empathetic.

    Listen to our podcast on Investigative Interviewing.

    Creating spaces that uphold justice and respect

    For investigators, legal practitioners, and anyone involved in the justice system, this guide is an invaluable resource. It’s not just about creating a space; it’s about fostering an environment that upholds the principles of justice and humane treatment. Whether it’s choosing the appropriate audio-visual equipment or designing a space that reduces stress, each element is thoroughly covered.

    To dive into the depths of this comprehensive guide and understand how it can reshape suspect interviews, download the ebook or reach out to us for more information.

    To learn more about the Suspect Interview Suite and how it can revolutionise the investigative interview process, download the guide or contact us here.

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  • The Birgitte Tengs case: a continuing saga of judicial error

    The Birgitte Tengs case: a continuing saga of judicial error

    The Birgitte Tengs case: a continuing saga of judicial error

    The Birgitte Tengs case remains a haunting chapter in Norway’s criminal history, continuously marked by errors of justice.

    This tragic story, which began in 1995 with the murder of Birgitte Tengs, has been characterised by investigative missteps and controversial interviewing techniques, leading to false confessions. The case’s latest development in 2023, the acquittal of Johny Vassbakk, adds another layer to its complex narrative. Despite DNA evidence, the court criticised the police and prosecution for falling into a “confirmation bias”, highlighting the ongoing need for reliable and ethically sound practices in criminal investigations.  

    Summary

    • Case summary and developments: The Birgitte Tengs case, marked by investigative errors and false confessions, saw recent developments in 2023 with the acquittal of Johny Vassbakk, highlighting issues like confirmation bias and over-reliance on DNA evidence.
    • Investigative failures: Key oversights, including poor interviewing techniques and lack of real-time documentation, led to false confessions and delayed justice, demonstrating the high human cost of investigative errors.
    • Towards ethical investigations: The case underscores the need for ethical investigative techniques, reliable recording equipment, and comprehensive training. Davidhorn is committed to providing state-of-the-art technology and training to enhance the integrity and fairness of criminal investigations.

    A glimpse into the Birgitte Tengs case  

    In 1995, Norway was shaken by the tragic killing of Birgitte Tengs, a young girl brutally murdered in her hometown of Kopervik on the west coast. The investigation, initially struggling with a lack of clear evidence, became a complex web of rumours, false leads, and controversial police work, resulting in a police-induced false confession, deep family conflicts and one of Norway’s most infamous unsolved mysteries.  

    Listen to our podcast where Dr. Ivar Fahsing and Dr. Asbjørn Rachlew are talking about this case.

    Recent developments  

    The Gulating Court of Appeal’s acquittal of Johny Vassbakk in December 2023 has again shed light on crucial oversights in the investigation. The accusation against Vassbakk originated from the discovery of his DNA on Birgitte’s clothing, which led the police and prosecution down a narrow investigative path. They argued that a mixed DNA sample from Vassbak and Tengs was proof of his involvement in the crime. The court did not agree. Vassbak was acquitted. The judges criticised the prosecutors for falling into a confirmation bias, particularly in their interpretation of this DNA evidence. This kind of criticism has never been seen before and highlights the dangers of over-reliance on singular pieces of evidence and the need for a more comprehensive and objective approach to criminal investigations.  

    Key oversights  

    Critical errors at the beginning of the Birgitte Tengs case, particularly in interviewing techniques and lack of real-time documentation, played a significant role in the case’s trajectory. The use of leading questions and psychological pressure led to a false confession, undermining the investigation and shifting the focus away from other viable leads.   

    The recent developments, on the other hand, were significantly impacted by the seemingly over-reliance on DNA evidence and repeated instances of confirmation bias. These critical errors not only undermined the integrity of the investigation but also led to wrongful implications and a significant delay in justice. Tunnel vision and confirmation bias were probably underlying factors that led to the police-induced false confession in this case.  

    The human cost of investigative failures  

    The case’s mismanagement delayed justice for Birgitte and her family and wrongfully implicated her cousin and now Johny Vassbakk, illustrating the high cost of investigative errors.  

    Towards an ethical future in criminal investigations  

    The Birgitte Tengs case underscores the crucial need for ethical investigative techniques, combining reliable recording equipment with comprehensive training. Had the interviews in this case been recorded, lessons could have been learned more rapidly, helping to avoid similar errors in the future. Recording serves not just as a tool for transparency but also as a critical resource for training and feedback.  

    Training, particularly in investigative interviewing methods and mindset, is paramount. It’s about fostering a culture within the police force that values continuous learning, open feedback, and leadership that is committed to ethical practices. By focusing on training and better tools for transparency, oversight and better processes, we can empower law enforcement officers to conduct interviews more effectively, sensitively, and impartially.  

    Davidhorn’s commitment  

    At Davidhorn, we understand and learn from the lessons from cases like Birgitte Tengs’. We offer state-of-the-art recording technology designed to enhance the integrity and reliability of investigative interviews. Our solutions ensure clear, tamper-proof recordings, providing an objective account that supports the principles of ethical interviewing. By integrating our advanced recording technology into investigative processes, we help law enforcement agencies, and interviewers maintain the highest standards of accuracy and fairness, thereby contributing to rebuilding trust in society and strengthening institutions.  

    We are also dedicated to offering comprehensive training programmes that enhance the skills of interviewers, ensuring that they are equipped with the necessary techniques and mindset to conduct ethical interviews and investigations.   

    Our aim is to cultivate a culture of learning and improvement, where feedback is used constructively to develop leadership within the police force, thereby fostering a more ethical and effective approach to criminal investigations.  

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